Accueil » Infographie » Quelle est la période de récupération après l’injection des pommettes ?
L’injection d’acide hyaluronique dans les pommettes est aujourd’hui l’un des gestes les plus réalisés en médecine à visée esthétique pour restaurer les volumes du visage, améliorer sa structure, et redonner un aspect jeune, tonique et reposé. Si l’acte en lui-même est rapide, peu invasif et quasiment indolore, beaucoup de patients s’interrogent sur la suite immédiate du traitement.
Combien de temps faut-il pour récupérer ? Peut-on reprendre ses activités le jour même ? Existe-t-il des effets secondaires à anticiper ?
Cet aperçu détaillé de la période post-injection des pommettes a pour objectif de vous guider dans votre démarche et de vous aider à optimiser la phase de récupération.
Contrairement à une chirurgie esthétique classique, les injections d’acide hyaluronique dans les pommettes se distinguent par leur simplicité et leur confort. Elles ne nécessitent ni anesthésie générale, ni incision, ni hospitalisation. Le traitement est réalisé directement en cabinet médical, en moins de 30 minutes, grâce à l’utilisation d’aiguilles très fines ou de canules souples qui permettent une injection précise et peu invasive.
Les suites sont légères et transitoires : de petites rougeurs ou un discret gonflement peuvent apparaître, mais ils disparaissent généralement en quelques jours. Il n’y a donc pas de véritable période de convalescence. La grande majorité des patients peut reprendre les activités sociales et professionnelles immédiatement après la séance ou dès le lendemain, à condition de respecter quelques précautions simples pour favoriser une bonne intégration du produit.
Ce type de traitement séduit particulièrement les patients qui recherchent un résultat visible rapidement, sans interruption de leur rythme de vie, avec un effet naturel et progressif sur la qualité et la structure du visage.
Même si le geste est considéré comme doux et peu invasif, il reste une injection dans les tissus du visage. À ce titre, certaines réactions locales peuvent apparaître dans les jours qui suivent. Elles sont parfaitement normales, transitoires et ne doivent pas inquiéter. On peut ainsi observer de petites rougeurs aux points d’injection, qui disparaissent en quelques heures, une sensation de tension ou de tiraillement au niveau des pommettes pendant un à trois jours, ou encore un léger gonflement lié à un œdème, généralement résorbé sous 48 à 72 heures. Dans certains cas, de petites ecchymoses (bleus) peuvent apparaître, surtout lorsque l’injection est réalisée à l’aiguille, et persister trois à cinq jours. Plus rarement, une sensibilité au toucher ou une discrète asymétrie temporaire sont rapportées, mais elles disparaissent spontanément.
L’ensemble de ces manifestations reste modéré et ne nécessite pas d’arrêt de travail ni de soins particuliers. Le visage retrouve généralement son aspect naturel sous trois à cinq jours, tandis que le résultat esthétique s’installe progressivement pour atteindre son résultat optimal entre le dixième et le quinzième jour.
Pour optimiser la récupération et la qualité du résultat, quelques consignes doivent être suivies après l’injection :
Ces mesures simples permettent de minimiser l’œdème, prévenir les ecchymoses, et favoriser une bonne intégration du produit dans les tissus.
Dans la grande majorité des cas, les injections d’acide hyaluronique au niveau des pommettes permettent une reprise immédiate des activités sociales et professionnelles. Les techniques actuelles, notamment l’utilisation de la canule plutôt que de l’aiguille, permettent de limiter les traumatismes, les ecchymoses et les gonflements. Cela rend les suites particulièrement légères et discrètes.
Il est courant de constater, dans les heures qui suivent, une légère rougeur, une sensation de tension localisée, ou un petit œdème, qui s’estompent spontanément en un à trois jours. Chez beaucoup de patients, ces signes sont si discrets qu’il est tout à fait possible de sortir, de travailler ou d’honorer un rendez-vous dès le soir même.
Tous les acides hyaluroniques ne se comportent pas de manière identique dans les tissus. Leur viscosité, leur réticulation et leur tendance à capter l’eau influencent non seulement le résultat esthétique, mais également sa nature et la durée de ses effets après l’injection.
Les acides hyaluroniques plus denses, conçus pour la reconstruction volumétrique en profondeur, ont l’avantage d’être moins hydrophiles : ils provoquent donc moins de gonflement, et la récupération est souvent plus rapide. Mais, ils peuvent induire une sensation de tension locale temporaire, surtout chez les patients dont le visage est très mince.
À l’inverse, les produits plus souples ou plus hydratants — bien que moins utilisés pour les pommettes — présentent une légère propension à attirer l’eau, ce qui peut majorer l’œdème dans les 48 heures suivant l’injection.
En résumé, les suites dépendent du choix du produit injecté, d’où l’importance de sélectionner le bon acide hyaluronique en fonction de l’objectif morphologique, du type de peau et du terrain du patient.
La technique d’injection choisie a une influence directe sur la qualité des suites et sur le confort après la séance. Pour traiter les pommettes, le médecin peut avoir recours soit à une aiguille fine, soit à une canule à bout mousse, chacune présentant des avantages spécifiques et des implications différentes pour la récupération.
L’aiguille permet une grande précision dans le placement du produit, en particulier lorsqu’il s’agit de sculpter ou de redessiner la pommette avec finesse. En revanche, elle nécessite plusieurs points de pénétration à travers la peau, ce qui augmente légèrement le risque de petits bleus ou de sensibilité locale.
La canule, dotée d’un embout arrondi et non coupant, progresse en glissant entre les tissus sans les sectionner. Elle réduit ainsi de façon notable le risque de saignement ou de gonflement et favorise une récupération plus rapide.
Le choix de la méthode repose toujours sur une analyse personnalisée, tenant compte de la zone à traiter, de la morphologie du visage et du résultat recherché. Cette adaptation sur mesure garantit un traitement à la fois sûr et précis.
La réaction du visage après une injection d’acide hyaluronique n’est jamais totalement prévisible et diffère d’un patient à l’autre. Cette variabilité dépend en grande partie de la réactivité propre des tissus et influence directement la récupération ainsi que l’apparition éventuelle d’effets secondaires tels que rougeurs, gonflements ou petits hématomes. Plusieurs éléments peuvent intervenir :
• La qualité de la peau : une peau fine, claire et peu épaisse est généralement plus réactive. Elle présente un risque accru de rougeurs, d’irritations ou de petits bleus, en particulier lors des injections superficielles.
• L’état circulatoire : une microcirculation fragile, comme en cas de couperose ou de varicosités, ou une tendance aux saignements favorise des ecchymoses plus visibles et persistantes.
• Les traitements et compléments : l’usage d’aspirine, d’anti-inflammatoires non stéroïdiens, d’anticoagulants ou de certains compléments alimentaires (oméga-3, ginkgo biloba, curcuma, etc.) augmente la probabilité de saignements et d’hématomes après l’injection.
• Le terrain inflammatoire : le stress, la fatigue, certaines périodes hormonales comme le cycle menstruel ou une tendance aux œdèmes lymphatiques peuvent accentuer la sensibilité cutanée et rendre les réactions post-injection plus marquées.
Ces différences individuelles rappellent l’importance d’une prise en charge sur mesure. Le rôle du médecin est d’anticiper les réactions possibles, de mettre en place des mesures préventives adaptées et de fournir des conseils précis après la séance, afin d’optimiser à la fois le confort de récupération et la qualité du résultat final.
Il convient de distinguer deux étapes souvent confondues par les patients : la récupération clinique et la récupération esthétique.
La récupération clinique correspond à la disparition des effets secondaires immédiats, comme les rougeurs, le gonflement, la sensation de tension ou les petits hématomes. Dans la plupart des cas, cette phase s’achève en trois à cinq jours, et le visage retrouve déjà une apparence normale.
La récupération esthétique, en revanche, demande plus de temps. Elle correspond au moment où l’acide hyaluronique s’intègre pleinement dans les tissus, où les volumes se stabilisent, et où le résultat visuel devient harmonieux, naturel et parfaitement adapté aux expressions du visage. Ce processus s’étend généralement sur dix à quinze jours, et peut parfois aller jusqu’à trois semaines.
On distingue deux étapes souvent confondues par les patients : la récupération clinique et la récupération esthétique.
La récupération clinique correspond à la disparition des effets secondaires visibles, comme les rougeurs, les gonflements, la tension locale ou les petits bleus. Dans la plupart des cas, cette phase s’achève en trois à cinq jours et le visage retrouve déjà un aspect normal.
La récupération esthétique est plus progressive. Elle correspond au moment où l’acide hyaluronique s’intègre pleinement aux tissus, où le volume se stabilise et où le rendu visuel devient harmonieux, naturel et cohérent avec les expressions du visage. Ce processus prend généralement dix à quinze jours, et peut se prolonger jusqu’à trois semaines.
Pour cette raison, il est préférable d’attendre la fin de cette période avant d’évaluer le résultat définitif ou d’envisager une retouche.
Si les effets secondaires sont généralement légers, il est tout à fait possible d’accélérer la récupération et de favoriser une intégration harmonieuse du produit grâce à quelques gestes simples et efficaces.
Ces précautions simples contribuent à une récupération plus rapide, tout en optimisant la qualité et la durabilité du résultat esthétique
Article rédigé par le Dr Romano Valeria
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