Home » Infographic » Which foods slow down the ageing process?
Si la médecine esthétique agit efficacement sur les signes visibles du vieillissement, la prévention en amont passe aussi par un levier fondamental souvent sous-estimé : l’alimentation. Ce que nous consommons quotidiennement influence directement la santé de la peau, sa résistance au stress oxydatif, et sa capacité à se régénérer.
Certains aliments, par leur richesse en micronutriments essentiels, participent activement à ralentir le vieillissement cellulaire, en protégeant les fibres de collagène, en réduisant l’inflammation chronique et en soutenant les fonctions métaboliques cutanées.
Dans une démarche globale de prévention du vieillissement et d’apparition de rides, il est pertinent d’associer traitements médico-esthétiques ciblés et nutrition anti-âge intelligente.
Le vieillissement cutané est lié à deux grands processus le vieillissement intrinsèque, génétiquement programmé et le vieillissement extrinsèque, lié aux agressions environnementales, notamment au stress oxydatif, principal facteur accélérateur du vieillissement visible.
L’alimentation peut agir sur ces deux axes en apportant des antioxydants qui neutralisent les radicaux libres, en fournissant des cofacteurs enzymatiques nécessaires à la réparation tissulaire, en préservant l’équilibre hormonal et métabolique global.
Ce que nous mangeons chaque jour façonne profondément la structure du derme, l’élasticité de la peau, sa luminosité, et sa capacité de régénération. Certains aliments agissent comme de véritables protecteurs cellulaires, capables de ralentir l’apparition des rides, de renforcer les défenses cutanées, et de prévenir le relâchement tissulaire.
À l’inverse, une alimentation déséquilibrée, pro-inflammatoire ou glycotoxique (riche en sucres raffinés, graisses trans, aliments ultra-transformés) favorise l’oxydation cellulaire, la glycation des fibres dermiques et la dégradation précoce des structures cutanées.
Le vieillissement biologique résulte de mécanismes complexes au sein des cellules, qui s’accumulent avec le temps. Parmi eux, quatre processus majeurs sont directement influencés — en bien ou en mal — par notre alimentation : le stress oxydatif, l’inflammation chronique, la glycation, et l’équilibre du microbiote intestinal.
Le stress oxydatif survient lorsqu’il y a un déséquilibre entre les radicaux libres (molécules instables générées notamment par la pollution, les UV, le tabac ou une mauvaise alimentation) et les antioxydants chargés de les neutraliser. Une alimentation riche en antioxydants naturels (vitamine C, E, polyphénols, caroténoïdes…) permet de limiter ces dommages, qui touchent les membranes cellulaires, l’ADN et les protéines structurales de la peau.
L’inflammation chronique de bas grade, également appelée “inflammaging”, est une inflammation silencieuse mais persistante qui favorise la dégénérescence des tissus, accélère la perte de collagène, et affaiblit l’immunité. Elle peut être alimentée par des excès de sucre, de graisses transformées, d’alcool, ou de produits ultra-transformés.
La glycation, quant à elle, est un processus par lequel le sucre se fixe sur les protéines (notamment le collagène et l’élastine), les rendant rigides et dysfonctionnelles. Le résultat est une peau qui perd en élasticité, en tonicité et se ride plus rapidement. Une alimentation à index glycémique bas et pauvre en sucres raffinés limite fortement ce phénomène.
Enfin, le microbiote intestinal, véritable organe à part entière, joue un rôle crucial dans la régulation de l’immunité, de l’inflammation, de l’absorption des nutriments et même dans la production de certaines vitamines. Un déséquilibre du microbiote (dysbiose) peut avoir un impact systémique, accélérant les processus de vieillissement et compromettant l’éclat et la qualité de la peau.
Les fruits rouges (myrtilles, framboises, grenade) sont riches en anthocyanes. La carotte, la patate douce ou les épinards contiennent du bêta-carotène, précurseur de la vitamine A. Le thé vert et le cacao cru sont parmi les sources les plus concentrées en polyphénols.
Ces composés protègent les membranes cellulaires, soutiennent la microcirculation et améliorent la résistance cutanée aux agressions extérieures.
Poissons gras (saumon, sardine, maquereau), huile de colza, de lin, de noix, avocat et oléagineux (noix, amandes, noisettes) sont à privilégier. Ils permettent de renforcer le film hydrolipidique, de prévenir la sécheresse cutanée et d’agir contre le relâchement lié à l’inflammation chronique.
Les effets bénéfiques de l’alimentation sur le vieillissement s’expliquent en grande partie par la richesse en micronutriments protecteurs qu’elle peut offrir.
La vitamine C, présente en abondance dans les agrumes, les poivrons ou les kiwis, est indispensable à la synthèse du collagène, protéine essentielle à la fermeté de la peau. Elle est aussi l’un des antioxydants les plus puissants, neutralisant les radicaux libres responsables du vieillissement cellulaire.
La vitamine E, que l’on retrouve dans les huiles végétales de qualité, l’avocat ou les amandes, agit au niveau des membranes cellulaires, qu’elle stabilise et protège. Elle est souvent associée à la vitamine C pour renforcer l’action antioxydante.
La vitamine A, en particulier sous sa forme de bêta-carotène (carottes, patates douces, épinards), participe activement à la régénération cellulaire. Elle soutient le renouvellement de l’épiderme, améliore la cicatrisation et contribue à une peau lisse et lumineuse.
La vitamine D, présente dans les poissons gras, les œufs et certains champignons, joue un rôle moins connu mais fondamental dans la régulation immunitaire, la différenciation cellulaire et la prévention des inflammations chroniques. Sa carence, fréquente, est associée à un vieillissement accéléré.
Le zinc (huîtres, graines de courge) et le sélénium (noix du Brésil, poissons) complètent cette palette micronutritionnelle en participant à la réparation cellulaire, à la synthèse du collagène, et à la neutralisation des stress oxydatifs.
Certains aliments concentrent à eux seuls plusieurs de ces nutriments protecteurs, ce qui leur vaut le statut de “super-aliments” anti-âge. Sans prétendre à des vertus miracles, leur intégration régulière dans l’alimentation peut apporter un véritable soutien à la longévité cutanée et cellulaire.
Le curcuma, grâce à sa molécule active — la curcumine — possède de puissantes propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes. Pour être bien absorbée, elle doit être associée à une source de lipides et à de la pipérine (poivre noir). Son usage quotidien dans les plats ou sous forme de tisanes contribue à protéger les tissus contre le stress oxydatif.
Le gingembre, stimulant de la circulation et de la digestion, a également des effets anti-inflammatoires reconnus. Il favorise la détoxification et peut aider à maintenir une peau plus nette et plus éclatante.
La spiruline, algue extrêmement riche en protéines, fer, acides aminés, chlorophylle et antioxydants, soutient l’immunité et la vitalité cellulaire. Elle est notamment utile en période de fatigue ou de baisse de tonus.
Le cacao pur, lorsqu’il est consommé sans sucres ajoutés (poudre crue ou chocolat noir à plus de 85 %), est une excellente source de flavonoïdes. Ces derniers améliorent la circulation cutanée, favorisent la production de collagène et protègent la peau des dommages liés aux UV.
L’avocat, enfin, se distingue par sa richesse en graisses mono-insaturées, en vitamine E et en phytostérols. Il nourrit la peau de l’intérieur, améliore sa souplesse et renforce sa barrière lipidique naturelle.
Certains aliments sont pro-vieillissement : ils accélèrent la glycation, augmentent la perméabilité intestinale, entretiennent une inflammation systémique de bas grade, et favorisent l’oxydation cellulaire.
L’objectif n’est pas l’exclusion rigide, mais la limitation raisonnable et consciente, dans une perspective de longévité métabolique et esthétique.
La règle des 80/20 (80 % d’aliments anti-âge, 20 % de tolérance ponctuelle) permet une adhésion durable à une alimentation bénéfique pour la peau.
La qualité des aliments ne suffit pas si leur mode de préparation altère leurs propriétés. En effet, certaines méthodes de cuisson peuvent accélérer le vieillissement cellulaire au lieu de le freiner.
Les cuissons à haute température (grillades, fritures, barbecues, rôtisseries) favorisent la formation de produits de glycation avancée (AGEs), substances qui rigidifient les protéines comme le collagène et l’élastine. Cela se traduit par une peau plus terne, moins souple et plus ridée.
À l’inverse, les cuissons douces — vapeur, à l’étouffée, à basse température — préservent mieux les vitamines, les enzymes et les structures moléculaires sensibles. Elles permettent également une meilleure assimilation des nutriments, sans générer de toxines inutiles.
L’ajout d’épices antioxydantes comme le curcuma, le romarin, l’origan ou le thym permet également de limiter les effets oxydants de la cuisson et d’ajouter une dimension thérapeutique aux plats du quotidien.
Voici un exemple concret de menu équilibré, conçu pour soutenir la peau, l’énergie et la longévité cellulaire :
Petit-déjeuner : smoothie vert à base de kiwi, épinards, citron, graines de chia et eau de coco — riche en vitamine C, fibres, antioxydants et oméga-3 végétaux. Accompagné d’une tartine de pain complet au levain avec purée d’amandes (vitamine E, bon gras, magnésium).
Déjeuner : salade tiède de lentilles, saumon mi-cuit à l’huile d’olive, légumes vapeur (brocolis, carottes) et herbes fraîches. En dessert : un yaourt au lait de brebis avec un filet de miel brut et quelques noix. Ce repas apporte des protéines de qualité, des fibres, des oméga-3, des antioxydants et du zinc.
Collation : thé vert infusé à basse température pour préserver les catéchines, accompagné de myrtilles fraîches et de quelques amandes ou noisettes.
Dîner : soupe maison de légumes racines et verts, œuf mollet, avocat en tranches. Pour terminer : un carré de chocolat noir riche en cacao. Ce dîner léger soutient la détox nocturne, l’apport en micronutriments et évite les pics de glycémie tardifs.
Dans certains cas (fatigue, carence, peau très marquée), un apport complémentaire peut être recommandé, sous forme de : collagène marin hydrolysé, acide hyaluronique oral, zinc, sélénium, vitamine C liposomale, oméga-3 concentrés.
Ces compléments ne remplacent pas une alimentation équilibrée, mais peuvent accélérer la réparation tissulaire ou prolonger l’effet d’un traitement esthétique doux (Skinboosters, mésolift ).
Une alimentation anti-âge bien conduite amplifie les résultats des traitements esthétiques :
En consultation, il est judicieux d’associer un conseil nutritionnel personnalisé au plan de soins esthétiques. Cela participe à une approche préventive cohérente, respectueuse de l’évolution naturelle du visage, et qui répond aux attentes d’une patientèle soucieuse de sa santé globale et d’élégance esthétique à long terme.
Article written by Dr Romano Valeria
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