À PARTIR DE QUEL ÂGE PEUT-ON ENVISAGER UN LIFTING MÉDICAL ?

Lifting médical à Genève

Le visage évolue lentement, au fil du temps, sous l’effet de facteurs génétiques, hormonaux et environnementaux. Les premiers signes du vieillissement n’apparaissent pas subitement : ils s’installent progressivement, souvent de façon imperceptible, jusqu’à ce que l’on remarque un ovale moins défini, des pommettes qui perdent de leur galbe, ou une impression de fatigue sans cause.
Face à cette évolution, de plus en plus de patients — parfois dès la trentaine — s’interrogent sur le moment opportun pour envisager un lifting medico.
Mais faut-il attendre que le visage se soit affaissé ? Est-il pertinent de commencer très tôt, dans une logique de prévention ? Et surtout, à partir de quel âge cette approche est-elle réellement justifiée d’un point de vue médical ?
La réponse ne se résume pas à un chiffre. Elle dépend de l’anatomie du visage, de son rythme de vieillissement, de la génétique, du style de vie, et surtout de l’analyse clinique.

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Le lifting médical : un geste préventif ou correctif ?

Le lifting médical regroupe un ensemble de techniques non chirurgicales visant à restaurer les volumes du visage, à redessiner ses traits naturels et à ralentir l’effet du relâchement, sans incision ni anesthésie générale. Contrairement au lifting chirurgical, il ne s’agit pas de traiter un excès de peau, mais d’agir en profondeur, de façon douce et progressive, par le biais d’injections :  acido ialuronico, induttori di collagene, et, parfois, traitements complémentaires comme la radiofréquence ou les laser.
Selon le moment auquel il est pratiqué, le lifting médical peut être préventif (agir avant que les signes ne s’installent) ou correctif (restaurer un soutien déjà affaibli). L’âge à partir duquel on peut y recourir dépend donc du but recherché.

Premiers signes du relâchement : quand sont-ils visibles ?

Le relâchement cutané commence bien avant qu’il ne soit visible à l’œil nu. Dès 25-30 ans, la production de collagène diminue, la densité du derme se réduit et les volumes profonds du visage commencent à se modifier. Cette évolution est souvent silencieuse pendant plusieurs années.
Chez certaines personnes — en particulier celles ayant un visage fin ou une peau naturellement peu épaisse — les signes précoces de déstructuration peuvent apparaître dès 35 ans : perte de définition de l’ovale, pommettes qui s’aplatissent, légers creux temporaux, apparition des bajoues, cernes plus marqués.
À ce stade, le lifting médical peut déjà être envisagé, non pas pour corriger, mais pour soutenir les structures du visage, prévenir le glissement de la graisse, et améliorer la qualité de la peau.

Indication du lifting médical

Fixer un âge précis pour un lifting médical serait réducteur. Ce qui détermine le bon moment, ce ne sont ni l’âge, ni des critères esthétiques arbitraires, mais une évaluation clinique complète du visage :

  • Quelle est l’élasticité de la peau ?
  • Les volumes profonds sont-ils encore en place ?
  • Les ligaments sont-ils détendus ?
  • Les traits ont-ils commencé à être moins définis ?
  • Le patient se reconnaît-il encore dans son visage ?

Ces éléments permettent d’établir le bon timing pour intervenir, avec des techniques adaptées à chaque stade du vieillissement. Le médecin doit poser une indication réfléchie, établir un plan cohérent et s’interdire tout traitement excessif lorsqu’il n’est pas nécessaire.

Y a-t-il un âge minimum pour commencer un lifting médical ?

En théorie, un lifting médical peut être envisagé dès 30 ans, mais uniquement dans des situations précises. L’objectif n’est pas d’injecter sans nécessité, mais d’agir lorsqu’un terrain anatomique ou génétique justifie une prévention active.
Cela concerne par exemple un relâchement précoce, une perte de poids importante ayant modifié les volumes du visage, ou encore une prédisposition familiale au vieillissement prématuré.
Dans ces cas, une prise en charge anticipée permet de préserver l’architecture du visage avant qu’elle ne se déforme visiblement. L’intervention doit alors rester très mesurée, respectueuse de la structure naturelle et réalisée sans ajout artificiel de volume.

Quel lifting à partir de 35-40 ans ?

LLa plupart des patients consultent pour un lifting médical entre 35 et 45 ans. C’est souvent à cette période que les premiers signes de relâchement apparaissent : encore discrets, mais déjà perceptibles. Le visage semble plus fatigué, moins tonique, parfois alourdi.
Cette tranche d’âge constitue un moment privilégié pour intervenir avec des techniques douces et progressives : injections de soutien au niveau des pommettes et du menton, correction légère des volumes perdus, stimulation de la production de collagène grâce aux inducteurs de collagène.
Réalisé à ce stade, le lifting médical offre des résultats subtils, naturels et durables, sans que l’entourage ne soupçonne une intervention. En agissant en profondeur, il ralentit la descente des tissus et aide à préserver la jeunesse du visage pour de nombreuses années.

Quel lifting après 45 ans ?

À partir de 45-50 ans, le relâchement est généralement plus marqué : les bajoues sont visibles, l’ovale est moins net, le cou commence à se relâcher, les pommettes et les tempes se sont creusées. À ce stade, le lifting médical n’est plus préventif, mais correctif. Il est une alternative au lifting chirurgical.
Dans certains cas, une prise en charge plus globale s’impose. Elle s’appuie sur un plan de traitement construit sur plusieurs séances et associe différentes actions : redonner du volume en profondeur, repositionner les points d’appui du visage et corriger l’affaissement du tiers inférieur.
Lorsqu’il est réalisé avec précision, ce protocole peut aboutir à un résultat comparable à celui d’un lifting chirurgical, ce qui permet d’éviter le recours à la chirurgie. À condition que la qualité de la peau soit suffisante et que les objectifs soient clairement définis, le lifting médical permet ainsi de retrouver une structure faciale ferme et harmonieuse, avec un effet durable et naturel.

Quel lifting à 50 ans ?

À 50 ans, le visage entre dans une phase de transition nette. La perte de collagène est accélérée, les volumes s’affaissent davantage, les traits se durcissent, et les premiers signes d’un relâchement marqué apparaissent. Le sillon nasogénien s’approfondit, les bajoues deviennent visibles, et l’ovale du visage commence à perdre sa définition.
Le lifting médical est tout à fait indiqué à cet âge, à condition que la qualité de la peau soit encore satisfaisante. L’objectif n’est plus simplement préventif : il s’agit de corriger une perte de soutien structurel, en restaurant les volumes profonds (pommettes, tempes, menton), en redéfinissant les lignes de tension du visage, et parfois en travaillant aussi la qualité de la peau.
Des produits plus structurants (acide hyaluronique à haut pouvoir volumateur, hydroxyapatite de calcium, acide polylactique) peuvent être utilisés, selon les zones. Le résultat attendu est un visage plus ferme, redynamisé, mais toujours naturel.
À 50 ans, une prise en charge médicale bien conduite peut éviter ou différer le recours à la chirurgie, à condition d’avoir des attentes réalistes et un suivi régulier.

Quel lifting à 60 ans ?

À 60 ans, le visage a généralement subi des transformations plus importantes : affaissement du tiers inférieur, creusement marqué de la partie centrale du visage, fonte graisseuse, modification osseuse et relâchement du cou. La peau est souvent plus fine, plus sèche, et a perdu une partie de son élasticité.
À cet âge, le lifting médical demeure envisageable, mais il doit être proposé avec discernement. Son efficacité repose largement sur la qualité des tissus encore présents. Lorsque la peau conserve une certaine tonicité, les injections permettent de redonner du galbe aux pommettes, de restaurer les volumes et de redessiner un ovale plus net, le tout sans avoir recours à la chirurgie.
Cependant, si le relâchement est trop avancé ou si l’excès cutané est trop important, le lifting chirurgical devient souvent l’option la plus cohérente. Un lifting cervico-facial, réalisé par un chirurgien expérimenté, permet alors de repositionner les tissus profonds, de retendre la peau de manière naturelle, et de traiter le cou.
Un médecin expérimenté pourra parfois proposer une stratégie combinée : un lifting chirurgical léger, complété par des injections pour optimiser les volumes, afin d’obtenir un résultat équilibré et durable.

Quel lifting à 70 ans ?

À partir de 70 ans, la prise en charge du relâchement du visage doit être personnalisée, progressive et adaptée à l’état général du patient comme à ses attentes. Le vieillissement se manifeste alors de manière très variable : certains visages présentent encore une bonne tenue des tissus, tandis que d’autres présentent un affaissement marqué associé à une perte musculaire, osseuse et cutanée.
Le lifting médical reste possible dans certaines situations, mais ses limites doivent être clairement définies. Il ne permet pas de corriger un relâchement majeur ni de retirer un excès cutané important. En revanche, il peut améliorer la densité de la peau, apporter un soutien ciblé au niveau des pommettes, des tempes ou du menton, et corriger certains creux grâce à l’utilisation de produits peu volumateurs et bien tolérés.
Chez un patient en bonne santé, un lifting chirurgical peut également être proposé à 70 ans ou même plus tard.
Quel que soit l’âge, l’essentiel est l’adéquation entre l’état du visage, la vitalité du patient et la cohérence du geste thérapeutique choisi.

Foto del medico Valeria Romano a Ginevra

Articolo scritto dalla Dott.ssa Romano Valeria

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