Home » Infografia » Quelle quantité d’acide hyaluronique est nécessaire pour corriger un menton ?
Une correction du menton sur mesure, adaptée à chaque visage
La quantité d’acide hyaluronique nécessaire pour traiter le menton dépend de nombreux facteurs, à commencer par la morphologie du visage du patient, le type de correction souhaitée et l’état initial de la zone. Il n’existe donc pas de volume standard applicable à tous. Chaque traitement est personnalisé et ajusté en fonction du besoin réel, avec pour objectif un résultat naturel, harmonieux et proportionné.
En médecine esthétique, on parle de stratégie volumétrique personnalisée qui tient compte de l’anatomie, du profil, de la qualité de la peau et des attentes du patient.
En pratique, voici les ordres de grandeur les plus fréquemment observés en cabinet pour une injection d’acide hyaluronique au menton :
Au-delà de 2 ml, on entre dans des cas plus complexes ou spécifiques, souvent dans le cadre d’un traitement combiné du menton, de la mâchoire et de l’ovale.
Plusieurs paramètres cliniques guident le médecin dans le choix du volume :
Dans certains cas, le médecin peut choisir de ne pas injecter l’ensemble de la quantité nécessaire en une seule fois. Il peut proposer une approche progressive : première séance avec un volume modéré (1 ml), réévaluation à 15 jours ou 1 mois, retouche ou complément si besoin.
Cette stratégie permet d’observer la réaction des tissus, d’éviter les corrections excessives, et d’affiner le résultat final. Elle est particulièrement recommandée pour les patients traités pour la première fois, ou lorsqu’une grande précision est requise.
Le type de produit joue également un rôle majeur. Tous les acides hyaluroniques ne présentent pas la même capacité de projection, de tenue et de cohésion. Pour un menton, on privilégie un acide hyaluronique hautement réticulé, pour offrir du soutien ; cohésif, afin de maintenir la forme sans migration ; injecté en profondeur, au contact du périoste (l’os), ou en sous-dermique selon l’indication
Ainsi, un produit bien choisi et correctement injecté permet d’obtenir un maximum d’effet avec un minimum de quantité injectée.
Mais la quantité exacte est décidée lors de la consultation, en fonction de l’analyse du visage.
Un devis personnalisé est toujours établi avant le traitement, indiquant la quantité envisagée, exprimée en nombre de seringues, et les éventuelles options (retouche, injection d’autres zones). Cette transparence est essentielle pour une prise de décision éclairée, en toute confiance.
La quantité d’acide hyaluronique nécessaire pour corriger un menton n’est pas figée dans le temps : elle évolue naturellement avec l’âge, au rythme des transformations anatomiques du tiers inferieur du visage.
Chez les patients jeunes, les injections ont souvent une vocation structurelle. Il s’agit de corriger un menton fuyant, d’ajouter de la projection ou de rééquilibrer le profil. Dans ces cas, les volumes requis sont modérés : 1 ml suffit souvent pour obtenir un résultat visible, naturel et stable.
À mesure que le visage vieillit, les besoins changent. On observe une résorption osseuse progressive du menton, c’est-à-dire un affinement de la base osseuse, combinée à une perte d’élasticité des tissus mous. Le menton paraît alors moins défini, la ligne mandibulaire devient floue, et l’angle cervico-mentonnier se ferme.
Dans ces situations, l’injection vise à restaurer les volumes perdus, mais aussi à compenser une perte de soutien global. Les volumes nécessaires sont alors souvent plus importants, allant de 2 à 3 ml, répartis avec précision sur plusieurs zones du menton. Parfois, une prise en charge globale du bas du visage (menton, angles mandibulaires, contour de l’ovale) est recommandée pour un effet de rajeunissement.
Ainsi, le volume n’est jamais arbitraire. Il doit toujours être adapté à l’âge du patient, à la qualité des tissus et à la correction souhaitée, afin de préserver l’élégance et l’harmonie du visage.
Une question fréquente des patients est la suivante : « Est-ce que je vais devoir injecter deux seringues pour mon menton ? ». La réponse est non — car tout dépend du visage, du type de menton et de l’objectif esthétique visé.
Dans la majorité des traitements, une seule seringue de 1 ml permet d’obtenir un résultat très satisfaisant. Cela suffit généralement à corriger une rétrogénie légère à modérée, améliorer la projection, structurer subtilement le profil.
Le recours à deux seringues (2 ml) n’est justifié que dans des situations précises : menton très fuyant ou peu défini, désir de transformation plus affirmée (notamment chez les hommes), traitement du menton combiné au traitement d’autres zones du bas du visage (angles mandibulaires, ovale).
En réalité, ce qui compte n’est pas la quantité injectée, mais la justesse du volume par rapport à l’anatomie et à la demande. Un visage fin, harmonieux, aux traits délicats, ne nécessitera souvent qu’une petite correction subtile. À l’inverse, les visages aux traits plus marqués ou à la morphologie masculine nécessitent souvent une structure plus affirmée, ce qui implique une quantité à injecter plus importante.
Le mythe des « 2 seringues systématiques » est donc à oublier. Chaque visage nécessite une approche sur mesure, guidée par l’expérience du médecin et le rendu visuel recherché.
Il peut arriver que le volume injecté lors de la première séance ne permette pas d’obtenir l’effet recherché. Cela ne signifie pas que le traitement a échoué.
Une seconde séance est souvent proposée à distance (généralement à 15 jours ou 1 mois), afin de compléter le traitement. Cette approche fractionnée présente plusieurs avantages : elle permet au produit de bien s’intégrer, elle laisse au médecin le temps d’analyser la réaction des tissus, elle évite les surcharges ou les surcorrections, elle permet un ajustement millimétré pour un rendu optimal.
Si le patient le souhaite et le médecin est expérimenté, il est possible d’injecter plusieurs seringues lors de la première séance.
S’il est naturel de se poser la question du volume, il est essentiel de rappeler que c’est le médecin qui définit la quantité à injecter. La demande esthétique est bien sûr prise en compte, mais la pertinence du geste repose sur une analyse clinique rigoureuse.
Un praticien expérimenté va observer :
À partir de cette lecture globale, il déterminera la quantité minimale nécessaire pour commencer à apprécier le résultat et la quantité nécessaire pour un résultat optimal. Suite à cette analyse, le patient fera son choix.
Articolo scritto dalla Dott.ssa Romano Valeria
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