Accueil » Infographie » Comment faire tenir plus longtemps une injection des pommettes ?
Les injections d’acide hyaluronique dans les pommettes permettent de restaurer les volumes du visage, de soutenir les tissus, et d’améliorer l’harmonie du tiers moyen du visage sans chirurgie. Bien réalisées, elles offrent un résultat naturel, immédiatement visible et réversible. Toutefois, comme tout traitement de médecine à visée esthétique, les effets de l’injection ne durent pas indéfiniment.
L’une des préoccupations les plus fréquentes des patient(e)s est la suivante : comment faire durer les résultats plus longtemps ? Existe-t-il des moyens concrets de prolonger l’effet volumateur et structurant de l’injection ? Cette page vise à apporter une réponse claire et fondée sur des données objectives, à une question légitime.
La durée d’une injection d’acide hyaluronique dépend d’une série de paramètres biologiques, techniques et comportementaux. Il est essentiel de comprendre que cette longévité ne repose pas sur un facteur unique, mais sur un ensemble de conditions qui agissent en synergie. Un médecin expérimenté veillera à les anticiper dès la première consultation, afin d’optimiser la stabilité et la tenue du résultat dans le temps.
La qualité et la réticulation de l’acide hyaluronique : tous les acides hyaluroniques ne sont pas équivalents. Pour les pommettes, il est indispensable d’utiliser un produit spécifiquement formulé pour redonner du volume aux tissus profonds, doté d’une forte cohésivité et d’une bonne résistance à la dégradation enzymatique. Les gels utilisés doivent être hautement réticulés, c’est-à-dire renforcés par des liaisons chimiques qui ralentissent leur résorption par l’organisme. Ce type d’acide hyaluronique garantit une tenue prolongée, généralement de 10 à 12 mois, parfois davantage selon la physiologie du patient. Le choix du produit reste une décision médicale personnalisée, qui prend en compte l’âge, la morphologie du visage et la qualité des tissus.
La précision de la technique d’injection : la durabilité du résultat dépend directement du geste médical. Pour assurer stabilité et naturel, le produit doit être placé dans un plan profond, au contact de l’os zygomatique. À cette profondeur, l’acide hyaluronique est mieux protégé des mouvements répétés du visage et conserve plus longtemps sa structure. Le médecin doit déterminer avec exactitude la quantité nécessaire, l’emplacement des points d’injection, l’angle d’entrée de l’aiguille ou de la canule, ainsi que la répartition tridimensionnelle du produit. Une injection trop superficielle ou mal orientée favorise une résorption rapide, une diffusion indésirable et un résultat instable.
Le métabolisme et les caractéristiques individuelles du patient : chaque organisme dégrade l’acide hyaluronique à un rythme différent. Certains patients conservent un résultat visible jusqu’à 12 ou 15 mois, tandis que d’autres constatent une diminution dès le dixième mois. Cette variabilité dépend de facteurs biologiques tels que l’hydratation des tissus, l’activité enzymatique naturelle (hyaluronidase endogène), l’âge, ou encore la tonicité musculaire. Les patients jeunes, sportifs ou ayant un métabolisme rapide ont souvent une résorption plus précoce. Cela ne remet pas en cause l’efficacité du traitement, mais implique un ajustement de la fréquence des séances et des doses injectées.
habitudes peuvent en effet accélérer la résorption de l’acide hyaluronique :
Le tabac, qui favorise le vieillissement prématuré de la peau et perturbe la bonne vascularisation des tissus.
L’exposition au soleil ou aux UV artificiels, source de stress oxydatif, fragilise la stabilité du gel injecté.
Une consommation excessive d’alcool, qui entraîne une déshydratation et altère la qualité cutanée.
Un sommeil insuffisant ou de mauvaise qualité, qui réduit la capacité de régénération cellulaire.
À l’inverse, un mode de vie équilibré – sommeil réparateur, hydratation régulière, alimentation variée et soins adaptés – contribue à préserver l’élasticité des tissus et à prolonger la tenue du produit.
Prendre soin de sa peau est essentiel pour optimiser la durée des résultats après une injection. Il est conseillé d’adopter une routine douce et régulière, en privilégiant un nettoyage non irritant et une protection solaire quotidienne avec un indice SPF 50, y compris en hiver. L’hydratation joue un rôle clé : l’application de crèmes enrichies en acide hyaluronique ou en céramides aide à maintenir la souplesse et la densité cutanée. L’apport d’actifs antioxydants comme la vitamine C ou la niacinamide contribue également à renforcer la barrière de la peau et à la protéger du stress oxydatif. En complément, le médecin peut recommander certains soins réalisés en cabinet, tels que la luminothérapie par LED, la mésothérapie ou les Skinboosters. Ces traitements améliorent la tonicité cutanée et participent à la stabilité des volumes injectés dans le temps.
Prolonger les effets d’une injection des pommettes repose sur un suivi réfléchi et mesuré. Un contrôle régulier, souvent annuel, permet d’apprécier l’évolution du visage et d’apporter, si besoin, un ajustement subtil des volumes, avant que le résultat ne se soit complètement estompé. Des retouches légères, réalisées à faible dose, contribuent à maintenir l’harmonie, à préserver la continuité du résultat et à éviter les variations trop marquées dans l’expression du visage. L’approche doit rester progressive et discrète, afin de garantir un résultat naturel. Un médecin expérimenté ne programme pas d’injections systématiques à intervalles fixes : il adapte son geste au rythme propre de chaque visage et construit une prise en charge personnalisée, guidée par l’observation attentive et l’écoute du patient.
Le choix du médecin joue un rôle déterminant dans la qualité et la tenue des injections. Un médecin expérimenté, maîtrisant l’anatomie du visage et formé aux techniques les plus récentes, est en mesure d’élaborer un plan de traitement cohérent, de sélectionner le produit le mieux adapté, d’ajuster son geste à chaque morphologie et d’assurer un suivi attentif sur le long terme. À Genève, où l’exigence médicale constitue une référence, cette rigueur n’est pas seulement attendue, elle est indispensable. La durabilité d’un traitement ne repose pas uniquement sur la molécule injectée, mais sur l’ensemble de la démarche : réflexion, précision du geste et accompagnement personnalisé.
La période qui suit une injection d’acide hyaluronique dans les pommettes est déterminante pour la qualité et la durabilité du résultat. Certains gestes, en apparence anodins, peuvent compromettre la bonne intégration du produit dans les tissus ou accélérer sa résorption.
Durant les 24 à 48 premières heures, il est essentiel de ne pas masser, presser ni manipuler la zone traitée. Même si les marques sont minimes, le gel est encore en phase de stabilisation. Une pression excessive risque d’en modifier la répartition, de créer une asymétrie ou de provoquer un déplacement du produit.
Il est également recommandé d’éviter toute exposition prolongée à la chaleur, comme au sauna, au hammam ou lors de soins du visage à vapeur. La vasodilatation qu’ils entraînent peut accélérer la dégradation de l’acide hyaluronique. De même, les activités sportives intenses sont à proscrire dans les heures qui suivent l’injection, car l’élévation de la température corporelle, l’augmentation du flux sanguin et la transpiration perturbent la fixation du produit. Une attention particulière doit aussi être portée aux traitements en cours. Certains médicaments ou compléments alimentaires fluidifiants — tels que l’aspirine, les anti-inflammatoires, la vitamine E ou le ginkgo biloba — majorent le risque d’ecchymoses et compliquent l’intégration du produit. Il est donc indispensable de signaler à son médecin toute prise médicamenteuse et de respecter scrupuleusement les consignes post-acte qui sont remises. En suivant ces précautions simples mais essentielles, le patient favorise une intégration optimale de l’acide hyaluronique et prolonge la tenue du résultat esthétique dans le temps.
La durabilité d’une injection des pommettes ne dépend pas seulement du choix du produit ou de la précision du geste médical. L’état de la peau joue lui aussi un rôle déterminant, souvent sous-estimé par les patients, mais essentiel dans une approche globale.
Une peau fine, relâchée ou atone, dont la densité dermique est réduite, aura plus de mal à contenir le volume injecté de manière stable. Le produit peut se déplacer plus facilement. À l’inverse, une peau épaisse, tonique et bien hydratée offre un terrain favorable : elle ancre le gel en profondeur, ralentit sa dégradation et prolonge l’effet esthétique.
Lorsqu’elle est très sèche, déshydratée ou fragilisée par des expositions solaires répétées, la peau présente une barrière protectrice affaiblie et un renouvellement cellulaire ralenti. Ce contexte accélère la résorption du produit et limite sa tenue dans le temps. C’est pourquoi la prise en charge de la peau, avant, pendant et après l’injection, constitue un levier essentiel pour optimiser la stabilité du résultat. L’utilisation de soins adaptés, riches en agents hydratants, antioxydants et réparateurs, contribue à renforcer les tissus de soutien et à maintenir une bonne élasticité cutanée. Un médecin expérimenté ne se limite donc pas à l’injection d’un volume : il évalue la qualité de la peau dans son ensemble et propose un protocole de soins personnalisé, afin d’assurer un résultat durable, harmonieux et respectueux de chaque type de peau.
La première injection des pommettes ne doit pas être confondue avec un protocole d’entretien. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, elle n’est pas toujours la plus durable. Elle constitue surtout une première étape, destinée à recréer une structure ou à restaurer des volumes perdus. Lors de cette séance initiale, le médecin adopte une approche prudente. Il corrige de manière mesurée, injecte des volumes modérés et laisse le temps au visage de s’adapter à ce nouvel équilibre. Une deuxième séance, réalisée quelques semaines plus tard, permet d’ajuster et de compléter le résultat si nécessaire. Au fil du temps, les tissus deviennent plus réceptifs. La peau s’habitue au produit, la zone traitée gagne en stabilité et les retouches suivantes peuvent être plus légères, plus espacées et plus durables. Ce protocole progressif garantit un résultat naturel et harmonieux. Faire durer une injection, c’est donc l’intégrer dans un plan de traitement personnalisé, construit sur le long terme.
Avant toute injection des pommettes, il est indispensable que le médecin établisse un diagnostic esthétique complet. La qualité de cette analyse initiale détermine la pertinence de l’indication, la précision des volumes injectés et, par conséquent, la stabilité du résultat dans le temps.
Ce diagnostic repose sur une évaluation minutieuse des volumes existants, des asymétries naturelles, de la tonicité ligamentaire et de la position des tissus mous. Plusieurs paramètres sont examinés : la projection de l’os zygomatique, le rapport entre le tiers moyen et les autres parties du visage, les effets liés au vieillissement ou à une perte de poids, ainsi que la mobilité globale du visage.
En identifiant avec rigueur les zones à traiter et celles qu’il convient de préserver, le médecin évite les excès, les déséquilibres ou les corrections inadaptées. Il choisit également le produit en fonction de la profondeur d’injection, du soutien recherché et de la durabilité attendue.
Un diagnostic imprécis expose à des volumes mal répartis ou à une indication erronée, ce qui réduit la tenue de l’injection et compromet l’harmonie du visage.
Article rédigé par le Dr Romano Valeria
PARTAGER CET ARTICLE SUR