Après quarante-cinq ans, la médecine à visée esthétique vise à effacer les marques du temps ou à les gommer, à en adoucir les effets avec mesure et discernement. Les transformations du visage deviennent alors plus profondes : la structure osseuse se remodèle, les volumes graisseux se déplacent et la tonicité musculaire diminue. À ce stade, l’approche se veut globale et réfléchie, alliant connaissance anatomique et sens de l’harmonie.
Le plan de traitement repose sur une évaluation précise des tissus et de leur évolution. Il peut associer des injections destinées à redonner du volume, notamment au niveau des pommettes, des tempes ou du menton, à des gestes correcteurs qui conservent la mobilité naturelle du visage. Ces actions sont souvent complétées par des techniques de stimulation — radiofréquence, ultrasons, laser — qui favorisent la production de collagène, améliorent la fermeté cutanée et ravivent l’éclat de la peau. Des soins d’entretien réguliers permettent ensuite de prolonger ces effets et de préserver la qualité du teint.
À tout âge, la recherche de naturel reste essentielle. Chaque intervention doit respecter les traits, les expressions et la personnalité du patient. L’objectif n’est pas de rajeunir à tout prix, mais de révéler un visage apaisé, lumineux et cohérent, en accord avec soi-même.