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Les injections d’acide hyaluronique dans les pommettes sont aujourd’hui l’un des actes les plus pratiqués en médecine esthétique. Ce traitement, rapide et efficace, permet de restaurer les volumes du visage, d’améliorer la projection du relief malaire et d’obtenir un effet liftant naturel, sans chirurgie.
Mais une question revient fréquemment chez les patients, en particulier ceux qui n’ont jamais eu recours à des injections : est-ce un acte douloureux ?
Vous découvrirez dans ce texte comment se déroule une séance, quels sont les dispositifs mis en place pour réduire l’inconfort, et ce que vous pouvez réellement attendre en termes de douleur avant, pendant et après l’intervention.
La région des pommettes se situe au niveau du massif malaire, sur une base osseuse relativement profonde. Comparée à d’autres zones du visage comme les lèvres ou les sillons nasogéniens, elle présente moins de terminaisons nerveuses sensorielles, ce qui rend les injections globalement mieux tolérées.
Cependant, certaines sensations peuvent être ressenties :
Il ne s’agit donc pas d’un acte douloureux au sens strict, mais plutôt d’un geste pouvant provoquer un inconfort ponctuel, bien maîtrisé lorsqu’il est réalisé dans de bonnes conditions.
La majorité des acides hyaluroniques utilisés en médecine esthétique contiennent aujourd’hui de la lidocaïne, un anesthésique local intégré directement au gel. Ce composant agit dès les premières secondes d’injection pour engourdir localement la zone traitée.
Ainsi la douleur est progressivement atténuée au fil de la séance, la tolérance au geste s’améliore au fur et à mesure, le patient reste détendu et rassuré, même pour un traitement plus long.
Certains patients sensibles décrivent une simple gêne ou un effet de « pression sourde », sans véritable douleur aiguë.
Avant chaque injection, plusieurs mesures sont prises pour optimiser le confort du patient :
La canule permet également d’injecter plusieurs endroits à partir d’un seul point d’entrée, en limitant les contacts avec les structures nerveuses et les vaisseaux — réduisant ainsi non seulement la douleur, mais aussi les risques de bleus et de gonflements post-acte.
Dans les heures qui suivent les injections des pommettes, les sensations rapportées par les patients sont généralement modérées et transitoires. Il peut s’agir de :
Ces effets disparaissent spontanément en quelques jours, et sont facilement soulagés par :
En pratique, la grande majorité des patients ne ressent aucune douleur significative après les injections et reprennent leur activité normale immédiatement.
Il est important de rappeler que la perception de la douleur varie d’un patient à l’autre, selon plusieurs critères :
Un médecin expérimenté saura adapter sa méthode, son rythme d’injection, et choisir les instruments les plus appropriés pour assurer une séance sereine et respectueuse du confort du patient.
Dans la très grande majorité des cas, aucune anesthésie n’est nécessaire pour les injections des pommettes.
Cependant, pour les patients très sensibles, anxieux, ou ayant eu de mauvaises expériences passées, il est possible d’envisager :
Le dialogue préalable avec le médecin est essentiel pour anticiper et adapter la prise en charge, afin que l’expérience reste positive et rassurante.
Toutes les injections ne se valent pas en matière de confort. La technique utilisée a un impact direct sur la sensation perçue par le patient au moment de l’injection des pommettes.
En médecine esthétique, deux outils principaux peuvent être utilisés :
De plus, le plan d’injection joue un rôle essentiel :
En cabinet, le docteur adapte toujours la technique à la morphologie et à la sensibilité du patient : l’objectif est un traitement précis, efficace, et aussi indolore que possible.
La douleur est un phénomène multifactoriel. Au-delà du geste médical lui-même, l’état émotionnel du patient influence fortement la façon dont le corps perçoit et amplifie les sensations.
Un patient détendu, confiant, informé de chaque étape du traitement, ressent généralement moins d’inconfort. À l’inverse, le stress, l’anxiété ou une mauvaise expérience passée peuvent abaisser le seuil de tolérance à la douleur, amplifier les sensations normales (pression, tiraillement), déclencher une hypervigilance sensorielle, souvent interprétée comme de la douleur.
Il est fondamental de créer un climat de confiance et de calme avant l’acte. Cela passe par un temps d’échange préalable pour répondre à toutes les questions du patient, une explication claire des sensations attendues, une installation confortable et respectueuse du rythme du patient.
Une approche bienveillante et personnalisée permet souvent de transformer une appréhension initiale en une expérience très bien vécue.
Même si les injections des pommettes sont généralement très bien tolérées, certains profils de patients peuvent présenter une sensibilité accrue. Il est essentiel d’en tenir compte pour adapter le protocole et garantir un confort optimal.
Les principaux cas à considérer :
Dans ces situations, plusieurs solutions existent : prolonger le temps de pose de la crème anesthésiante, injecter plus lentement, utiliser une canule, rassurer davantage pendant la séance.
Le but est toujours de proposer un protocole ajusté à la physiologie et au vécu du patient, pour une expérience aussi sereine que possible.
C’est une question fréquente : « Est-ce que je vais sentir quelque chose ? »
Et la réponse est souvent plus rassurante qu’on ne le pense : oui, il est parfaitement possible de ne rien ressentir du tout — ou seulement une pression très légère — pendant l’injection des pommettes.
Pourquoi ?
De nombreux patients décrivent l’injection comme « moins désagréable qu’une prise de sang », « totalement indolore », « surprenamment rapide et confortable ».
Bien sûr, chaque personne est différente, mais avec un bon accompagnement, une préparation correcte et des techniques modernes, l’absence totale de douleur est tout à fait courante.
Article written by Dr Romano Valeria
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