Accueil » Infographie » Pourquoi ne pas faire de Botox ?
Les injections de toxine botulique, ou Botox, sont appréciées pour leur efficacité, leur sécurité et leur simplicité, elles séduisent une patientèle de plus en plus jeune, et de plus en plus large.
Pourtant, malgré sa popularité, le Botox n’est pas une évidence pour tout le monde, ni un geste anodin. Comme tout acte médical, il mérite une décision éclairée, fondée sur une compréhension fine de ses indications, de ses effets réels et de ses limites.
Alors, pourquoi certains choisissent-ils de ne pas faire de Botox ? Quelles sont les raisons médicales, esthétiques ou personnelles qui peuvent amener à différer — ou à renoncer — à ce traitement ? Voici les éléments à connaître avant de franchir le pas.
L’un des premiers malentendus autour du Botox concerne l’étendue de ses effets. Il est très efficace pour :
Mais il ne traite ni le relâchement cutané, ni la perte de volume, ni la qualité de peau. Il ne comble pas les creux, ne stimule pas la production de collagène, ne redessine pas l’ovale du visage.
Le Botox agit de manière ciblée et superficielle, uniquement sur la contraction musculaire.
Ceux qui s’attendent à un effet global ou à une transformation visible seront déçus — non pas par le traitement en lui-même, mais par une mauvaise compréhension de son indication.
Le Botox, lorsqu’il est bien dosé et correctement injecté, respecte les traits, préserve la mobilité, et met en valeur l’expression naturelle du visage.
Mais injecté de façon inappropriée, il peut figer, créer des asymétries ou effacer des mouvements et expressions qui font la personnalité du visage.
Ce risque ne vient ni du produit, ni du principe actif, mais :
Certaines personnes préfèrent donc ne pas recourir au Botox, par attachement à leur expressivité, ou par peur de perdre une partie de leur identité gestuelle. Cette crainte mérite d’être entendue avec respect.
Commencer le Botox trop tôt, ou le pratiquer par réflexe, sans réelle indication, peut mener à un traitement inutile, voire contre-productif.
alors le Botox n’apporte pas forcément de bénéfice visible.
Savoir dire non à un traitement non indiqué est tout aussi important que savoir bien le réaliser.
Ce que beaucoup de patients ignorent en se lançant, c’est que le Botox ne dure pas indéfiniment.
Son effet s’estompe progressivement, en moyenne entre 3 et 6 mois, selon les zones et les personnes.
Pour maintenir les résultats il faut :
Certain(e)s patient(e)s peuvent être surpris(e)s de cette temporalité et préférer des soins ponctuels, sans entretien à long terme. C’est une raison légitime de différer, ou de ne pas commencer, surtout si l’on n’est pas à l’aise avec l’idée d’un protocole d’entretien.
Le Botox est contre-indiqué dans certains cas, notamment :
Par ailleurs, un état de santé fragile, une infection locale, ou certains traitements médicamenteux peuvent amener à différer l’injection, voire à la contre-indiquer temporairement.
Un bilan médical sérieux est donc indispensable avant toute première séance, pour s’assurer de l’absence de contre-indications.
EN médecine esthétique il est nécessaire un équilibre entre attentes et résultats.
Chez certaines personnes, notamment en cas :
le Botox peut provoquer une insatisfaction chronique, quelle que soit la qualité du résultat.
Dans ce contexte, ne pas faire de Botox — ou prendre le temps d’un accompagnement plus global — est une décision sage. Le geste médical, aussi léger soit-il, doit toujours être réalisé sur un patient dont le terrain émotionnel est stable.
Le Botox est un traitement de précision, dont l’efficacité repose sur un juste équilibre entre indication médicale, dosage mesuré et compréhension des attentes du patient.
S’il offre d’excellents résultats dans de nombreux cas, il ne convient pas à toutes les situations, ni à tous les visages, ni à toutes les démarches esthétiques.
Choisir de ne pas y recourir immédiatement — ou de s’en passer — c’est parfois le signe d’une réflexion lucide, d’une volonté de rester fidèle à ses expressions, ou tout simplement d’un moment où le besoin n’est pas encore là.
Le but n’est pas de convaincre, mais d’accompagner chaque patient selon ses propres repères, avec justesse, mesure et respect.
Et cela peut vouloir dire, en toute légitimité : ne rien faire, pour l’instant.
Article rédigé par le Dr Romano Valeria
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