Après une injection d’acide hyaluronique ou de toxine botulique, il est possible de voir apparaître un petit bleu sur la peau. Cette ecchymose, souvent discrète, peut être source d’inconfort esthétique, surtout lorsqu’elle est située sur une zone visible comme les lèvres, les pommettes ou autour des yeux.
La bonne nouvelle, c’est que ces bleus sont sans gravité, transitoires, et qu’il existe des moyens simples et efficaces pour les faire disparaître plus rapidement.
Lors d’une injection d’acide hyaluronique, même réalisée avec douceur et précision, il peut arriver que l’aiguille ou la canule effleure un petit vaisseau sanguin sous la peau. Un léger saignement se produit alors localement, entraînant la formation d’une petite tache bleutée ou violacée : c’est l’hématome, plus communément appelé « bleu ».
Plusieurs facteurs peuvent en favoriser l’apparition. Les peaux fines et sensibles, comme celles du contour des yeux ou des lèvres, y sont naturellement plus exposées. La prise récente de médicaments fluidifiants tels que l’aspirine, certains anti-inflammatoires ou les anticoagulants, augmente également le risque. À cela peuvent s’ajouter une fragilité capillaire individuelle, ou encore un manque de repos ou de préparation avant le traitement.
Ces réactions restent bénignes et temporaires, mais leur prévention repose avant tout sur une bonne évaluation médicale et quelques précautions simples avant l’injection.
Les lèvres et le contour des yeux, plus fragiles par nature, mettent souvent un peu plus de temps à retrouver leur aspect habituel.
Au fil des jours, la coloration du bleu évolue progressivement : d’abord bleu ou violacée, elle prend ensuite des nuances vertes puis jaunes avant de disparaître complètement.
Il est possible de favoriser cette résorption naturelle en adoptant quelques gestes simples après le traitement, tels que l’application de froid, l’usage d’une crème à l’arnica. Ces précautions contribuent à une récupération plus rapide et à un résultat esthétique optimal.
L’apparition d’un petit bleu après une injection d’acide hyaluronique est une réaction fréquente et sans gravité. Heureusement, il existe plusieurs gestes simples et efficaces pour favoriser une résorption rapide et retrouver un teint uniforme. En suivant ces conseils dès les premières heures, la récupération est souvent plus courte;
Dans la grande majorité des cas, un bleu apparaissant après une injection d’acide hyaluronique est bénin et disparaît sans conséquence. Il s’agit d’une réaction transitoire, liée à la sensibilité des petits vaisseaux sous la peau. Toutefois, certains signes doivent inciter à recontacter votre médecin : un bleu qui augmente rapidement de taille, qui s’accompagne de douleurs marquées ou d’une sensation de chaleur locale, ou encore une peau qui devient pâle, tendue ou insensible autour de la zone traitée. De même, si l’ecchymose persiste au-delà de dix à quinze jours sans signe d’amélioration, un contrôle médical est recommandé.
Ce type de situation reste très rare, mais il est toujours préférable d’avoir l’avis d’un médecin.
Les petits hématomes ou « bleus » peuvent apparaître après une injection d’acide hyaluronique, en particulier sur les zones où la peau est fine comme les lèvres ou le contour des yeux. Il s’agit d’une réaction bénigne et temporaire, liée à la fissuration des vaisseaux sous-cutanés. Ils disparaissent spontanément en quelques jours.
Pour favoriser leur résorption, il est conseillé d’appliquer du froid dès les premières heures, d’utiliser une crème à base d’arnica et d’éviter toute exposition à la chaleur (sauna, hammam, sport intensif). La peau ne doit pas être agressée pour permettre une récupération rapide et uniforme.
En complément, un correcteur de teint léger, appliqué délicatement, peut aider à dissimuler la zone sans irriter la peau.
Si l’hématome semble inhabituel, s’étend davantage ou persiste au-delà de quelques jours, il est préférable de consulter le médecin injecteur. Un examen rapide permettra de s’assurer que la peau se rétablit correctement et que le résultat esthétique n’est pas altéré.
Article rédigé par le Dr Romano Valeria
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