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Les injections d’acide hyaluronique au niveau des pommettes sont devenues l’un des actes les plus demandés en médecine esthétique. Discret, précis, réversible et non chirurgical, ce traitement permet de redonner du volume au visage, de restaurer une structure harmonieuse, et d’illuminer le regard. Pourtant, la question revient souvent en consultation : est-ce que ce geste me concerne ? Qui peut réellement bénéficier d’une injection des pommettes ?
La réponse, loin d’être binaire, nécessite une analyse fine. Car les indications ne sont pas exclusivement liées à l’âge ou aux rides : elles relèvent de la morphologie, de la perte de volumes, du relâchement cutané, mais aussi du ressenti que chaque patient entretient avec son image. Loin d’être un traitement standard, l’injection des pommettes est un acte sur mesure, qui peut répondre à des motivations variées, à condition d’être bien indiqué et finement réalisé.
L’indication la plus fréquente des injections de pommettes concerne la perte progressive de volume qui survient avec le temps. Le vieillissement du visage ne se limite pas à l’apparition des rides : il touche aussi les tissus en profondeur, en modifiant l’architecture même du visage. Les pommettes, qui sont un point de soutien essentiel, ont tendance à s’aplatir, à perdre leur relief et à céder sous le poids des tissus relâchés.
Ces transformations commencent dès la trentaine, s’accentuent après 40 ans, et deviennent plus marquées autour de 50 ans. La graisse profonde diminue, les ligaments se détendent, l’os malaire lui-même se résorbe lentement. Le visage paraît alors vidé, affaissé, parfois fatigué même lorsque la peau reste lisse. Dans ce contexte, les injections d’acide hyaluronique permettent de rehausser les pommettes, de restaurer la structure centrale du visage, et de redonner une dynamique plus jeune à l’ensemble du visage.
Ce traitement est bénéfique particulièrement pour les femmes et les hommes qui commencent à remarquer un affaissement modéré du visage, sans vouloir recourir à une chirurgie. Il s’adresse aux patients qui souhaitent corriger les signes de l’âge tout en conservant l’expressivité et la singularité de leurs traits.
Les injections au niveau des pommettes ne se limitent pas au traitement des effets du vieillissement. Chez certains patients, jeunes ou non, la projection naturelle de la pommette peut être peu marquée dès l’origine. Il ne s’agit ni d’une anomalie ni d’un défaut, mais d’une variante morphologique qui peut, parfois, déséquilibrer la lecture globale du visage. Un relief insuffisant dans cette zone peut donner une impression de fatigue, de platitude ou de manque de structure, même en l’absence de relâchement cutané.
Dans ce contexte, l’injection répond à une logique d’harmonisation. L’objectif n’est pas de transformer, mais de révéler une architecture sous-jacente, en redessinant avec finesse la ligne malaire et en apportant de la lumière au regard. Le geste reste subtil, mesuré, mais ses effets sont immédiats : le visage gagne en définition, en éclat, en jeunesse, tout en conservant son naturel.
Cette indication concerne aussi bien les femmes que les hommes, le plus souvent entre 25 et 35 ans, mais parfois bien au-delà. Il n’est pas rare qu’un patient découvre tardivement que cette intervention ciblée peut corriger en douceur une gêne ancienne, longtemps perçue comme une fatalité.
L’asymétrie du visage est fréquente. La plupart des visages présentent de légères différences entre le côté droit et le côté gauche. Lorsque cette asymétrie concerne les pommettes — qu’elle soit congénitale, post-traumatique ou simplement naturelle — elle peut perturber l’harmonie du visage et créer un déséquilibre perceptible, notamment à la lumière ou en photographie.
Les injections d’acide hyaluronique permettent, dans ces situations, de corriger une asymétrie de volume avec une grande précision. Le produit est injecté dans le plan profond, au contact de l’os, pour remodeler la structure et rétablir un équilibre entre les deux côtés du visage. Ce geste, à la fois esthétique et morphologique, nécessite une parfaite connaissance de l’anatomie et un sens aigu des proportions. Il s’agit de corriger sans rigidifier, d’équilibrer sans figer.
Cette indication est fréquente chez les patients très attentifs à leur image, qu’ils soient dans la communication, l’art, la mode ou toute profession exposée. Mais elle concerne aussi toute personne qui vit avec une gêne esthétique réelle, et qui souhaite la corriger sans avoir recours à des procédures lourdes.
Une perte de poids rapide ou importante — qu’elle soit volontaire, liée à un régime, une pathologie ou un changement de mode de vie — s’accompagne souvent d’une fonte des volumes du visage. Chez les personnes naturellement minces, ou celles ayant perdu beaucoup de poids, le tiers moyen du visage peut paraître creusé, vidé, durci.
Dans ce cadre, les injections au niveau des pommettes sont particulièrement indiquées pour adoucir et redéfinir les traits. Elles permettent de restaurer une courbe plus harmonieuse, une structure plus pleine, tout en respectant l’identité du visage et sans en altérer les expressions naturelles. Ce traitement est souvent très apprécié des patientes sportives ou anciennes patientes post-bariatriques, qui souhaitent effacer l’aspect « fatigué » d’un visage aminci.
Il s’agit là d’un traitement de restauration, réalisé par des injections profondes, avec des produits adaptés à la morphologie du patient. Comme toujours, la priorité est donnée à la justesse du geste, pour retrouver un visage plein de vie, sans excès ni caricature.
Contrairement aux idées reçues, les injections de pommettes ne concernent pas uniquement les femmes. De plus en plus d’hommes consultent aujourd’hui pour restructurer leur visage, corriger une perte de volume ou harmoniser leur profil. Chez l’homme, la projection malaire donne une impression de force et de structure. Lorsqu’elle s’efface, le visage paraît plus fatigué, voire plus âgé.
Les techniques d’injection sont adaptées à la morphologie masculine : le volume est projeté différemment, la ligne malaire est plus droite, le produit injecté avec parcimonie. L’objectif n’est pas de féminiser les traits, mais au contraire de renforcer une structure existante affaiblie par le temps ou la fonte graisseuse. Cette demande s’inscrit souvent dans une recherche de confiance en soi, dans un contexte professionnel exigeant ou à un moment clé de la vie.
L’un des grands atouts des injections de pommettes, c’est leur capacité à s’adapter à chaque étape de la vie. Ce traitement n’a rien de figé : il peut être initié à différents âges, pour des raisons variées, et évoluer en douceur avec le visage du patient. À 30 ans, on peut simplement souligner un relief encore discret ; à 45 ans, apporter un soutien au visage ; à 55 ans, restaurer les volumes dans une approche plus globale du vieillissement.
Cette souplesse est essentielle. Elle permet d’éviter les excès, d’ajuster les gestes au fil du temps, et de respecter le rythme propre à chaque visage. Bien encadrées sur le plan médical, avec un suivi attentif, les injections des pommettes deviennent un outil précieux — à la fois préventif et correctif — au service d’une médecine esthétique moderne, mesurée et respectueuse.
Si les injections de pommettes peuvent s’adresser à un large éventail de patients, il est essentiel de rappeler qu’elles ne conviennent pas à tous. Certaines situations cliniques ou esthétiques doivent conduire à différer le traitement, à le modifier, ou à ne pas le réaliser.
Sur le plan médical, les contre-indications absolues incluent les infections cutanées actives sur la zone à traiter, les maladies auto-immunes en phase inflammatoire, certaines pathologies chroniques non stabilisées,. De même, les femmes enceintes ou allaitantes ne doivent pas recevoir d’injection esthétique, par principe de précaution.
Mais au-delà des considérations purement médicales, il existe aussi des contre-indications d’ordre morphologique ou psychologique. Un visage présentant un relâchement cutané très avancé, sans support sous-jacent, répondra mal à une injection de pommettes. Dans ce cas, une autre approche – comme le lifting chirurgical ou les injections de Sculptra– pourra être plus adaptée. Insister sur l’injection dans ce contexte exposerait le patient à une déception, voire à une altération de son expression naturelle.
Il faut aussi se méfier des attentes irréalistes. Un patient convaincu que des injections corrigeront intégralement un ovale affaissé, ou transformeront ses traits en un idéal fantasmé, n’est pas un bon candidat. Le rôle du médecin est alors de reformuler la demande, et parfois de refuser avec bienveillance, lorsqu’aucune indication ne peut être posée de manière responsable.
En définitive, savoir à qui ne pas proposer un traitement est aussi important que savoir à qui le proposer. Cette rigueur participe à la qualité du soin, à la confiance du patient, et à la réputation du médecin.
Chaque visage est unique, chaque patient a sa propre histoire, ses attentes, ses perceptions. C’est pourquoi la consultation initiale revêt une importance décisive dans l’évaluation de l’indication.
Lors de cette rencontre, le médecin procède à une analyse morphologique complète : il examine la structure osseuse, la répartition des volumes, la qualité de la peau, la dynamique du visage en mouvement, et la symétrie des traits. Cette observation ne se limite pas à une vision statique : elle prend en compte la lumière, les expressions, le vieillissement en cours ou à venir.
Mais au-delà du regard clinique, la consultation est aussi un espace d’écoute. Le patient y exprime ses motivations, ses gênes, parfois ses complexes, ou simplement une envie de prévention. Le médecin a pour rôle de traduire cette parole en une stratégie cohérente, fondée sur des indications médicales objectives. Il peut aussi être amené à reformuler la demande, à expliquer ce qui est réalisable, ce qui ne l’est pas, et ce qui serait inapproprié.
Dans le cas des injections de pommettes, cette étape permet de vérifier si la demande relève d’une correction volumétrique justifiée, ou d’une attente inadéquate. Le médecin peut ainsi déterminer si le patient est un bon candidat, quel produit utiliser, en quelle quantité.
C’est dans ce dialogue entre savoir médical et écoute sincère que se construit un acte esthétique réussi. Il ne s’agit pas d’injecter systématiquement, mais de comprendre, d’évaluer et de proposer un traitement sur mesure, pensé dans la durée.
Article written by Dr Romano Valeria
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