Accueil » Infographie » Les injections d’acide hyaluronique dans le menton sont-elles douloureuses ?
Parmi les questions les plus fréquemment posées en consultation de médecine à visée esthétique figure celle de la douleur : « Vais-je avoir mal pendant l’injection d’acide hyaluronique au menton ? »
C’est une préoccupation parfaitement légitime. Bien que l’acte ne soit pas chirurgical et réalisé sans anesthésie générale, il n’en demeure pas moins une procédure invasive, même si elle est minime. Dans le cas des injections d’acide hyaluronique au menton, la réponse est rassurante : la douleur est faible, très bien contrôlée et généralement bien tolérée.
Le menton est une zone osseuse, recouverte d’un tissu cutané relativement épais et peu vascularisé. À la différence des lèvres ou des cernes, il contient peu de terminaisons nerveuses superficielles. Cela signifie que les stimuli douloureux y sont moins intenses.
De plus, l’injection d’acide hyaluronique dans le menton se fait en profondeur, généralement au contact du périoste (la fine membrane qui recouvre l’os). Cette profondeur permet d’éviter les zones les plus sensibles, ce qui contribue à limiter l’inconfort.
La majorité des acides hyaluroniques utilisés en cabinet médical contiennent un anesthésiant local intégré : la lidocaïne. Ce composant, largement utilisé en anesthésie dentaire, agit quelques secondes après le début de l’injection.
Grâce à cette formulation, l’injection devient quasi indolore au fur et à mesure que l’anesthésie diffuse, rendant l’ensemble de la séance très confortable.
Dans certains cas, notamment chez les patients très sensibles ou anxieux, il est possible d’ajouter une crème anesthésiante locale environ 20 à 30 minutes avant le traitement. Mais dans la grande majorité des situations, cette précaution n’est pas nécessaire.
Deux techniques sont possibles pour injecter l’acide hyaluronique dans le menton :
Certains médecins privilégient souvent la canule pour cette zone, car elle permet une répartition uniforme du produit, tout en offrant une expérience quasi indolore pour le patient.
La sensation la plus fréquemment décrite n’est pas celle de la douleur, mais celle d’une pression douce ou d’un léger étirement à l’intérieur des tissus.
Certains patients mentionnent une impression de “frottement sur l’os”, mais cela reste très bien toléré et ne provoque pas de douleur vive.
En général la piqûre initiale peut être ressentie brièvement (moins de 2 secondes), l’injection elle-même est décrite comme “supportable” ou “presque imperceptible”, aucun patient ne parle d’une douleur persistante ou invalidante.
Tout est mis en œuvre pour minimiser l’inconfort, grâce à une technique douce, des gestes précis, et une communication permanente durant l’acte.
Une fois le traitement terminé, il n’est pas rare de ressentir une sensibilité au toucher ou une tension légère dans la zone traitée, notamment lors des mouvements de la mâchoire (mastication, parole).
Cette gêne post-injection est modérée, transitoire, durant en moyenne 24 à 48 heures, souvent liée à une légère inflammation locale, réaction normale du tissu au produit injecté
Les symptômes disparaissent spontanément et ne nécessitent, dans la majorité des cas, aucun traitement analgésique.
Si un inconfort plus important apparaît (induration prolongée, douleur pulsatile, rougeur anormale), une consultation de suivi permet de vérifier l’absence d’événement indésirable.
La perception de la douleur est personnelle, influencée par le seuil de tolérance propre à chaque patient, l’expérience préalable des actes esthétiques, le niveau de stress ou d’anticipation avant la séance, les techniques utilisées par le médecin.
Il est donc essentiel de dialoguer avec votre médecin avant l’acte, afin d’ajuster le niveau de confort. Une approche sur mesure, dans un cadre médical de qualité, permet d’adapter le protocole à chaque profil.
Avant même de poser un diagnostic ou de définir une indication, beaucoup de patients expriment une inquiétude bien précise : la peur d’avoir mal. Cette crainte est naturelle, surtout chez les personnes n’ayant jamais eu recours à la médecine à visée esthétique.
Dans le cadre des injections au menton, cette appréhension s’appuie souvent sur des récits anecdotiques partagés sur les réseaux sociaux, souvent hors contexte; des confusions entre différentes zones du visage (lèvres vs menton, par exemple); des souvenirs d’injections médicales douloureuses (dentaires, vaccins, etc.); une méconnaissance du matériel utilisé aujourd’hui (aiguille vs canule, lidocaïne intégrée, etc.).
Ce qui est fondamental de comprendre, c’est que la perception de la douleur diminue considérablement si on consulte un médecin expérimenté qui réalise un geste médical maîtrisé et bien expliqué. Un médecin attentif, une atmosphère calme et un protocole personnalisé suffisent souvent à désamorcer cette peur assez rapidement.
En réalité, la majorité des patients terminent la séance avec un constat simple : « Je m’attendais à pire. C’était très supportable, voire indolore ».
Bien que les injections dans le menton soient généralement très bien tolérées, il existe quelques profils particuliers chez lesquels la sensibilité peut être légèrement augmentée.
Plusieurs facteurs interviennent dans la manière dont une injection est ressentie :
Dans tous les cas, un médecin expérimenté prend en considération ces paramètres dès la consultation. Il peut proposer l’application d’une anesthésie locale, ajuster la vitesse d’injection et maintenir une communication constante pendant l’acte afin de rassurer le patient et d’adapter sa gestuelle en temps réel.
Cette approche sur mesure garantit une séance confortable et sereine, y compris pour les patients les plus sensibles.
Il n’est pas rare qu’un patient utilise spontanément le mot « douleur » pour décrire une sensation qui, en réalité, relève davantage d’une gêne mécanique ou d’une pression transitoire. Savoir distinguer ces ressentis permet non seulement de mieux préparer le patient, mais aussi de dédramatiser l’expérience de l’injection au menton.
La douleur, au sens strict, correspond à une sensation vive, piquante, qui persiste ou s’intensifie. Dans le cadre des injections au menton, elle est très rare. Si elle se manifeste, c’est uniquement au moment de la piqûre initiale, piqûre que certains patients ne ressentent même pas.
La gêne, quant à elle, se traduit par une sensation de tension ou d’inconfort, sans réelle douleur. Elle est fréquente pendant le passage de la canule ou lors du dépôt du gel dans les tissus. Ce ressenti est tout à fait normal et temporaire.
Enfin, la pression est probablement la sensation la plus couramment rapportée. Il s’agit d’une impression d’étirement ou d’appui interne, souvent ressentie lorsque l’injection est plus profonde, notamment au contact du périoste (l’os). Cette pression n’est pas douloureuse, mais perceptible.
La majorité des patients décrivent l’acte comme indolore mais sensible, évoquant des sensations de pression sourde, de frottement interne, ou encore de légère tension. Ces ressentis sont transitoires et disparaissent en quelques minutes après la fin du geste.
En définitive, le mot « douleur » est souvent excessif : il ne concerne que la toute première piqûre, et seulement chez les patients les plus sensibles. Pour la grande majorité, l’injection du menton est une gêne passagère, brève et bien moins marquée qu’ils ne l’imaginaient.
C’est l’une des questions les plus fréquentes chez les patients qui envisagent une injection. La crainte d’une gêne persistante est légitime, mais elle ne correspond pas à la réalité clinique.
La sensation existe, mais elle est brève, discrète et très éloignée de ce que l’on pourrait imaginer. Pendant l’injection, on peut percevoir une impression de remplissage progressif, comparable à une pression modérée, jamais à une douleur. Dans les heures qui suivent, une tension légère peut persister : elle reflète simplement l’élasticité naturelle des tissus et la phase d’adaptation du gel.
Au toucher, certains patients notent durant les premiers jours un léger relief ou une fermeté inhabituelle. Il s’agit d’un phénomène transitoire, lié à la présence du produit avant son intégration complète dans les tissus.
Contrairement à une idée reçue, l’acide hyaluronique ne “circule” pas sous la peau. Injecté correctement, il reste parfaitement en place, sans migration. Les gestes du quotidien — parler, sourire, mastiquer — restent totalement naturels.
Après une dizaine de jours, le produit est totalement intégré. Le patient ne perçoit plus aucune différence : l’acide hyaluronique se comporte alors comme une extension naturelle du tissu, redonnant structure et projection au menton sans la moindre impression de corps étranger.
Il s’agit d’une question très fréquente, notamment chez les patients qui découvrent la médecine esthétique et s’interrogent sur les sensations après une injection.
La réponse est nuancée : oui, une perception peut exister, mais elle reste très légère, transitoire et n’a rien à voir avec l’idée que l’on pourrait s’en faire.
Pendant l’injection, il est parfois possible de ressentir une impression de remplissage progressif, surtout lorsque le geste est réalisé lentement avec un acide hyaluronique dense. Cette sensation se rapproche davantage d’une pression modérée que d’une véritable douleur. Dans l’heure qui suit, une légère tension peut persister au niveau du menton, le temps que les tissus s’adaptent et que le gel commence sa phase de stabilisation.
Au toucher, certains patients perçoivent un discret relief ou une densité un peu plus ferme dans les jours qui suivent. Cela correspond simplement à la présence du gel avant son intégration complète dans les tissus.
En revanche, aucune sensation de déplacement n’est ressentie lorsque l’injection est correctement réalisée. Le produit ne bouge pas sous la peau, il n’y a ni picotement, ni chaleur, ni gêne dans les mouvements du quotidien. La mastication, la parole et les expressions du visage restent totalement naturelles.
Une fois le gel parfaitement intégré — généralement entre 7 et 10 jours après la séance — le patient ne ressent plus rien, ni au repos ni lors des expressions. L’acide hyaluronique se comporte alors comme une véritable extension du tissu, apportant soutien et projection au menton sans aucune impression de corps étranger.
Article rédigé par le Dr Romano Valeria
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