QUELLES RIDES PEUVENT ÊTRE TRAITÉES AVEC L’ACIDE HYALURONIQUE ?

Injections d’acide hyaluronique à Genève

L’acide hyaluronique est aujourd’hui l’un des traitements les plus prisés en médecine esthétique pour corriger les rides, réhydrater la peau et préserver l’harmonie du visage. Grâce à sa souplesse d’utilisation et à ses nombreuses formulations, il permet de traiter une grande variété de rides, avec un rendu naturel, réversible et progressif.

Mais toutes les rides ne se traitent pas de la même manière, ni avec les mêmes produits. Certaines se corrigent en surface, d’autres nécessitent un travail en profondeur. Voici un tour d’horizon des rides qui peuvent bénéficier d’un traitement par acide hyaluronique, selon leur localisation, leur profondeur et leur mécanisme d’apparition.

Sommaire

Les rides du bas du visage

Les sillons nasogéniens : ce sont les rides qui partent de l’aile du nez jusqu’aux commissures des lèvres. Avec le temps, elles se creusent sous l’effet de la fonte graisseuse et de la ptôse des tissus. L’injection d’un acide hyaluronique réticulé permet de combler le sillon, mais aussi, si nécessaire, de restaurer les volumes environnants (pommettes, joues) et de réaliser des techniques de lift médical.

Les plis d’amertume : ces plis descendent des commissures labiales vers le menton et donnent souvent un air triste ou sévère. L’acide hyaluronique permet ici de rééquilibrer les volumes, d’adoucir les traits, et de redonner du soutien au bas du visage, sans rigidifier l’expression.

Les rides péribuccales (« code-barres ») : ces fines ridules verticales autour de la bouche sont souvent liées à des mouvements répétés (parole, alimentation, tabac) et à la perte de tonicité cutanée. Un acide hyaluronique très fluide, injecté en petites quantités, souvent en nappage, permet de repulper la zone, lisser les ridules et redonner du confort cutané, sans alourdir.

Les rides du haut du visage : à traiter avec prudence

Les rides du front, du lion ou du contour des yeux (rides de la patte d’oie) sont principalement dues à l’hyperactivité musculaire. Elles relèvent en priorité d’un traitement par toxine botulique (Botox). Toutefois, dans certains cas, l’acide hyaluronique peut compléter l’action du Botox ou être utilisé seul.

La ride du lion (glabelle) : située entre les sourcils, cette ride verticale peut être marquée même au repos. En cas de creusement statique, après une relaxation musculaire par toxine botulique, une petite correction par acide hyaluronique peut estomper davantage cette ride .

Les rides frontales : elles sont horizontales et se forment sous l’effet des expressions répétées. Le traitement principal reste le Botox. En cas de ride résiduelle, une injection très superficielle d’un produit fluide peut compléter le traitement. Néanmoins l’injection est assez délicate car le risque de visibilité du produit est élevé et le résultat ne dure pas longtemps.

Les rides des pattes d’oie : ces fines rides au coin externe des yeux relèvent d’abord de la toxine botulique. L’acide hyaluronique peut être envisagé avec beaucoup de prudence pour réhydrater la peau et atténuer le relâchement, mais les risques d’œdème ou d’effet Tyndall imposent une expertise spécifique.

Les rides des zones creuses ou en perte de densité

Au fil du temps, certaines zones du visage se creusent naturellement, ce qui accentue l’aspect des rides. L’acide hyaluronique permet ici de redonner du soutien en profondeur, et de restaurer les contours du visage.

La vallée des larmes : c’est la zone entre le coin interne de l’œil et le haut de la joue. Lorsqu’elle se creuse, elle donne un air fatigué. Un acide hyaluronique assez réticulé, peu hydrophile et injecté en profondeur, peut combler cette zone fragile et raviver le regard.

Les tempes creuses : avec l’âge, les tempes peuvent se creuser, déséquilibrant le visage. L’acide hyaluronique permet de restaurer le volume temporal, et de redonner de la continuité au tiers supérieur du visage.

Les joues et les pommettes : la fonte des coussinets graisseux entraîne un affaissement général. L’acide hyaluronique permet de remonter subtilement les volumes, avec un effet “lifting médical” sans chirurgie.

Les rides spécifiques selon les expressions

Certaines rides apparaissent selon les expressions, le mode de vie ou la morphologie :

Les rides du sommeil (sillons verticaux ou diagonaux sur les joues) : l’acide hyaluronique fluide peut être injecté en nappage pour lisser ces ridules.

Les rides du menton (peau d’orange ou plis horizontaux) : une injection légère permet de réharmoniser la zone mentonnière et de prévenir les cassures profondes.

Les rides du cou et du décolleté

L’acide hyaluronique peut aussi être utilisé pour les rides du cou et du décolleté

Pour le cou, on utilise souvent des Skinboosters, ou des acides hyaluroniques très fluides, en nappage, pour lisser les plis horizontaux.

Pour le décolleté, l’objectif est de réhydrater, d’améliorer la souplesse, et de réduire le plissement de la peau, surtout après l’exposition solaire ou la position sur le côté pendant le sommeil.

Les rides des mains

Avec le temps, le dos des mains devient l’un des premiers marqueurs visibles du vieillissement : la peau s’affine, perd en élasticité, les veines et les tendons deviennent plus apparents, et de fines ridules se dessinent en surface. L’acide hyaluronique permet de réhydrater en profondeur le derme, d’améliorer la texture de la peau, et de redensifier cette zone souvent négligée.
L’injection, réalisée en nappage ou en éventail à l’aide d’une canule, restaure progressivement la souplesse et l’homogénéité du tissu cutané, sans créer de volume excessif.
Le traitement est discret, rapide et bien toléré, avec un résultat visible dès les premières semaines : la peau paraît plus lisse, plus souple, et visiblement rajeunie.

Conclusion : les injections d’acide hyaluronique pour corriger les rides

L’acide hyaluronique permet de traiter une grande variété de rides : du sillon profond à la ridule superficielle, de la perte de densité à la déshydratation chronique.
Son action dépend de la qualité du produit utilisé, de la profondeur d’injection, et surtout de l’analyse de la zone à traiter dans son ensemble.

Il est particulièrement efficace pour :

  • les rides du bas du visage (sillons, plis d’amertume, lèvres),
  • les rides liées à la perte de volume (vallée des larmes, joues, tempes),
  • les ridules de déshydratation (contour de la bouche, cou, décolleté).

En revanche, pour les rides d’expression du haut du visage, une approche complémentaire avec la toxine botulique est souvent recommandée.

Photo docteur Valeria Romano à Genève

Article rédigé par le Dr Romano Valeria

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