Home » Infographic » The difference between under-eye bags and dark circles: how can you tell them apart?
Le contour des yeux reflète rapidement les signes de fatigue, de stress et de vieillissement. Il n’est pas toujours simple de comprendre l’origine exacte de ce qui alourdit et assombrit cette zone si délicate du visage. S’agit-il de simples dark circles ou de poches sous les yeux ? Ces deux problématiques esthétiques sont souvent confondues, alors qu’elles diffèrent tant par leur origine que par les solutions adaptées pour les corriger.
Comprendre la différence entre cernes et poches est essentiel pour choisir le traitement le plus efficace et retrouver un regard frais, lumineux et reposé.
Le cerne se manifeste par une coloration ou un creux de la zone située sous l’œil, donnant un aspect fatigué au look. On distingue plusieurs types de cernes, chacun ayant des causes bien spécifiques :
Les principaux signes sont une coloration sombre sous les yeux, un regard creusé et marqué par la fatigue, ainsi qu’une peau fine laissant apparaître les vaisseaux sanguins.
Contrairement aux cernes, les poches sous les yeux correspondent à un gonflement de la paupière inférieure, formé par une accumulation de graisse ou de liquide. Elles sont généralement plus visibles au réveil et peuvent s’estomper au cours de la journée, mais lorsqu’elles deviennent chroniques, elles sont le signe d’un relâchement cutané ou d’un affaiblissement des muscles périoculaires.
0Il existe deux types de poches :
Les manifestations principales sont : gonflement permanent ou temporaire sous les yeux ; poche visible, même sans coloration sombre ; sensation de lourdeur au niveau de la zone orbitaire.
Cernes et poches sont souvent confondus, mais leur origine et leur apparence sont distinctes. Pour les distinguer, quelques observations simples peuvent être utiles.
Lorsqu’une pression légère est exercée sur la paupière inférieure, une coloration qui s’estompe momentanément correspond le plus souvent à un cerne vasculaire. Si, en revanche, la coloration reste inchangée et que le creux reste visible, il s’agit plutôt d’un cerne creux ou pigmentaire. La présence d’un relief ou d’un gonflement constant, même en position allongée, traduit quant à elle une poche sous les yeux.
L’évolution au fil de la journée apporte également un indice : les poches, liées à une accumulation de liquide, sont plus volumineuses au réveil puis s’atténuent, tandis que les cernes persistent du matin au soir, indépendamment de la posture.
La correction des cernes repose avant tout sur l’identification de leur nature.
Lorsqu’ils sont creux, liés à une perte de volume sous-orbitaire, l’injection d’hyaluronic acid reste la technique de référence. Elle permet de combler subtilement le sillon et de restituer un regard plus harmonieux.
Les cernes pigmentaires, quant à eux, répondent mieux à des gentle peels, à certains lasers dépigmentants ou à des soins enrichis en actifs éclaircissants tels que la vitamine C ou la niacinamide.
Enfin, les cernes vasculaires, souvent dus à une microcirculation déficiente, peuvent être atténués grâce à la mesotherapy, qui stimule le réseau capillaire et redonne de l’éclat à la zone périorbitaire.
Les poches sous les yeux nécessitent une approche spécifique selon leur origine. Les poches aqueuses, accentuées par la rétention d’eau, peuvent être réduites par une meilleure hygiène de vie, incluant une diminution de l’apport en sel, une hydratation adaptée et un sommeil de qualité. Le drainage lymphatique manuel ou l’application de soins cosmétiques à l’action décongestionnante, souvent formulés à base de caféine ou d’extraits végétaux, renforcent cette amélioration. Les poches graisseuses, plus profondes et persistantes, relèvent en revanche d’une prise en charge chirurgicale par blépharoplastie inférieure, qui permet de retirer l’excès graisseux et de retendre la peau. En alternative, certains peelings et lasers fractionnés offrent une amélioration modérée de la tonicité cutanée et peuvent contribuer à atténuer légèrement leur volume.
L’équilibre hormonal exerce une influence déterminante sur la santé et l’apparence de la peau, en particulier au niveau fragile du contour des yeux. Les variations de certaines hormones modifient directement la rétention d’eau, la microcirculation et la qualité des tissus cutanés, ce qui explique en grande partie l’accentuation des cernes ou des poches avec l’âge ou en période de déséquilibre physiologique.
Le cortisol, hormone du stress, s’élève de manière significative lors de périodes prolongées de tension psychologique. Son excès perturbe la circulation sanguine et lymphatique, favorise la stagnation des liquides sous les yeux et contribue à l’apparition de poches aqueuses. Il accélère également la dégradation du collagène et de l’élastine, deux protéines essentielles au maintien de la fermeté cutanée, accentuant ainsi le creusement des cernes et le relâchement de la peau.
Chez la femme, la chute des œstrogènes au moment de la ménopause entraîne une perte d’hydratation, une diminution de la synthèse du collagène et un affinement progressif du derme. Ces modifications rendent les cernes plus visibles et accentuent la saillie des poches graisseuses.
Chez l’homme, la baisse progressive de la testostérone liée à l’andropause se traduit par une réduction de la densité cutanée et une fonte des volumes graisseux sous-orbitaires. Le regard paraît alors plus creusé, fatigué et vieilli, reflet direct de cette évolution hormonale.
La ménopause chez la femme et l’andropause chez l’homme sont des étapes clés de la vie au cours desquelles les bouleversements hormonaux accélèrent le vieillissement cutané. Ces périodes favorisent une perte notable de tonicité et d’élasticité de la peau, rendant le contour des yeux plus vulnérable à l’apparition des cernes et des poches. À cela s’ajoutent les effets du stress chronique. Bien au-delà de ses répercussions psychologiques, un stress prolongé agit directement sur l’organisme en perturbant les fonctions cellulaires et en accélérant le vieillissement de la peau, en particulier dans la zone fragile du contour des yeux.
Avec le temps, des transformations physiologiques inéluctables affectent la structure du visage, et plus particulièrement la zone périorbitaire, considérée comme l’une des plus fragiles. Dès l’âge de vingt-cinq ans, la production de collagène commence à diminuer progressivement. Cette réduction s’accentue avec les années et entraîne une perte de fermeté et d’élasticité cutanée. La peau du contour des yeux s’affine, perd en résistance et se révèle plus vulnérable à l’apparition des cernes et des poches.
Parallèlement, les compartiments graisseux situés sous les yeux se résorbent ou migrent, ce qui accentue la formation des cernes creux et des poches graisseuses. Cette modification des volumes crée une rupture dans la continuité des courbes naturelles du visage, donnant au regard une expression plus creusée et fatiguée.
Enfin, la peau et les muscles périoculaires perdent progressivement leur tonicité. Ce relâchement favorise la descente des tissus et contribue à l’apparition de poches visibles sous les yeux, renforçant encore l’impression de vieillissement du regard.
Le contour de l’œil constitue l’une des zones les plus fragiles du visage. Son épiderme, extrêmement fin — à peine 0,5 millimètre d’épaisseur — offre peu de protection face aux agressions extérieures et aux variations physiologiques. Cette finesse cutanée rend la zone particulièrement vulnérable aux phénomènes de relâchement, de pigmentation et de perte de volume.
À cette fragilité anatomique s’ajoute une sollicitation constante : chaque jour, les yeux effectuent des milliers de micro-mouvements liés au clignement, aux expressions du visage et aux contractions musculaires. Cette activité répétée fragilise les tissus de soutien et accélère l’apparition des fine lines et des marques de fatigue.
Enfin, la circulation sanguine et lymphatique y demeure plus lente que dans d’autres régions du visage. Ce ralentissement favorise la rétention d’eau et l’accumulation de toxines, responsables de la formation de poches et de cernes. La combinaison de ces facteurs explique pourquoi la zone périorbitaire est souvent la première à trahir les signes de fatigue, de stress ou de vieillissement.
Si certains facteurs responsables des cernes et des poches sont inévitables, de nombreux gestes du quotidien peuvent les aggraver.
Le sommeil, par exemple, joue un rôle déterminant. Dormir sur le ventre ou avec la tête trop basse favorise la rétention d’eau et ralentit le drainage lymphatique, ce qui accentue l’aspect gonflé du contour de l’œil au réveil. Une position sur le dos, avec la tête légèrement surélevée, permet au contraire de limiter ce phénomène.
L’hydratation du contour de l’œil constitue également un point essentiel. Cette zone, naturellement pauvre en glandes sébacées, se déshydrate rapidement. Négliger son hydratation fragilise la peau, accentue les ridules et rend les cernes plus marqués. L’application quotidienne d’un soin spécifique, enrichi en acide hyaluronique, en peptides et en vitamines antioxydantes, aide à préserver l’élasticité et la luminosité du regard.
L’usage de cosmétiques inadaptés ou trop agressifs représente un autre facteur aggravant. Certains démaquillants irritent et fragilisent cette zone délicate, surtout lorsqu’ils sont associés à des gestes brusques ou à des frottements répétés. Une barrière cutanée altérée favorise l’inflammation cela peut accentuer les cernes pigmentaires ou vasculaires. Pour protéger efficacement la peau, il est recommandé de choisir des formules spécifiquement conçues pour le contour des yeux : textures légères et rafraîchissantes le matin pour dynamiser le regard, soins plus riches et nourrissants le soir afin de favoriser la régénération nocturne.
Bien que souvent confondues, les poches sous les yeux et les cernes relèvent de mécanismes différents et nécessitent des traitements adaptés. Un diagnostic précis, réalisé par un médecin, permet d’orienter vers la solution la plus efficace et d’éviter les erreurs de prise en charge.
Selon la situation, plusieurs solutions existent pour redonner éclat et harmonie au regard. Les techniques de médecine à visée esthétique non invasives permettent d’obtenir des résultats visibles et naturels. Dans les cas plus marqués, la chirurgie esthétique reste une option efficace et durable. Quelle que soit l’approche retenue, l’objectif demeure le même : atténuer les signes de fatigue et restaurer la luminosité d’un regard reposé.
Article written by Dr Romano Valeria
SHARE THIS ARTICLE ON