LES PEELINGS CHIMIQUES PEUVENT-ILS AIDER À ATTÉNUER LES CERNES ?

Traitement des cernes à Genève

Les cernes constituent une préoccupation esthétique majeure pour de nombreuses personnes, souvent perçues comme un signe de fatigue, de stress ou de vieillissement prématuré. Dans le cadre des traitements de rajeunissement facial non invasifs, les peelings chimiques et les peelings laser s’imposent aujourd’hui comme une solution innovante et efficace. Mais ces traitements sont-ils réellement adaptés à la zone délicate du contour de l’œil ? Peuvent-ils atténuer visiblement les cernes ? Analyse approfondie de cette méthode avec un éclairage scientifique et médical rigoureux.

Sommaire

Causes des cernes : une approche indispensable avant tout traitement

Avant de proposer un traitement adapté, il est essentiel de comprendre l’origine des cernes, car un diagnostic précis est fondamental pour orienter le choix du traitement.
On distingue plusieurs types de cernes, chacun ayant des causes spécifiques :

  • Les cernes pigmentaires : dus à une hyperpigmentation de la peau, souvent d’origine génétique ou exacerbée par l’exposition solaire.
  • Les cernes vasculaires : liés à une microcirculation sanguine défaillante, donnant un aspect bleuté ou violacé à la peau.
  • Les cernes creux : génétiques ou causés par la fonte graisseuse et musculaire sous-orbitaires, souvent liée au vieillissement.
  • Les cernes mixtes : combinant plusieurs de ces facteurs.

Les peelings chimiques : un mécanisme d’action adapté à la correction des cernes

Les peelings chimiques consistent à appliquer une solution acide sur la peau afin de provoquer une exfoliation contrôlée des couches superficielles ou plus profondes de l’épiderme. Lors d’un peeling laser le même résultat est obtenu en utilisant un faisceau laser. Cette procédure stimule le renouvellement cellulaire, favorise la production de collagène et éclaircit le teint.

Dans le cadre du traitement des cernes, les peelings chimiques agissent principalement sur :

  • La pigmentation en excès : en ciblant les dépôts de mélanine, ils permettent d’atténuer les cernes pigmentaires.
  • La qualité de la peau : en améliorant la texture et l’élasticité cutanée, ils réduisent l’apparence des fines ridules et améliorent la tonicité du contour de l’œil.
  • La circulation locale : certains peelings stimulent indirectement la vascularisation locale, contribuant à diminuer l’aspect bleuté des cernes vasculaires.

Quels types de peelings sont recommandés pour les cernes ?

La peau de la zone périoculaire est particulièrement fine et sensible, le choix du peeling doit être méticuleux. Voici les principales options validées cliniquement :

  • Peelings à base d’acide glycolique (AHA) : concentrés entre 10 % et 30 %, ils favorisent une exfoliation douce tout en stimulant le renouvellement cellulaire. Idéals pour les premiers signes de vieillissement et les cernes pigmentaires modérés.
  • Peelings à l’acide trichloroacétique (TCA) : à faible concentration (10 % à 15 %), le TCA est efficace sur les cernes plus marqués, tout en restant adapté à cette zone délicate.
  • Peelings à l’acide kojique et phyllorétin : ces agents dépigmentants sont particulièrement indiqués pour les cernes d’origine pigmentaire, souvent présents chez les phototypes plus élevés.

Mésolift : une synergie efficace avec les peelings pour traiter les cernes

Si les peelings chimiques apportent des résultats notables, leur efficacité est renforcée lorsqu’ils sont intégrés dans une approche globale de rajeunissement du visage non invasif. C’est dans ce cadre que le mésolift trouve son indication.

La mésothérapie consiste à administrer, par micro-injections, un cocktail de vitamines, d’acide hyaluronique non réticulé et d’antioxydants directement dans le derme. Cette méthode permet de réhydrater intensément la peau ; stimuler la microcirculation sanguine, essentielle pour réduire les cernes vasculaires ; relancer la production de collagène et d’élastine, deux protéines indispensables à la tonicité de la peau.

Le mésolift se distingue par l’utilisation de solutions hautement concentrées en principes actifs, parfaitement adaptées à la finesse de la peau périoculaire. Ce traitement améliore visiblement l’éclat du regard, réduit les cernes et atténue les ridules de façon progressive et durable.

Pourquoi combiner peeling chimique et mésolift ?

L’association de ces deux traitements agit en synergie : action dépigmentante et exfoliante du peeling, action hydratante, revitalisante et stimulante du mésolift.

Cette approche combinée est particulièrement recommandée pour les patients présentant des cernes mixtes, où la pigmentation, la déshydratation et la perte de tonicité se conjuguent.

Quels résultats attendre des peelings chimiques sur les cernes ?

Les résultats sont progressifs et dépendent de la nature des cernes, du protocole choisi et de la rigueur du suivi post-traitement.

  • Amélioration de la luminosité du regard dès la première séance.
  • Atténuation des pigmentations et des irrégularités cutanées en 3 à 5 séances.
  • Atténuation des cernes vasculaires grâce à l’amélioration de la microcirculation.

Il est important de noter que, pour les cernes creux, une prise en charge par comblement (acide hyaluronique spécifique) pourra être envisagée en complément.

Est-ce que les peelings pour les cernes sont sûrs ?

Réalisés par un médecin expérimenté, les peelings chimiques réalisés au niveau du contour de l’œil sont des traitements sûrs, à condition de respecter les contre-indications (peaux hypersensibles, dermatoses actives, grossesse) et de suivre les recommandations post-traitement, à savoir l’utilisation rigoureuse d’une protection solaire, l’hydratation intense de la zone traitée et l’éviction des expositions solaires prolongées dans les semaines suivant la procédure.

Ce que disent les études médicales sur l’efficacité des peelings chimiques pour les cernes

L’efficacité des peelings chimiques dans le traitement des cernes a été confirmée par plusieurs études cliniques publiées dans des revues de dermatologie et de médecine esthétique de référence. Une étude parue dans le Journal of Clinical and Aesthetic Dermatology (2021) a notamment démontré que l’utilisation de peelings à base d’acide trichloroacétique (TCA) à faibles concentrations (10-15 %) permettait une amélioration significative de l’hyperpigmentation périoculaire après trois séances, avec une bonne tolérance cutanée.

De plus, une méta-analyse publiée dans le Journal of Cosmetic Dermatology (2022) a comparé l’efficacité des peelings chimiques et de la mésothérapie sur les cernes pigmentaires et vasculaires. Les résultats ont montré qu’une approche combinée offrait des résultats supérieurs en termes de diminution de la coloration des cernes et d’amélioration de la texture cutanée, avec des effets cliniquement visibles dès la quatrième semaine.

Enfin, des recherches menées au sein de l’American Society for Dermatologic Surgery ont confirmé que l’acide glycolique, en concentration modérée, permettait non seulement de réduire l’hyperpigmentation mais aussi de stimuler la production de collagène, contribuant ainsi à raffermir la peau fine du contour de l’œil. Ces données confirment l’intérêt d’un protocole personnalisé, associant peeling chimique et traitements de rajeunissement du visage non invasifs pour des résultats optimaux et durables.

Conclusion : le peeling chimique pour le contour des yeux

Les peelings chimiques représentent une approche fiable et scientifiquement validée pour atténuer les cernes, en particulier lorsqu’ils sont associés à des techniques de revitalisation cutanée comme la mésothérapie. Ils permettent d’agir efficacement sur la pigmentation, la qualité de la peau et la microcirculation, tout en offrant des résultats naturels et progressifs, conformes aux attentes des patientes et patients recherchant un traitement de rajeunissement du regard non invasif.

Pour un regard plus lumineux, une peau lissée et des cernes visiblement atténués, ces traitements sont des solutions sur mesure, adaptées aux besoins spécifiques de chaque patient.

Photo docteur Valeria Romano à Genève

Article rédigé par le Dr Romano Valeria

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