LES INJECTIONS DES POMMETTES SONT-ELLES DOULOUREUSES ?

Acide hyaluronique pour le comblement des pommettes à Genève

Les injections d’acide hyaluronique dans les pommettes sont aujourd’hui l’un des actes les plus pratiqués en médecine esthétique. Ce traitement, rapide et efficace, permet de restaurer les volumes du visage, d’améliorer la projection du relief malaire et d’obtenir un effet liftant naturel, sans chirurgie.

Mais une question revient fréquemment chez les patients, en particulier ceux qui n’ont jamais eu recours à des injections : est-ce un acte douloureux ?

Vous découvrirez dans ce texte comment se déroule une séance, quels sont les dispositifs mis en place pour réduire l’inconfort, et ce que vous pouvez réellement attendre en termes de douleur avant, pendant et après l’intervention.

Contenuti

Une zone anatomique peu sensible… mais pas totalement indolore

La région des pommettes se situe au niveau du massif malaire, sur une base osseuse relativement profonde. Comparée à d’autres zones du visage comme les lèvres ou les sillons nasogéniens, elle présente moins de terminaisons nerveuses sensorielles, ce qui rend les injections globalement mieux tolérées.

Cependant, certaines sensations peuvent être ressenties :

  • Une pression modérée au moment de l’injection, surtout lorsque le produit est injecté près de l’os.
  • Une sensation de tension ou de gonflement temporaire.
  • Parfois un picotement ou une légère brûlure, surtout si le produit est injecté rapidement.

Il ne s’agit donc pas d’un acte douloureux au sens strict, mais plutôt d’un geste pouvant provoquer un inconfort ponctuel, bien maîtrisé lorsqu’il est réalisé dans de bonnes conditions.

Des anesthésiques intégrés dans les produits injectés

La majorité des acides hyaluroniques utilisés en médecine esthétique contiennent aujourd’hui de la lidocaïne, un anesthésique local intégré directement au gel. Ce composant agit dès les premières secondes d’injection pour engourdir localement la zone traitée.

Ainsi la douleur est progressivement atténuée au fil de la séance, la tolérance au geste s’améliore au fur et à mesure, le patient reste détendu et rassuré, même pour un traitement plus long.

Certains patients sensibles décrivent une simple gêne ou un effet de « pression sourde », sans véritable douleur aiguë.

Préparation cutanée et soins préventifs : confort maximal

Avant chaque injection, plusieurs mesures sont prises pour optimiser le confort du patient :

  • Eventuelle application d’une crème anesthésiante (type EMLA) 20 à 30 minutes avant la séance.
  • Désinfection rigoureuse de la zone avec un produit sans alcool pour éviter tout inconfort lié à une irritation cutanée,
  • Utilisation de canules souples plutôt que d’aiguilles dans certains cas, pour éviter les points de piqûre multiples.

La canule permet également d’injecter plusieurs endroits à partir d’un seul point d’entrée, en limitant les contacts avec les structures nerveuses et les vaisseaux — réduisant ainsi non seulement la douleur, mais aussi les risques de bleus et de gonflements post-acte.

Et après la séance ? Douleurs post-injection et effets secondaires

Dans les heures qui suivent les injections des pommettes, les sensations rapportées par les patients sont généralement modérées et transitoires. Il peut s’agir de :

  • Une sensibilité à la palpation, surtout lors des expressions.
  • Une légère tension locale ou une impression de gonflement.
  • Parfois un petit œdème ou des ecchymoses légères, qui ne sont pas douloureuses mais peuvent être sensibles.

Ces effets disparaissent spontanément en quelques jours, et sont facilement soulagés par :

  • L’application de glace.
  • La prise de paracétamol si nécessaire (les anti-inflammatoires étant à éviter),
  • Le respect des recommandations post-injection.

En pratique, la grande majorité des patients ne ressent aucune douleur significative après les injections et reprennent leur activité normale immédiatement.

Douleur perçue : une notion subjective et bien encadrée

Il est important de rappeler que la perception de la douleur varie d’un patient à l’autre, selon plusieurs critères :

  • Le seuil de tolérance individuel.
  • L’anxiété ou l’appréhension avant l’acte.
  • La qualité de la relation médecin-patient.
  • La technique et l’expérience du médecin.

Un médecin expérimenté saura adapter sa méthode, son rythme d’injection, et choisir les instruments les plus appropriés pour assurer une séance sereine et respectueuse du confort du patient.

Peut-on demander une anesthésie plus poussée ?

Dans la très grande majorité des cas, aucune anesthésie n’est nécessaire pour les injections des pommettes.

Cependant, pour les patients très sensibles, anxieux, ou ayant eu de mauvaises expériences passées, il est possible d’envisager :

  • Une anesthésie locale renforcée par injection.
  • Une sédation légère orale (anxiolytique prescrit à l’avance).
  • Un temps de repos prolongé après l’application de crème anesthésiante.

Le dialogue préalable avec le médecin est essentiel pour anticiper et adapter la prise en charge, afin que l’expérience reste positive et rassurante.

La technique d’injection : un facteur clé dans le confort ressenti

Toutes les injections ne se valent pas en matière de confort. La technique utilisée a un impact direct sur la sensation perçue par le patient au moment de l’injection des pommettes.

En médecine esthétique, deux outils principaux peuvent être utilisés :

  • L’aiguille : fine, rigide, elle pénètre la peau à chaque point d’injection. Elle offre une très grande précision, mais nécessite plusieurs insertions, ce qui peut générer une sensation de micro-picotements ou une sensation de « piqûre à vif », en particulier chez les patients sensibles.
  • La canule : plus souple, à bout arrondi, elle n’est insérée qu’une seule fois dans la peau, puis glisse sous les tissus pour répartir le produit. Son principal avantage est qu’elle évite les terminaisons nerveuses et les vaisseaux, rendant le geste nettement plus confortable.

De plus, le plan d’injection joue un rôle essentiel :

  • Une injection profonde, proche de l’os malaire, provoque une légère pression sourde, bien tolérée.
  • Une injection plus superficielle, en nappage dermique, peut-être un peu plus sensible, notamment si la peau est fine ou mobile.

En cabinet, le docteur adapte toujours la technique à la morphologie et à la sensibilité du patient : l’objectif est un traitement précis, efficace, et aussi indolore que possible.

Le rôle du stress et de l’appréhension dans la douleur perçue

La douleur est un phénomène multifactoriel. Au-delà du geste médical lui-même, l’état émotionnel du patient influence fortement la façon dont le corps perçoit et amplifie les sensations.

Un patient détendu, confiant, informé de chaque étape du traitement, ressent généralement moins d’inconfort. À l’inverse, le stress, l’anxiété ou une mauvaise expérience passée peuvent abaisser le seuil de tolérance à la douleur, amplifier les sensations normales (pression, tiraillement), déclencher une hypervigilance sensorielle, souvent interprétée comme de la douleur.

Il est fondamental de créer un climat de confiance et de calme avant l’acte. Cela passe par un temps d’échange préalable pour répondre à toutes les questions du patient, une explication claire des sensations attendues, une installation confortable et respectueuse du rythme du patient.

Une approche bienveillante et personnalisée permet souvent de transformer une appréhension initiale en une expérience très bien vécue.

Cas particuliers : quand la douleur peut être légèrement accentuée

Même si les injections des pommettes sont généralement très bien tolérées, certains profils de patients peuvent présenter une sensibilité accrue. Il est essentiel d’en tenir compte pour adapter le protocole et garantir un confort optimal.

Les principaux cas à considérer :

  • Visages très fins ou émaciés : la proximité directe de l’os rend la zone plus sensible.
  • Peaux très claires et fines : souvent plus vascularisées et plus sensibles aux micro-traumatismes.
  • Patients jeunes avec une peau très tonique : la résistance tissulaire peut accroître la pression ressentie.
  • Certaines périodes hormonales (notamment la semaine précédant les règles) peuvent accentuer la réactivité cutanée.
  • Personnes anxieuses ou hypersensibles : chez elles, la douleur est parfois moins liée au geste qu’à la manière de le vivre.

Dans ces situations, plusieurs solutions existent : prolonger le temps de pose de la crème anesthésiante, injecter plus lentement, utiliser une canule, rassurer davantage pendant la séance.

Le but est toujours de proposer un protocole ajusté à la physiologie et au vécu du patient, pour une expérience aussi sereine que possible.

Peut-on ne rien sentir du tout pendant les injections des pommettes ?

C’est une question fréquente : « Est-ce que je vais sentir quelque chose ? »
Et la réponse est souvent plus rassurante qu’on ne le pense : oui, il est parfaitement possible de ne rien ressentir du tout — ou seulement une pression très légère — pendant l’injection des pommettes.

Pourquoi ?

  • Parce que la zone est relativement pauvre en terminaisons sensorielles superficielles.
  • Parce que les produits contiennent de la lidocaïne, anesthésiant qui agit localement dès les premières secondes.
  • Parce que les gestes sont réalisés avec des techniques précises, lentes, et peu invasives.

De nombreux patients décrivent l’injection comme « moins désagréable qu’une prise de sang », « totalement indolore », « surprenamment rapide et confortable ».

Bien sûr, chaque personne est différente, mais avec un bon accompagnement, une préparation correcte et des techniques modernes, l’absence totale de douleur est tout à fait courante.

Foto del medico Valeria Romano a Ginevra

Articolo scritto dalla Dott.ssa Romano Valeria

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