CHE COS’È IL SOLCO NASOGENIENO ?

Acide hyaluronique sillon nasogénien Genève

Lo solco nasolabiale est une ligne anatomique naturelle qui s’étend de l’aile du nez jusqu’à la commissure des lèvres. Ce relief cutané, présent chez tous, se manifeste différemment selon les individus. Sa profondeur, sa visibilité et son évolution au fil du temps dépendent de la forme du visage, de l’activité musculaire et du vieillissement des tissus. S’il est souvent associé aux signes de l’âge, il existe dès la jeunesse et participe à l’équilibre et à l’expression du visage.
Pour bien comprendre ce sillon, il est important d’en définir les caractéristiques anatomiques, les mécanismes qui conduisent à son apparition et sa signification esthétique. Plus qu’une simple ride, il s’agit d’une zone de transition entre plusieurs compartiments du visage. Il constitue aussi un repère essentiel, car il reflète à la fois l’expression du visage et les effets du vieillissement.

Contenuti

Anatomie du sillon nasogénien 

Sur le plan anatomique, le sillon nasogénien correspond à une ligne naturelle située à la jonction entre la joue et la lèvre supérieure. Il délimite deux zones esthétiques distinctes : le tiers moyen du visage, dominé par les pommettes et les compartiments graisseux malaires, et la région péribuccale, impliquée dans la parole, l’alimentation et l’expression des émotions.
Cette ligne est accentuée par la différence de relief entre des tissus superficiels, plus mobiles et riches en graisse, et des tissus profonds, plus fixes car ancrés directement à l’os. Le sillon nasogénien existe donc chez tout individu, à tout âge, mais sa profondeur varie fortement. Il reste discret chez l’enfant, devient plus perceptible chez l’adulte jeune, puis se creuse progressivement avec le temps.

Dove si trova la piega nasolabiale ?

Le sillon nasogénien est une ligne anatomique bien visible sur chaque côté du visage. Il part de l’aile du nez et descend en oblique pour rejoindre l’angle externe de la lèvre supérieure, au niveau de la commissure labiale. Cette ligne naturelle marque la frontière entre deux zones esthétiques majeures : la joue, avec ses volumes et sa mobilité, et la région péribuccale, impliquée dans la parole, l’alimentation et l’expression des émotions.
Bien qu’il soit présent chez tous les individus dès le plus jeune âge, son aspect évolue au fil du temps. Chez l’enfant et l’adulte jeune, il reste généralement discret et n’apparaît qu’au sourire. Avec l’âge, la perte progressive de tonicité cutanée, la fonte des volumes graisseux et la descente des tissus contribuent à son approfondissement. Le sillon nasogénien devient alors permanent, donnant parfois un air fatigué ou sévère, même au repos.
Sa localisation en fait donc un repère essentiel dans l’analyse du vieillissement du visage. Comprendre précisément où se situe le sillon nasogénien et comment il évolue permet non seulement de mieux interpréter les signes de l’âge, mais aussi de proposer des solutions esthétiques adaptées et naturelles.

Dynamique du visage

Le sillon nasogénien joue un rôle actif dans la dynamique du visage et l’expression émotionnelle. Il se forme et se renforce lors de la contraction de plusieurs muscles péribuccaux, notamment le muscle releveur de la lèvre supérieure, le muscle zygomatique majeur, et dans une moindre mesure le muscle orbiculaire des lèvres. Ces muscles interviennent dans le sourire, le rire, la parole, et certaines mimiques réflexes.
Ainsi, le sillon nasogénien n’est pas uniquement un pli statique, il est aussi un relief dynamique, directement corrélé à l’animation du visage. C’est la répétition quotidienne de ces expressions qui, combinée à la perte progressive d’élasticité cutanée, finit par fixer durablement ce sillon dans le derme, le rendant visible même au repos.

Différence entre sillon, ride et pli cutané

Le sillon nasogénien ne doit pas être confondu avec une simple cavalcata. Une ride d’expression correspond à une cassure superficielle du derme, liée à la répétition de mouvements musculaires, comme celles du front ou de la glabelle. Le sillon nasogénien, en revanche, est un pli morphologique, souvent profond, ancré dans l’anatomie du visage et accentué par la perte de volume et l’effet de la gravité.
Il se distingue aussi d’un pli cutané fonctionnel, qui disparaît lorsque le visage est au repos. Lorsqu’il est marqué, le sillon persiste quelle que soit l’expression. Il devient alors un trait permanent du visage, souvent associé — parfois à tort — à une impression de fatigue, de sévérité ou de vieillissement.

Anatomie et apparition du sillon nasogénien

Le sillon nasogénien repose sur une architecture profonde complexe, composée de l’os maxillaire, des ligaments de soutien du visage et des compartiments graisseux superficiels et profonds. L’os maxillaire, selon le degré de sa projection, détermine en partie la convexité de la joue et, par contraste, l’importance du sillon. Une faible projection de cet os, appelée hypoplasie maxillaire, peut ainsi rendre ce pli visible très tôt, parfois dès l’enfance.
Les ligaments cutanés, et en particulier le ligament nasolabial, assurent un rôle d’ancrage en fixant les tissus mous aux structures profondes. Avec le temps, leur pouvoir de suspension diminue, provoquant un relâchement progressif des tissus qui accentue la profondeur du sillon.
Enfin, la perte de volume au niveau des coussinets graisseux, notamment celui de la région malaire profonde, contribue à cette évolution. En modifiant les tensions qui maintiennent les tissus, elle creuse encore davantage le sillon nasogénien.

Le sillon nasogénien comme indicateur du vieillissement

En pratique clinique, le sillon nasogénien fait partie des premiers signes visibles du vieillissement du visage. Son évolution suit généralement une chronologie assez régulière : d’abord discret et perceptible uniquement lors du sourire, il se marque progressivement au repos, puis s’accompagne de rides secondaires, comme les rughe della marionetta ou les plis jugaux.
Cette transformation ne traduit pas seulement une perte de volume. Elle reflète aussi l’altération progressive de la qualité de la peau — qui devient plus fine, plus sèche et moins tonique — ainsi que l’affaiblissement des structures profondes de soutien. Le sillon nasogénien ne doit donc pas être considéré comme un phénomène isolé, mais comme l’expression d’un processus global de relâchement et de désorganisation des tissus du visage.

Variations interindividuelles et facteurs influençant

La sévérité du sillon nasogénien varie considérablement d’une personne à l’autre. Cette différence dépend de plusieurs facteurs, parmi lesquels la génétique, la structure osseuse, la qualité de la peau et certaines habitudes de vie. Ainsi, les expressions répétées, une peau fine, des pommettes peu projetées ou encore un sourire large favorisent un creusement plus précoce du sillon.
À ces prédispositions s’ajoutent des facteurs environnementaux et comportementaux. L’exposition solaire répétée, le tabagisme, les variations de poids importantes ou les déséquilibres hormonaux accélèrent la dégradation du collagène et réduisent la résistance de la peau aux tensions mécaniques. Ils n’en sont pas la cause directe, mais aggravent et précipitent la formation du pli.

Perception sociale du sillon nasogénien 

Dans l’imaginaire collectif, le sillon nasogénien est chargé d’une forte dimension expressive. Lorsqu’il se creuse, il est spontanément associé à un air fatigué, à une tristesse persistante ou même à une sévérité qui ne reflète pas nécessairement l’état d’esprit de la personne. Ce décalage vient de la façon dont la lumière et les ombres se projettent sur le visage : le pli crée une rupture nette dans la continuité des traits, donnant l’impression d’un visage moins ouvert et moins reposé.
Au-delà de son aspect purement anatomique, le sillon nasogénien devient donc un véritable élément de communication non verbale. Il influence la perception que les autres ont du visage et l’image que chacun renvoie dans sa vie sociale ou professionnelle. C’est précisément cette dimension perceptive qui explique pourquoi de nombreux patients, dès que le pli devient visible, le vivent comme un signe inesthétique, indépendamment de leur âge ou de leur vitalité réelle.

Comment détecter l’apparition des sillons nasogéniens ?

Le sillon nasogénien se manifeste d’abord par une simple ombre transitoire visible lors des mouvements du visage, notamment au sourire. À ce stade, le pli n’est pas permanent et disparaît au repos. Progressivement, à mesure que la peau perd de sa tonicité, que les volumes malaires se déplacent et que l’épaisseur de la peau diminue, cette ombre devient une ligne plus profonde, visible même en l’absence de toute expression. On parle alors de sillon au repos. Chez certains patients, un affaissement léger des tissus adjacents ou une perte de galbe de la pommette peut précéder son apparition. Une inspection attentive en lumière naturelle, associée à une palpation douce, permet de détecter les premiers signes de creusement, parfois avant même que le patient n’en ait conscience.

Foto del medico Valeria Romano a Ginevra

Articolo scritto dalla Dott.ssa Romano Valeria

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