Accueil » Infographie » À quelle fréquence dois-je recevoir une injection de Skinbooster ?
Le Skinbooster est un soin esthétique incontournable pour les patients qui souhaitent améliorer la qualité de leur peau sans modifier les volumes du visage. En hydratant le derme en profondeur, il permet de raviver l’éclat, de lisser les ridules, d’affiner le grain de peau, tout en stimulant la synthèse naturelle de collagène et d’élastine.
Si ses bienfaits sont bien établis, une question revient souvent en consultation : à quelle fréquence faut-il programmer une injection de Skinbooster pour en préserver les effets dans le temps ? La réponse n’est pas unique, car elle dépend de plusieurs critères tels que l’état initial de la peau, l’âge, le mode de vie et les objectifs esthétiques du patient. Comprendre ces éléments permet d’adapter le protocole et de déterminer le rythme d’entretien le plus pertinent pour chaque cas.
Le Skinbooster n’est pas un produit de comblement. Il s’agit d’un acide hyaluronique très fluide, injecté dans le derme moyen à superficiel, dont l’action est celle d’un soin intensif d’hydratation. Son objectif est de restaurer l’hydratation profonde, de relancer la production de collagène, d’améliorer la tonicité de la peau et de lisser les micro-ridules cutanées.
Son effet ne se traduit pas par une transformation immédiate mais s’installe progressivement, au fil des semaines, pour un résultat naturel et durable. Contrairement à l’acide hyaluronique classique, le Skinbooster agit en profondeur sur la qualité cutanée. C’est pourquoi il nécessite une stratégie en deux étapes : une phase initiale de stimulation, puis un entretien régulier afin de maintenir les bénéfices dans le temps.
Avant d’obtenir un résultat visible, durable et homogène avec un Skinbooster, il est essentiel de suivre un protocole adapté. Ce traitement ne doit pas être considéré comme un soin ponctuel, mais comme une démarche progressive, construite dans le temps. Le principe repose sur une série d’injections destinées à réhydrater le derme en profondeur, à stimuler l’activité cellulaire et à préserver l’éclat de la peau sur la durée. C’est cette régularité qui garantit un résultat harmonieux et naturel. Voici les étapes clés d’un protocole bien conduit.
La première étape du protocole vise à redonner à la peau ce qu’elle a perdu avec le temps. Elle se fait en général en deux ou trois séances, espacées de trois à quatre semaines. Ce rythme permet à la peau de se réhydrater en profondeur, de retrouver son équilibre et de stimuler doucement les fibroblastes, les cellules qui produisent le collagène et assurent la fermeté de la peau. Dès la deuxième séance, les résultats se voient : la peau devient plus souple, lumineuse et uniforme. En pratique, deux à trois séances suffisent pour obtenir un résultat stable, naturel et harmonieux, qui pourra ensuite être entretenu dans la durée.
Après la phase d’attaque, lorsque la peau est revitalisée et que les résultats sont bien installés, il est nécessaire d’entrer dans une phase d’entretien. Cette étape n’est pas accessoire : elle garantit la continuité du traitement et permet de maintenir la peau dans un état optimal. Elle a pour but de préserver l’hydratation profonde, de retarder la réapparition des signes de relâchement et de prolonger l’effet lissant et repulpant, tout en respectant l’expression naturelle du visage.
La fréquence des séances varie selon les besoins de chaque patient. En moyenne, un intervalle de dix à seize mois est recommandé. Cet écart dépend de plusieurs paramètres : l’âge, le mode de vie — marqué par le stress, le tabac, la qualité du sommeil ou une activité sportive intense —, le degré d’exposition solaire et la façon dont la peau réagit au produit injecté. Chez certains patients jeunes, l’entretien peut être espacé jusqu’à seize mois sans perte de résultat notable.
Ainsi, une séance tous les dix à seize mois suffit généralement à prolonger les bénéfices du Skinbooster et à stabiliser les acquis. C’est la régularité du suivi qui permet de prolonger les résultats et d’assurer à la peau une qualité durable.
Non.Une fois la phase d’attaque terminée, il n’est généralement pas nécessaire de reprendre l’ensemble du protocole. Une injection ponctuelle d’entretien suffit à réactiver les bénéfices du Skinbooster et à maintenir une bonne qualité cutanée. En revanche, si le traitement a été interrompu pendant une longue période — plus de vingt-quatre mois — ou si la peau a été fragilisée par des facteurs comme un stress important, une exposition solaire excessive ou une fatigue chronique, il peut être indiqué de réaliser une cure de deux séances pour relancer efficacement le processus.
Dans tous les cas, l’approche doit rester personnalisée. Le protocole est ajusté à l’état réel de la peau au moment de la consultation, afin d’assurer un résultat cohérent, naturel et durable.
Le nombre de séances de Skinbooster nécessaires varie selon l’âge, la qualité de la peau et les objectifs recherchés. Le protocole n’est pas standard, le traitement est modulable et s’adapte à chaque patient. Le protocole est ainsi ajusté selon la situation : simple prévention sur une peau jeune ou accompagnement plus soutenu sur une peau déjà fragilisée.
Chez les patientes et patients jeunes, dont la peau présente encore une bonne tonicité, une seule séance peut suffire pour améliorer l’éclat et renforcer l’hydratation profonde. L’objectif est de prévenir l’apparition des premiers signes du vieillissement sans réaliser beaucoup de traitements. Dans ce cas, un entretien annuel suffit à maintenir les bénéfices avec naturel.
Lorsque la peau est plus mature, fragilisée par le soleil, le tabac ou simplement par le temps, une cure complète de deux à trois séances espacées de quelques semaines est le plus souvent recommandée. Une troisième séance peut s’avérer utile si la perte de densité est importante ou si les ridules sont déjà marquées. L’entretien s’effectue ensuite tous les huit à douze mois, avec la possibilité de retoucher certaines zones plus fragiles comme les joues, le cou ou le décolleté.
Enfin, certaines zones spécifiques comme les mains, le cou ou le décolleté, souvent négligées dans les routines anti-âge, méritent une attention particulière. Leur peau, plus fine et plus vulnérable, demande en général un protocole un peu plus intensif. Trois séances initiales sont conseillées, suivies d’une séance annuelle afin de préserver durablement la tonicité et l’hydratation de ces zones exposées à des agressions multiples.
L’arrêt du Skinbooster ne détériore pas l’état de la peau. Mais, ses effets ne sont pas permanents. Sans entretien, la peau retrouve peu à peu ses caractéristiques initiales : elle perd progressivement en densité et en élasticité, les ridules réapparaissent et le teint devient plus terne, surtout en période de fatigue ou de stress.
Ce retour à l’état antérieur se fait de manière progressive et non brutale. Cela souligne une réalité importante : le Skinbooster n’est pas un soin ponctuel, mais un traitement d’entretien sur le long terme. On peut le rapprocher d’une routine cosmétique de haut niveau, à la différence qu’il s’agit ici d’un produit injectable qui agit directement au sein du derme pour maintenir l’hydratation, la densité et la qualité de la peau.
Pour une patiente entre 35 et 50 ans, un planning d’entretien type peut s’organiser sur l’année. Le traitement commence en janvier par une première séance, suivie d’une deuxième en février, puis d’une troisième en mars. Une séance d’entretien est ensuite recommandée à la fin de l’été, en août ou en septembre, afin de réparer les effets du soleil et de maintenir l’hydratation profonde de la peau. Enfin, une dernière séance peut être prévue en décembre pour préparer la peau à l’hiver, période où elle est souvent plus sèche et fragilisée.
Ce protocole représente en moyenne quatre à cinq rendez-vous par an. Il permet d’obtenir une peau plus tonique, plus lumineuse et visiblement plus jeune, sans altérer les traits ni donner un effet artificiel. C’est la stratégie idéale pour entretenir le capital cutané sur le long terme. Toutefois, même une injection annuelle suffit déjà à améliorer la qualité de la peau et à stimuler ses mécanismes de régénération naturelle.
Le Skinbooster est tout à fait compatible avec d’autres traitements esthétiques et, dans bien des cas, il en potentialise les résultats.
Associé à la toxine botulique il améliore directement la qualité de la peau tandis que la toxine botulique agit sur les muscles responsables des rides d’expression : les deux approches se complètent donc parfaitement.
Après une injection d’acide hyaluronique classique destinée à restaurer des volumes, le Skinbooster apporte une homogénéité supplémentaire en lissant la surface cutanée et en ravivant l’éclat du teint. Utilisé en complément d’un peeling ou d’un traitement laser, il favorise une meilleure récupération et améliore le résultat final en stimulant la régénération cutanée.
Dans cette logique, le Skinbooster peut être considéré comme un véritable traitement de fond, la « trame de beauté » sur laquelle viennent s’articuler d’autres techniques de médecine à visée esthétique. Il constitue ainsi une base essentielle pour entretenir la jeunesse de la peau, optimiser les autres soins et garantir un résultat global à la fois naturel, harmonieux et durable.
Le Skinbooster n’est pas un soin ponctuel : il s’inscrit dans une stratégie d’entretien de la peau sur le long terme, fondée sur la stimulation régulière et la continuité.
Une cure initiale de deux à trois séances, espacées de trois à quatre semaines, représente l’étape de stimulation de départ. Elle est ensuite suivie d’un entretien tous les douze mois, afin de maintenir les bénéfices et de garantir un résultat stable et élégant.
Ce soin discret mais essentiel devient ainsi un véritable allié dans la prévention du vieillissement cutané. Il agit avec douceur et durabilité, tout en respectant l’expression et la singularité de chaque visage.
Article rédigé par le Dr Romano Valeria
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