POURQUOI JE N’AI PAS DE POMMETTES ?

Acide hyaluronique pour le comblement des pommettes à Genève

La présence de pommettes visibles, hautes et bien définies est souvent associée à la jeunesse, à l’élégance du visage et à une expression naturellement harmonieuse. Pourtant, de nombreuses personnes, hommes comme femmes, constatent avec frustration l’absence apparente de relief dans cette zone clé du visage. Cette question, formulée simplement par les patients sous la forme : « Pourquoi je n’ai pas de pommettes ? », renvoie à des causes anatomiques, morphologiques, parfois génétiques, mais aussi à des facteurs liés au vieillissement ou au mode de vie.
Comprendre pourquoi les pommettes sont peu visibles ou plates permet d’orienter une prise en charge adaptée, qu’elle soit esthétique ou simplement informative. Il ne s’agit pas toujours d’un défaut à corriger, mais d’un trait morphologique naturel qu’il convient d’analyser avec objectivité.

Sommaire

L’absence de pommettes saillantes 

La forme et la projection des pommettes dépendent d’abord de la structure profonde du visage, c’est-à-dire du relief osseux malaire, situé sur l’os zygomatique. Chez certaines personnes, cet os est naturellement moins développé ou moins projeté, ce qui entraîne une absence de saillie au niveau des pommettes.
Il ne s’agit pas d’une anomalie, mais d’une variation constitutionnelle tout à fait normale. Certaines ethnies, certains profils génétiques ou certaines morphologies présentent un relief malaire discret, peu anguleux, et donc peu perceptible, notamment sur les photos.
L’absence de relief osseux au niveau des pommettes donne au visage une apparence plus plate, avec un centre peu structuré et une lumière qui se répartit uniformément sur la joue, sans accroche ni contraste. Ce manque de définition peut rendre le visage visuellement moins expressif, moins sculpté, et parfois même plus fatigué. C’est ce qui motive de nombreux patients à demander une mise en relief des pommettes en médecine à visée esthétique, afin de redonner du volume, de la définition au tiers moyen du visage.

Un excès de graisse sous-cutanée peut masquer les pommettes

Certaines personnes ont une ossature des pommettes bien développée, mais celle-ci reste peu visible à cause d’un excès de graisse localisé, surtout au niveau des joues ou du bas du visage. Cette situation est fréquente chez les personnes jeunes au visage rond ou chez celles qui présentent une répartition génétique de la graisse dans la partie centrale du visage, ce que l’on appelle parfois une « Baby face ».
Dans ces cas, les pommettes existent mais leur relief est effacé par un volume homogène qui donne au visage une forme arrondie ou ovale, avec peu de contraste entre les zones creuses et saillantes.
Ce n’est pas lié à un excès de poids, mais à une distribution graisseuse particulière, souvent d’origine génétique. Pour redonner du relief, on peut recourir à des gestes ciblés : injections d’acide hyaluronique pour projeter la pommette, ou réduction du volume des joues par bichectomie ou lipolyse chirurgicale  si cela est indiqué.

Le vieillissement naturel efface progressivement les pommettes

Chez beaucoup de personnes, les pommettes, bien visibles pendant la jeunesse, perdent de leur relief avec le temps. Ce phénomène s’explique par plusieurs mécanismes liés au vieillissement facial : la fonte progressive de la graisse malaire profonde, qui soutenait naturellement les joues ; la descente des tissus du tiers moyen du visage, entraînés vers le bas par la gravité ; et le relâchement cutané, qui atténue la définition des pommettes.
Ces changements donnent au haut du visage un aspect plus plat ou creusé, tandis que le bas du visage paraît alourdi avec des sillons marqués, des plis d’amertume et une perte de netteté de l’ovale. L’effacement des pommettes devient alors un signe de vieillissement, et non un trait naturel.
La médecine à visée esthétique propose des solutions non chirurgicales pour corriger ces effets. Grâce aux injections d’acide hyaluronique, réalisées avec précision et en tenant compte de la profondeur des tissus ainsi que de la mobilité des zones, il est possible de redonner du soutien aux structures du visage. L’effet recherché est un rajeunissement discret, harmonieux, et parfaitement intégré aux traits naturels.

Hérédité et forme des pommettes

La forme du visage, comme la taille du nez ou la couleur des yeux, est largement déterminée par le patrimoine génétique. Il est donc fréquent d’avoir une morphologie faciale proche de celle d’un parent, avec des pommettes naturellement absentes ou très discrètes, sans que cela ne reflète un défaut de développement ou une pathologie.
Cette hérédité peut influencer la profondeur du cadre osseux (malaire et maxillaire), la répartition des compartiments graisseux du visage, la qualité du derme (épais, tonique, ou au contraire relâché).
Comprendre que l’absence de pommettes hautes relève souvent d’une variation morphologique familiale permet simplement d’expliquer ce trait, et d’orienter, si besoin, vers des solutions esthétiques adaptées à chaque type de visage.

Mauvaise posture et définition de la pommette

Un facteur souvent négligé est l’impact de la posture cervicale et de la dynamique faciale sur la perception des volumes. En effet, un visage légèrement incliné vers l’avant, avec une mâchoire rétractée ou un port de tête affaissé, peut écraser visuellement les volumes malaires.
De même, des habitudes de mimique figée ou de faible expressivité au repos (bouche relâchée, regard neutre) peuvent accentuer l’impression de pommettes absentes, surtout sur les photos.
Une simple correction de posture, un sourire discret ou une rotation de trois quarts peuvent parfois révéler les reliefs faciaux existants, sans avoir besoin d’un traitement esthétique.  

Quelles sont les solutions esthétiques pour redéfinir ses pommettes ?

Il n’est bien sûr pas obligatoire de corriger des pommettes plates ou peu bombées : cela reste un critère subjectif de beauté, dépendant des tendances, des préférences personnelles et des normes culturelles. Cependant, pour les patients qui en ressentent le besoin, en médecine à visée esthétique il existe des solutions simples, réversibles et personnalisées.

  • Les injections d’acide hyaluronique : ces injections profondes, elles permettent de projeter la pommette de manière très naturelle, sans déformer le visage.
  • Les inducteurs de collagène (Sculptra) : ils stimulent la production de collagène pour une correction progressive et durable.
  • La pose d’implants malaires (en chirurgie plastique) : solution permanente.

Une analyse morphologique personnalisée est indispensable pour déterminer la stratégie la plus adaptée à chaque visage, en fonction des attentes, de l’âge, et des structures sous-jacentes.

Les effets psychologiques d’un visage perçu comme « plat » ou sans relief

L’absence de pommettes visibles, bien que morphologiquement normale, peut susciter un véritable inconfort esthétique chez certaines personnes. Le visage est l’un des premiers éléments identitaires : il structure la manière dont on est perçu par les autres, mais aussi — et surtout — la façon dont on se perçoit soi-même.
Or, dans la société actuelle, fortement influencée par les normes visuelles diffusées sur les réseaux sociaux, dans la mode ou le cinéma, les visages à la structure marquée — pommettes saillantes, mâchoires nettes, mentons définis — sont souvent valorisés. À l’inverse, un visage aux contours moins affirmés, plus doux ou plus ronds, est parfois vécu à tort comme un signe de banalité ou de manque de caractère.
Cette perception peut entraîner chez certains patients un manque de confiance en soi, une gêne dans les interactions sociales ou professionnelles, voire un repli dans les situations où le visage est exposé (photos, vidéos, lumière crue).
Il est fréquent, en consultation de médecine à visée esthétique, d’entendre des phrases comme : « Mon visage n’a pas de structure », « Je ne ressemble à rien de profil », « Je parais fatiguée même quand je vais bien ».
Ces ressentis sont réels, même s’ils ne correspondent pas toujours à une réalité anatomique objectivable. Il est donc essentiel, pour le médecin, d’écouter ces plaintes sans les minimiser, tout en proposant une analyse factuelle du visage, qui permet de distinguer ce qui relève d’une variation morphologique naturelle, d’un véritable affaissement lié à l’âge, ou d’un simple effet d’ombre ou d’angle photographique.
L’objectif n’est pas de transformer un visage pour répondre à des standards extérieurs, mais de réconcilier le patient avec son propre reflet, en révélant ses lignes de force naturelles.
De nombreuses personnalités publiques — acteurs, journalistes, artistes — ont des pommettes peu visibles, voire inexistantes, tout en présentant une forte expressivité, un charme propre, et une identité esthétique affirmée. Cela rappelle que la beauté ne se résume pas à des critères anatomiques, mais à un ensemble harmonieux, expressif, vivant.
Il est donc fondamental de replacer la demande de traitement dans ce contexte : ne pas corriger un défaut imaginaire, mais soutenir une recherche de mieux-être légitime, en respectant l’équilibre et la singularité du visage.

Photo docteur Valeria Romano à Genève

Article rédigé par le Dr Romano Valeria

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