Home » Infografia » Quelle quantité d’acide hyaluronique est nécessaire pour un traitement des pommettes ?
Le traitement des pommettes par injection d’acide hyaluronique est une procédure courante en médecine esthétique. Elle permet de restaurer les volumes du visage, de rajeunir les traits et de redonner du relief aux zones creusées. Mais une question revient fréquemment : quelle quantité d’acide hyaluronique faut-il injecter pour obtenir un résultat naturel, harmonieux et durable ?
Ici une analyse complète et objective des éléments qui influencent la quantité à utiliser, les critères d’évaluation, les fourchettes de volume généralement recommandées, ainsi que les bonnes pratiques pour un traitement optimal des pommettes.
Les pommettes occupent une position centrale dans le tiers moyen du visage. Elles assurent plusieurs fonctions esthétiques soutenir la vallée des larmes et prévenir les cernes creux, structurer le tiers moyen du visage, rajeunir le regard et équilibrer le profil.
Avec le vieillissement, on observe une résorption osseuse malaire, une fonte graisseuse profonde et un relâchement cutané, entraînant une perte du relief de la pommette. Le traitement par acide hyaluronique vise à compenser ces déficits de volume de manière ciblée.
Il n’existe pas de volume standard, le volume à injecter doit être adapté à chaque patient. Le nombre de seringues dépend de plusieurs paramètres qu’un médecin expérimenté doit systématiquement évaluer :
En pratique clinique, les volumes recommandés varient en fonction du résultat esthétique recherché, qu’il s’agisse d’une simple mise en valeur naturelle des pommettes, d’un effet plus structurant avec davantage de projection, ou encore d’une véritable restauration des volumes du visage liée au vieillissement. Chaque objectif nécessite une approche spécifique, adaptée à la morphologie du patient.
Ces quantités sont réparties de manière symétrique entre les deux côtés du visage, tout en tenant compte des éventuelles asymétries naturelles qui seront corrigées.
Les pommettes nécessitent un acide hyaluronique volumateur, plus dense, très réticulé, spécifiquement formulé pour rester en place dans les plans profonds.
Les critères du bon produit sont forte capacité de projection, bonne intégration tissulaire, longue tenue (12 à 18 mois selon le produit et le métabolisme), effet naturel au repos comme en mouvement.
Les marques de référence sont généralement Juvederm Voluma®, Teosyal Ultimate®, Restylane Lyft®, mais le choix dépend de l’expérience du médecin et de l’anatomie du patient.
La question du volume est importante, mais elle ne suffit pas à garantir un bon résultat. Il faut également prendre en compte :
Injecter trop peu risque de ne pas apporter de différence visible ou de donner un résultat insatisfaisant pour le patient, notamment si la perte de volume est importante.
Injecter trop peut entraîner un aspect figé ou trop bombé, une perte d’expression naturelle, un déséquilibre visuel entre le haut et le bas du visage.
D’où l’importance de faire appel à un médecin expérimenté, qui connaît les subtilités du dosage et de la dynamique faciale.
La quantité d’acide hyaluronique nécessaire pour le comblement des pommettes varie sensiblement en fonction du sexe du patient, car les critères esthétiques et les caractéristiques anatomiques diffèrent.
Chez la femme, l’objectif est généralement d’accentuer la douceur, la féminité et l’ovale du visage, en restaurant ou en créant un galbe léger et ascendant. Il est essentiel d’éviter un excès de volume, au risque d’alourdir le visage ou de créer un effet « surinjecté ». Dans ce contexte, la quantité moyenne injectée varie entre 1 et 3 ml au total, selon le niveau de creusement ou l’effet esthétique recherché (rajeunissement vs embellissement).
Chez l’homme, les pommettes doivent conserver un aspect plus anguleux, structuré et horizontal, sans donner une impression de rondeur ou de féminisation. La peau étant souvent plus épaisse, et les muscles masticateurs plus développés, une quantité plus importante est nécessaire pour obtenir un effet visible, souvent entre 2,5 et 4 ml, voire plus chez les patients ayant perdu beaucoup de volume.
Cette différenciation morphologique impose une approche sur mesure, non seulement dans le volume, mais aussi dans le choix du produit, de la technique et des points d’injection.
Un point souvent sous-estimé par les patients est la présence naturelle d’asymétries du visage. Ces différences anatomiques sont presque universelles et peuvent concerner la hauteur des pommettes, le tonus musculaire, ou la symétrie osseuse.
Par exemple :
Dans ces cas, la quantité d’acide hyaluronique injectée ne doit pas être strictement identique à droite et à gauche. Il est courant de moduler les volumes de manière millimétrique pour corriger une asymétrie visible à l’œil nu ou révélée en consultation.
Ce travail de précision nécessite une évaluation clinique rigoureuse, appuyée si besoin par une analyse photographique ou un examen en lumière polarisée.
Lors d’un premier traitement des pommettes, le médecin est souvent confronté à une perte de volume structurelle ancienne, liée à plusieurs années de fonte graisseuse, de relâchement ligamentaire et de résorption osseuse.
Il est donc nécessaire de reconstruire la base volumique, en restaurant les points de soutien du visage (notamment le point de projection malaire et l’arc zygomatique). Cette démarche implique généralement un volume initial plus important, souvent de l’ordre de 2 à 4 ml au total.
Ce volume permet de remplir les compartiments profonds, de redonner un effet liftant naturel, et de retrouver une cohérence dans les proportions du visage.
Les séances ultérieures (après 10 à 12 mois en moyenne) ne visent qu’un entretien ou une retouche, et nécessitent des doses beaucoup plus modestes, de l’ordre de 0,5 à 1 ml.
Cette stratégie progressive, pensée dans la durée, permet de construire un résultat discret, stable, naturel et réversible.
Tous les acides hyaluroniques ne possèdent pas les mêmes caractéristiques physico-chimiques. Le choix du gel utilisé influe directement sur le volume à injecter, car certains produits offrent une meilleure capacité de projection à volume égal.
Les gels injectables se différencient notamment par leur poids moléculaire, leur degré de réticulation, leur élasticité (G’) et leur cohésivité, leur comportement sous contrainte mécanique.
Par exemple, un acide hyaluronique très cohésif et hautement réticulé, permet une projection nette avec peu de produit (1 à 1,5 ml suffisent souvent). D’autres gels plus souples (destinés à des zones mobiles ou superficielles) nécessitent des quantités plus importantes pour un résultat similaire, mais sont moins adaptés à la zone malaire.
Le médecin ne choisit donc pas seulement « combien injecter », mais aussi quoi injecter et à quel niveau. Une même quantité n’aura pas le même effet selon le produit utilisé.
Le bon produit, au bon endroit, dans la bonne quantité : c’est la clé d’un résultat naturel, esthétique et durable.
Articolo scritto dalla Dott.ssa Romano Valeria
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