Home » Infographic » Who should not receive botulinum toxin ?
botulinic toxin est un traitement qui rajeunit subtilement, sans modifier l’identité du patient. Utilisée depuis plus de vingt ans, elle bénéficie d’un excellent profil de sécurité, lorsque le geste est réalisé dans des conditions rigoureuses par un médecin expérimenté.
Cependant, comme tout acte médical, les injections de toxine botulique ne conviennent pas à tout le monde. Certaines situations médicales, physiologiques ou contextuelles constituent de véritables contre-indications, qu’il est essentiel de connaître et de respecter.
Voici un tour d’horizon des personnes chez qui la toxine botulique ne doit pas être injectée, ainsi que les cas dans lesquels la prudence s’impose.
Certaines situations médicales rendent l’injection de toxine botulique contre-indiquée, en raison de risques avérés pour la santé ou d’une absence de données de sécurité suffisantes.
Certaines situations ne constituent pas un interdiction, mais imposent de reporter l’injection ou de la pratiquer avec prudence.
Il arrive que certains patients, après de nombreuses années de traitement, développent une résistance à la toxine botulique, due à la formation d’anticorps neutralisants.
Ce phénomène, bien que rare, peut réduire l’efficacité du produit, sans pour autant provoquer de réaction indésirable.
Dans ce cas, le médecin pourra envisager un changement de marque (certains laboratoires utilisent des formulations différentes), ou une pause thérapeutique afin de permettre à l’organisme de rétablir sa sensibilité à la molécule.
Il ne s’agit pas à proprement parler d’une contre-indication, mais plutôt d’un cas particulier à gérer de manière personnalisée.
La toxine botulique est un traitement médical encadré, dont l’indication dépend avant tout de l’état cutané, de la dynamique musculaire et des objectifs esthétiques du patient, bien plus que de l’âge en lui-même. Elle n’est jamais administrée à des mineurs à des fins esthétiques, et son utilisation chez les jeunes adultes doit rester exceptionnelle. Avant 25 ans, elle peut être envisagée dans certains cas précis, notamment pour prévenir l’installation de wrinkles d’expression marquées ou pour corriger une hyperactivité musculaire localisée, mais toujours dans une logique de mesure et non de transformation.
Chez les patients plus âgés, les laboratoires recommandent de ne pas réaliser le traitement après 65 ans, non pas pour des raisons de sécurité, mais parce que la peau et la structure musculaire répondent différemment à la toxine botulique. Le résultat peut alors être moins prévisible, et d’autres techniques – telles que les injections d’hyaluronic acidof Skinboosters ou les traitements de photorejuvenation – se révèlent parfois plus adaptées.
En réalité, le véritable critère d’éligibilité n’est ni la jeunesse ni l’âge avancé, mais l’analyse médicale du visage et le respect d’une indication juste, réalisée par un médecin expérimenté.
La toxine botulique est un acte médical dont les résultats peuvent être remarquables lorsqu’elle est justement indiquée et injectée avec précision. Cependant, elle ne convient pas à tous les patients, et certaines situations médicales ou physiologiques exigent prudence, adaptation ou abstention.
Le rôle du médecin va bien au-delà du geste technique. Il consiste d’abord à écouter, à comprendre les attentes, à observer attentivement la dynamique du visage et à poser un diagnostic avant toute injection. Cette approche rigoureuse, fondée sur l’analyse et la mesure, garantit la sécurité du patient tout autant que l’harmonie et la qualité du résultat final.
Article written by Dr Romano Valeria
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