Accueil » Infographie » Quels sont les risques et effets secondaires de la mésothérapie ?
Mésothérapie : technique sûre, mais pas dénuée d’effets secondaires
La mésothérapie est aujourd’hui l’un des traitements les plus utilisés en médecine esthétique pour améliorer la qualité de la peau ou stimuler la repousse capillaire. Peu invasive, bien tolérée et aux résultats progressifs, elle séduit par ses effets naturels et son absence d’éviction sociale.
Mais comme tout acte médical, même si les injections sont superficielles, elle n’est pas totalement exempte de risques ou d’effets indésirables. Ces derniers restent rares et le plus souvent bénins, à condition que le traitement soit effectué par un médecin qualifié, dans des conditions rigoureuses de sécurité.
Comprendre les risques potentiels associés à la mésothérapie permet d’aborder ce soin en toute confiance, avec une information complète et transparente.
Dans la majorité des cas, la mésothérapie entraîne des réactions locales transitoires. Elles sont liées à la nature même du geste, qui implique l’introduction d’aiguilles fines dans les couches superficielles du derme.
On observe le plus souvent, dans les heures suivant la séance :
Ces manifestations, bien que parfois visibles, ne sont ni douloureuses ni durables. Elles disparaissent généralement en quelques heures à 48 heures, sans nécessiter de traitement particulier. Leur intensité varie en fonction de la zone traitée, de la sensibilité individuelle et de la technique utilisée.
Dans de rares cas, certains patients peuvent présenter des effets indésirables modérés :
Ces réactions ne relèvent pas d’une complication mais plutôt d’une réactivité cutanée temporaire. Elles sont facilement maîtrisées par des soins apaisants, une hydratation renforcée et, si nécessaire, un espacement des séances.
Les infections cutanées consécutives à une mésothérapie sont exceptionnelles lorsque le geste est pratiqué dans un cadre médical, avec du matériel stérile et à usage unique.
Néanmoins, une infection bactérienne locale peut survenir si la peau n’a pas été correctement désinfectée, le patient manipule ou gratte la zone traitée après la séance, ou si le traitement est effectué en dehors d’un environnement médical conforme.
Ces infections se manifestent par une rougeur persistante, un échauffement croissant, une douleur localisée et parfois un écoulement. Elles nécessitent alors une évaluation rapide et un traitement antibiotique.
La prévention repose sur une hygiène stricte, une asepsie rigoureuse et le respect des consignes post-acte, notamment l’interdiction de maquillage ou de contact avec l’eau pendant les premières heures.
Les réactions allergiques à la mésothérapie sont exceptionnelles, mais doivent être prises en compte. Elles concernent surtout certains actifs injectés (vitamines, conservateurs, lidocaïne éventuelle) ou, plus rarement, une hypersensibilité individuelle non connue.
Les signes d’alerte sont des démangeaisons intenses, une urticaire localisée ou généralisée, un gonflement persistant (œdème de Quincke dans les cas sévères), ou une gêne respiratoire (très rare).
Ces cas restent extrêmement rares dans la pratique, mais un bon interrogatoire médical en amont — antécédents allergiques, traitement en cours, maladies immunitaires — permet d’éviter toute situation à risque. Dans certains cas, un test de tolérance préalable peut être réalisé.
La mésothérapie, lorsqu’elle est bien réalisée, n’est pas associée à des complications graves. Les effets indésirables sévères (nécrose cutanée, réaction inflammatoire majeure, infection profonde) sont quasiment inexistants lorsque l’acte est réalisé par un médecin formé aux techniques d’injection, avec des produits pharmaceutiques de qualité, dans un environnement médical sécurisé.
Les complications rapportées dans la littérature concernent généralement des soins pratiqués en dehors du cadre réglementaire, par des personnes non habilitées, ou avec des produits non conformes.
Certaines zones anatomiques réagissent plus que d’autres au traitement le contour des yeux, où la peau est fine et très vascularisée, le cuir chevelu, qui peut être sensible ou douloureux, les lèvres, en raison de leur densité nerveuse, ou encore les mains, souvent marquées par une sécheresse plus intense.
Sur ces zones, il est parfois recommandé d’appliquer une crème anesthésiante locale avant la séance pour améliorer le confort, et de prévoir un soin post-acte adapté (gel apaisant, brume hydratante).
Les effets secondaires sont plus fréquents chez les patients :
Un bon entretien préalable permet au médecin de déterminer les contre-indications temporaires ou relatives et d’adapter le protocole pour en limiter les risques.
La mésothérapie est un traitement esthétique fiable, dont les effets secondaires sont le plus souvent légers, transitoires et parfaitement maîtrisables.
Mais comme tout acte médical, elle nécessite une expertise technique, une connaissance fine de l’anatomie cutanée et un environnement sécurisé.
Pratiquée par un médecin qualifié, avec des produits certifiés et dans le respect des règles d’asepsie, la mésothérapie présente un excellent profil de sécurité.
L’information du patient, le dialogue médical et le respect des consignes post-séance sont les garants d’une expérience sûre et efficace.
Article rédigé par le Dr Romano Valeria
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