QUALI SONO I CRITERI PER ESSERE UN BUON CANDIDATO ALLA TOSSINA BOTULINICA CONTRO LA SUDORAZIONE ECCESSIVA ?

Trattare la sudorazione eccessiva 

L’iperidrosi, ou transpiration excessive, peut constituer une gêne importante dans la vie quotidienne, tant sur le plan fonctionnel que psychologique. Lorsqu’elle est localisée aux aisselles, primaire et résistante aux traitements conventionnels, l’injection de tossina botulinica constitue une alternative thérapeutique efficace, validée et bien tolérée. Toutefois, ce traitement ne convient pas à tous.
Il apparaît donc primordial de définir avec précision les critères de sélection des candidats au traitement par toxine botulinique dans l’hyperhidrose, afin d’en optimiser l’efficacité tout en garantissant la sécurité de l’acte médical.

Contenuti

Un’iperidrosi localizzata, confermata e resistente ai trattamenti di prima linea

Le premier critère fondamental est la présence d’une hyperhidrose localisée primaire – c’est-à-dire non liée à une maladie sous-jacente – et suffisamment gênante pour impacter la qualité de vie. La toxine botulique est indiquée en cas de hyperhidrose axillaire (aisselles) primaire.
Prima di considerare un trattamento con tossina botulinica, si raccomanda che il paziente ricorra preliminarmente a terapie di prima linea, come antitraspiranti a base di sali di alluminio o ionoforesi. In caso di efficacia insufficiente o intolleranza, le iniezioni di tossina botulinica costituiscono allora un’alternativa terapeutica pertinente.

Disagio funzionale e/o sociale significativo

La sévérité de l’hyperhidrose ne se mesure pas uniquement à la quantité de sueur produite, mais aussi à son retentissement sur la vie du patient. Un bon candidat à la toxine botulique est souvent une personne chez qui la transpiration excessive interfère avec :

  • L’activité professionnelle (stress de performance, relations interpersonnelles).
  • Vita sociale o affettiva (disagio in società, paura del contatto, ritiro su se stessi).
  • Abitudini vestimentarie (macchie visibili, necessità di cambiarsi frequentemente).
  • Le confort général (sensation constante d’humidité, irritation cutanée).

Des échelles d’évaluation comme le HDSS (Hyperhidrosis Disease Severity Scale) peuvent être utilisées en consultation pour objectiver cette gêne. Un score élevé sur cette échelle est un bon indicateur pour proposer un traitement par toxine botulique.

Buona salute generale e assenza di controindicazioni

Il trattamento con tossina botulinica è generalmente ben tollerato, ma non è indicato per tutti i pazienti. Alcune controindicazioni mediche devono essere rigorosamente escluse durante la valutazione preliminare al trattamento :

  • Gravidanza e allattamento : per precauzione, le iniezioni sono controindicate durante questi periodi.
  • Allergia nota a uno qualsiasi dei componenti del prodotto.
  • Malattie neuromuscolari, come miastenia, sindrome di Lambert-Eaton o sclerosi laterale amiotrofica (SLA), per le quali la tossina botulinica può aggravare i sintomi.
  • Infezione cutanea o dermatite attiva nella zona da trattare.

Una valutazione clinica rigorosa permette di verificare l’assenza di questi elementi. Il medico si assicura inoltre dell’assenza di iperidrosi secondaria, che richiederebbe un altro tipo di trattamento.

Aspettative realistiche e buona adesione

Un bon candidat à la toxine botulique est aussi une personne informée et motivée, qui comprend le mode d’action du traitement, ses bénéfices, ses limites, ainsi que la nécessité de répéter le traitement tous les six mois. Contrairement à certaines idées reçues, la toxine botulique ne supprime pas définitivement la transpiration : son effet est temporaire, avec une efficacité moyenne de 4 à 6 mois selon la zone traitée.
Il est donc important que le patient :

  • Accetti la necessità di rinnovare periodicamente il trattamento.
  • Non cerchi un effetto sistemico o generalizzato, poiché la tossina botulinica agisce in modo locale e mirato nella zona in cui viene iniettata.
  • Sia disposto a rispettare le indicazioni post-iniezione, in particolare evitare sport, massaggi o calore intenso nelle ore successive al trattamento.

Questo profilo collaborativo favorisce una gestione ottimale e un’elevata soddisfazione terapeutica.

Profil type d’un bon candidat à la toxine botulique contre l’hyperhidrose

En résumé, un bon candidat à la toxine botulique est généralement :

  • Di età superiore ai 18 anni.
  • In buona salute generale, senza patologie neurologiche o controindicazioni.
  • Présentant une hyperhidrose axillaire primaire avérée, persistante et résistante aux traitements classiques.
  • Manifestando un disagio funzionale o sociale evidente.
  • Con aspettative realistiche sugli effetti e sulla durata del trattamento.
  • Pronto a seguire il protocollo medico e le raccomandazioni post-trattamento.

toxine botulique vs autres traitements de l’hyperhidrose – dans quels cas est-elle préférable ?

Le recours à la toxine botulique dans le traitement de l’hyperhidrose axillaire primaire ne doit pas être envisagé comme l’unique solution, mais comme une étape thérapeutique rationnelle, souvent proposée après l’échec d’autres traitements moins invasifs ou moins coûteux.
Les antiperspirants à base de sels d’aluminium hexahydraté (souvent à 20 %) constituent le traitement de première intention. Ils agissent en obstruant temporairement les canaux sudoripares. Bien qu’efficaces chez certains patients, ces produits présentent plusieurs limites : irritations cutanées fréquentes, efficacité variable selon la zone (inefficace sur les mains ou les pieds), effet transitoire, souvent limité à quelques heures.
L’ionophorèse consiste à faire passer un courant électrique de faible intensité à travers la peau immergée dans l’eau, afin de bloquer temporairement l’activité des glandes sudoripares. Efficace principalement sur les mains et les pieds, cette méthode nécessite des séances répétées (souvent plusieurs fois par semaine), une grande rigueur de la part du patient ainsi que l’utilisation d’un matériel spécifique.
En comparaison, le traitement par toxine botulinique procure une amélioration significative avec une fréquence d’injection d’environ une fois tous les 5 à 6 mois, ce qui le rend plus compatible avec les contraintes de la vie quotidienne et professionnelle.
Certains médecins prescrivent des anticholinergiques (glycopyrrolate, oxybutynine) en cas d’hyperhidrose diffuse ou résistante. Leur efficacité peut être correcte, mais ils entraînent souvent des effets secondaires gênants : sécheresse buccale sévère, troubles visuels, constipation, troubles de la concentration ou somnolence.
La toxine botulique, en tant que traitement à action locale, permet d’éviter les effets systémiques tout en assurant un soulagement ciblé et prévisible.
Dans les cas les plus extrêmes d’hyperhidrose, une sympathectomie thoracique endoscopique peut être envisagée. Cette procédure chirurgicale vise à sectionner les fibres nerveuses responsables de la sudation excessive. Si elle peut être efficace, elle présente plusieurs risques : sudation compensatrice (souvent sévère) sur d’autres parties du corps, douleurs thoraciques persistantes, pneumothorax ou complications neurologiques.
La toxine botulique est donc nettement préférable avant d’envisager toute solution invasive ou irréversible, notamment en raison de son caractère temporaire, réversible et personnalisable.

La toxine botulique est-elle remboursée dans le cadre de l’hyperhidrose ?

La question du remboursement se pose légitimement, compte tenu du retentissement parfois invalidant de l’hyperhidrose. 
En Suisse le traitement de l’hyperhidrose axillaire sévère par injection de toxine botulique peut être pris en charge partiellement par l’assurance maladie de base (LAMal), à condition que le diagnostic soit bien documenté, les traitements de première intention aient échoué, le traitement soit réalisé par un médecin.
Un rapport médical et une demande de prise en charge peuvent être nécessaires. Il est conseillé au patient de vérifier directement auprès de sa caisse d’assurance les modalités exactes de remboursement.

Foto del medico Valeria Romano a Ginevra

Articolo scritto dalla Dott.ssa Romano Valeria

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