COMBIEN DE TEMPS DURENT LES RÉSULTATS DES INJECTIONS DES POMMETTES ?

Acide hyaluronique pour le comblement des pommettes à Genève

Les injections d’acide hyaluronique au niveau des pommettes sont devenues un traitement de référence en médecine esthétique du visage. Elles permettent de redonner du volume, de restaurer la structure du tiers moyen du visage et d’obtenir un effet liftant sans chirurgie.
Mais une question revient systématiquement en consultation : combien de temps durent les résultats ?
Cette durée dépend de plusieurs facteurs — biologiques, techniques et liés au mode de vie.

Contenuti

Durée « standard » des injections des injections des pommettes

En pratique, les résultats des injections d’acide hyaluronique dans les pommettes durent en moyenne entre 12 et 18 mois, parfois plus. Cela signifie que l’effet visible – la restauration du volume, le galbe des pommettes et l’effet lifting sur le visage – se maintient de manière naturelle et progressive pendant un à un an et demi.

Cette longévité dépend du type d’acide hyaluronique utilisé. Pour les pommettes, on privilégie un gel fortement réticulé, dense, conçu pour durer et rester stable dans les tissus profonds.

Les marques utilisées dans les cabinets (Juvederm Voluma®, Teosyal Ultimate®, Restylane Lyft®, etc.) ont démontré en clinique une tenue moyenne de 15 mois, avec une bonne intégration tissulaire.

L’effet s’atténue progressivement, sans disparition brutale ni relâchement soudain.

Quels facteurs influencent la durée des résultats ?

La tenue des résultats varie d’un patient à l’autre. Plusieurs facteurs influencent directement la résorption plus ou moins rapide du produit.

  • Le métabolisme du patient: chez les patients au métabolisme particulièrement actif — comme les personnes jeunes ou les sportifs réguliers —, l’acide hyaluronique est souvent dégradé plus rapidement par l’organisme. Dans ces cas, la tenue du résultat peut être légèrement réduite, avec une durée d’effet située autour de 10 à 12 mois
  • La qualité et l’élasticité de la peau : une peau bien hydratée, ferme, et dotée d’un bon réseau de collagène offre un meilleur soutien au produit, ce qui favorise une diffusion harmonieuse et une durabilité accrue. À l’inverse, une peau très fine, relâchée ou appauvrie en fibres de soutien peut avoir plus de difficulté à maintenir le volume injecté dans le temps, ce qui peut justifier des retouches plus rapprochées.
  • Le volume injecté : plus la quantité de produit est importante — par exemple entre 2 et 3 ml ou davantage —, plus l’effet a tendance à se maintenir dans le temps. À l’inverse, le résultat de petites corrections, notamment lorsque le volume initialement perdu était important, peut s’estomper plus rapidement, surtout si moins d’un millilitre a été injecté.
  • L’emplacement exact des injections : les injections profondes, placées au contact du plan osseux, offrent généralement une meilleure stabilité et une résistance accrue à la dégradation naturelle du produit. En revanche, les injections plus superficielles, destinées à traiter des irrégularités fines ou un relâchement cutané léger, ont une tenue plus courte, car elles sont soumises à davantage de mouvements et de variations mécaniques.
  • Le mode de vie : le stress oxydatif, le tabac, l’exposition solaire excessive ou une hygiène de vie déséquilibrée accélèrent la dégradation des tissus et donc celle du produit injecté.

Existe-t-il des moyens de prolonger les résultats ?

Oui, plusieurs stratégies permettent de prolonger l’effet des injections et d’espacer les séances :

  • Hydratation régulière, par voie orale et en soins topiques (acide hyaluronique, céramides, etc.),
  • Protection solaire quotidienne, essentielle pour préserver le collagène et l’élasticité de la peau,
  • Compléments alimentaires adaptés (collagène hydrolysé, zinc, antioxydants),
  • Soins d’entretien en cabinet, comme la mésothérapie, peeling PRX-T33 ou le photorajuenissement laser, qui renforcent la qualité de la peau et optimisent l’environnement du produit,
  • Un massage doux des pommettes, effectué après le délai post-injection recommandé, peut favoriser la circulation locale et contribuer à une meilleure homogénéité des tissus, optimisant ainsi l’intégration du produit.

En intégrant ces gestes dans sa routine, les résultats peuvent rester satisfaisants jusqu’à 18 mois dans certains cas.

Quand faut-il prévoir une retouche ou un entretien après des injections aux pommettes ?

Le moment idéal pour une retouche dépend de deux facteurs principaux : le rythme de résorption de l’acide hyaluronique et l’évolution naturelle des volumes du visage avec le temps.

En règle générale une retouche légère peut être envisagée autour de 12 mois, notamment si la correction initiale était discrète ou modérée. Si un volume plus important avait été injecté, l’entretien peut être repoussé à 15 à 18 mois, selon les besoins.

Pourquoi ne pas attendre que le produit soit entièrement résorbé ? 


Parce qu’un entretien régulier permet de préserver la structure du visage sans devoir tout recommencer à chaque séance. Cela évite les variations trop visibles et respecte les proportions naturelles du visage. C’est aussi un moyen d’accompagner le vieillissement de manière douce et maîtrisée.

Adopter une approche progressive et préventive permet d’obtenir des résultats plus naturels, plus durables, et mieux intégrés dans le temps.

Est-ce que le produit reste dans le visage après 18 mois ?

Non, l’acide hyaluronique n’est pas un produit permanent. Il est entièrement biodégradable et naturellement éliminé par l’organisme au fil du temps.

Cependant, sa présence dans les tissus peut laisser des effets bénéfiques indirects, même après sa résorption complète :

  • Une meilleure tension cutanée, grâce à l’effet mécanique temporaire du volume injecté.
    • Une stimulation locale des fibroblastes, ce qui favorise la production de collagène et l’élastine de la peau.
    • Un ralentissement du relâchement cutané, lorsque le soutien volumétrique est placé de manière précoce et stratégique.

Autrement dit, même après la disparition du produit, le visage peut conserver une partie de ses bénéfices esthétiques, en particulier en termes de maintien, de qualité de peau et d’équilibre global.

Et si je ne fais pas de retouche : que devient mon visage ?

C’est une question fréquente, souvent accompagnée de la crainte d’un « effet rebond » ou d’un affaissement plus prononcé une fois le produit résorbé. Il s’agit d’un mythe.
Si aucune retouche n’est effectuée, le visage revient progressivement à son état initial, avant l’injection. Il n’y a pas de relâchement aggravé, ni d’effet de « fonte » ou de déformation. L’évolution suit simplement le cours du vieillissement naturel, avec un léger décalage dans le temps grâce au soutien temporaire qu’a offert le traitement.

En d’autres termes, les injections agissent comme une parenthèse esthétique réversible, sans créer de dépendance, ni de conséquences négatives si le traitement est interrompu.

À partir de quand les effets des injections commencent-ils à s’atténuer ?

Même si la tenue moyenne des injections des pommettes est estimée entre 12 et 18 mois, il est important de comprendre que l’effet ne disparaît pas soudainement.
En réalité, les premiers signes d’atténuation apparaissent souvent dès le 8e ou 10e mois.

Cette phase initiale de diminution se traduit par :

  • une perte progressive de projection,
  • un léger relâchement des traits,
  • et une impression de fatigue ou de « creux » qui réapparaît subtilement.

Cette évolution naturelle est progressive, douce et réversible. Le produit ne disparaît pas d’un jour à l’autre : il est lentement résorbé par l’organisme. C’est précisément pourquoi les médecins recommandent souvent de prévoir une retouche autour du 12e mois : elle permet de préserver la structure et l’effet liftant, tout en évitant de recommencer entièrement le traitement.

La durée varie-t-elle selon le sexe et la morphologie du visage ?

Oui, la tenue des résultats des injections des pommettes varie selon les profils anatomiques, et notamment selon le sexe et la morphologie faciale du patient.

Chez les hommes la peau est généralement plus épaisse et plus riche en collagène ; la structure osseuse est plus marquée ; les muscles sont plus puissants (ex. masséters, zygomatiques), ce qui stabilise mieux le produit injecté.

Les injections chez l’homme ont souvent une tenue plus longue, autour de 15 à 20 mois dans les cas bien réalisés.

Chez les femmes la peau est souvent plus fine, parfois plus mobile au niveau des joues, le relâchement cutané peut apparaître plus tôt, notamment après 40 ans, les produits injectés peuvent être plus rapidement métabolisés, notamment en cas de stress oxydatif ou de perte de densité cutanée. La durée moyenne des résultats est donc plus proche de 12 à 15 mois, avec une séance d’entretien recommandée vers le 12e mois.

La morphologie influence aussi la stabilité du résultat : un visage naturellement anguleux ou osseux retient mieux l’effet volumateur qu’un visage très rond ou relâché.

Les résultats sont-ils plus durables après plusieurs séances ?

Oui. C’est une réalité souvent méconnue : les patients qui réalisent plusieurs injections des pommettes dans le temps observent généralement une durée d’effet plus longue à chaque séance.

Pourquoi ? Parce que les injections stimulent les fibroblastes, responsables de la production naturelle de collagène, améliorent la vascularisation locale, et renforcent la structure dermique, ce qui crée un effet de soutien prolongé.

Avec chaque nouvelle séance (tous les 12 à 18 mois), la peau devient plus dense, mieux hydratée, moins sujette au relâchement rapide.

La tenue des volumes s’améliore dans le temps. Certains patients n’ont besoin que d’une retouche tous les 2 ans, après 2 ou 3 traitements bien menés.

Cette évolution naturelle est un avantage stratégique : elle permet d’espacer les rendez-vous, tout en consolidant un résultat durable, progressif et discret.

Les erreurs à éviter pour ne pas réduire la durée des résultats

Même si les produits utilisés sont de haute qualité, certains comportements peuvent raccourcir la durée des effets des injections des pommettes. Informer les patients sur ces erreurs fréquentes permet de prolonger l’effet obtenu.

  • Massages appuyés ou manipulation de la zone trop tôt : pendant les 7 premiers jours, il faut éviter de masser ou de comprimer la zone injectée. Cela risque de déplacer le produit, accélérer sa résorption, provoquer des asymétries.
  • Reprise du sport trop précoce : le sport intense (course, musculation, cardio) entraîne une augmentation du métabolisme général, une dégradation plus rapide de l’acide hyaluronique. Il est conseillé d’éviter l’activité sportive pendant 48 à 72 heures après l’injection.
  • Exposition solaire excessive : les UV endommagent les fibres de collagène et accélèrent le vieillissement cutané. Une exposition sans protection solaire altère la qualité de peau, réduit la tenue du produit injecté. Appliquer une crème solaire SPF 50 quotidiennement est un réflexe essentiel.
  • Sauna, hammam, cryothérapie dans la semaine qui suit : ces variations thermiques intenses peuvent altérer la stabilité du gel injecté. Il est recommandé d’éviter ces pratiques pendant 7 à 10 jours après les injections.
  • Mode de vie déséquilibré : tabac, alimentation inflammatoire, stress chronique, manque de sommeil.

Ces facteurs accélèrent le vieillissement cutané, ce qui réduit la durée de tout traitement esthétique, y compris celui des pommettes.

En adoptant de bons réflexes après l’injection, les patients peuvent gagner plusieurs mois de tenue sur leurs résultats.

Foto del medico Valeria Romano a Ginevra

Articolo scritto dalla Dott.ssa Romano Valeria

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