QUEL DÉLAI ENTRE DEUX INJECTIONS D’ACIDE HYALURONIQUE ?

Injections d’acide hyaluronique à Genève 

Les injections d’acide hyaluronique permettent aujourd’hui de corriger les signes du vieillissement, de restaurer les volumes ou d’améliorer la qualité de la peau avec un haut niveau de sécurité. Mais pour obtenir un résultat durable, harmonieux et naturel, il ne suffit pas de choisir un bon produit ou un bon médecin. Il faut aussi respecter un calendrier cohérent entre les séances, adapté à chaque indication, à chaque zone traitée, et à chaque type de peau.

Alors, faut-il attendre que tout disparaisse pour réinjecter ? Peut-on faire des séances rapprochées ? Quel est le bon intervalle entre deux injections ? Quel rythme adopter pour optimiser les effets tout en respectant votre visage ou votre corps ? Voici ce qu’il faut savoir.

Sommaire

Un délai variable selon la zone injectée

Le temps qui sépare deux séances dépend avant tout de la localisation anatomique de l’injection. En effet, toutes les zones ne réagissent pas de la même manière et la longévité de l’acide hyaluronique n’est pas la même en fonction de la zone.

  • Les lèvres, soumises à des mouvements constants, nécessitent souvent un entretien tous les 6 à 9 mois.
  • Les cernes, zone délicate, sont généralement traités avec un intervalle d’au moins 12 mois, parfois plus, cela dépend du métabolisme du patient.
  • Les pommettes, le menton ou la ligne mandibulaire, zones peu sollicitées, peuvent conserver le produit jusqu’à 18 mois, voire davantage selon le type de gel utilisé.
  • Les sillons nasogéniens, très sollicités par les mouvements, peuvent demander un entretien tous les 9 à 12 mois.

Le calendrier ne doit donc pas être standardisé, mais pensé zone par zone, en fonction de la dynamique musculaire locale et de la tenue observée lors du précédent traitement.

Le type de produit injecté joue un rôle clé

Il existe aujourd’hui une large gamme d’acides hyaluroniques, plus ou moins denses, plus ou moins réticulés (c’est-à-dire plus ou moins résistants à la dégradation).

  • Un gel très dense et très réticulé, utilisé pour redessiner un menton ou une pommette, peut rester en place jusqu’à 18 à 24 mois, selon le métabolisme individuel.
  • Un gel plus souple et moins reticulé, destiné aux rides fines ou aux zones mobiles, comme les lèvres ou les plis d’amertume, tiendra en moyenne 6 à 9 mois.
  • Le Skinbooster, acide hyaluronique conçu pour l’hydratation cutanée, après un traitement d’attaque (2 à 3 séances rapprochées) est injecté tous les 10 à 12 mois.

Il est donc essentiel que le médecin choisisse le bon gel pour la bonne indication, et adapte le rythme d’entretien au produit utilisé.

L’objectif du traitement influence aussi le rythme

La logique d’injection ne sera pas la même selon que l’on cherche à :

  • corriger une zone précise (par exemple un menton fuyant ou une asymétrie) ;
  • préserver les résultats d’un traitement précédent ;
  • ou agir de manière préventive chez un patient jeune.

Lorsqu’on intervient sur une zone précise, comme pour corriger un menton fuyant ou redessiner des pommettes, le résultat est souvent durable et ne nécessite pas de retouches rapprochées. En revanche, si l’on souhaite entretenir l’éclat du visage dans son ensemble, ou prévenir les premiers signes de relâchement, il est préférable de programmer plusieurs séances plus légères, espacées dans le temps, pour obtenir un effet progressif et naturel. Ce suivi régulier permet d’agir en douceur, sans surcharge, tout en gardant une bonne stabilité du résultat.

La première injection : parfois en deux temps

Lors d’un premier traitement ou en cas de correction importante, il est souvent recommandé de procéder en deux étapes :

  • Réaliser une première séance avec une quantité mesurée.
  • Effectuer une retouche ou un complément 2 à 4 semaines plus tard.

Ce protocole permet :

  • De vérifier la bonne intégration du produit.
  • D’ajuster subtilement les volumes si besoin.
  • D’éviter toute sur-correction ou surcharge.

Faut-il réinjecter avant que l’effet ait disparu ?

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il n’est pas toujours nécessaire — ni souhaitable — d’attendre que tout le produit ait été résorbé avant de faire une nouvelle injection.

En effet, si l’on attend trop longtemps, le visage peut revenir à son état initial, ce qui oblige à recommencer un travail de fond à chaque séance. À l’inverse, un entretien bien pensé permet de maintenir l’équilibre des volumes, d’éviter les variations brutales, et de prolonger la stabilité esthétique dans le temps.

C’est ce qu’on appelle une approche cumulative et préventive, où chaque séance consolide la précédente, tout en gardant un rendu parfaitement naturel.

Ce qu’il faut éviter : enchaîner les injections trop rapidement

Même si l’acide hyaluronique est un produit bien toléré et le résultat est réversible, il est essentiel de :

  • Laisser au produit le temps de s’intégrer.
  • Ne pas réinjecter une zone trop tôt.
  • Attendre la stabilisation du résultat, généralement visible entre 10 et 15 jours après la séance.

Respecter un délai raisonnable entre deux injections permet de garantir un résultat naturel, stable et équilibré dans le temps.

Peut-on espacer trop ou trop peu ?

Un délai trop court entre deux injections, sans indication réelle (notamment dans les zones profondes ou peu mobiles), risque de surcharger les volumes, induire une accumulation inutile de produit, ou créer une tension inesthétique, voire un déséquilibre.

À l’inverse, un espacement trop long peut faire perdre l’effet préventif du traitement, nécessiter un plus grand volume lors de la séance suivante, ou rompre l’harmonie créée par le protocole initial.

L’enjeu est donc de trouver un rythme juste, qui respecte la dynamique naturelle du visage tout en évitant les à-coups.

Peut-on traiter plusieurs zones en une seule séance ?

Oui, cela est tout à fait possible. Il est courant d’injecter :

  • Plusieurs zones du visage (ex. : lèvres, pommettes et menton).
  • Ou une zone du visage et une du corps (ex. : cernes + fesses).

Le médecin adapte alors la quantité de produit, la technique et le type d’acide hyaluronique utilisé pour chaque zone, afin d’éviter un effet trop ‘gonflé’.

Le rôle du médecin : ajuster le rythme, pas le forcer

C’est au médecin de vous accompagner dans cette temporalité. Il ne s’agit pas de vous proposer un agenda rigide, mais de penser à un protocole sur mesure, selon votre âge, votre qualité de peau, votre métabolisme, et votre mode de vie (sport, stress, alimentation, exposition solaire…).

L’objectif n’est jamais de multiplier les séances, mais de maintenir l’équilibre et la justesse du résultat, en évitant les excès ou les abandons prolongés.

Un protocole personnalisé pour l’entretien  

Votre médecin définira avec vous :

  • Un calendrier d’injections.
  • Un rythme d’entretien personnalisé, souvent annuel ou semestriel.
  • Des séances espacées intelligemment, pour entretenir les résultats tout en préservant l’harmonie de votre visage ou de votre silhouette.

Conclusion : quel délai entre deux injections d’acide hyaluronique ?

Il n’existe pas de réponse unique : le délai dépend de la zone, du produit et de l’indication.

En moyenne, on compte 10 à 12 mois entre deux séances.

Une approche personnalisée permet d’éviter les variations brutales et de prolonger les bienfaits du traitement.

C’est la qualité du suivi, et non la fréquence des injections, qui garantit un résultat à la fois stable, naturel et durable.

Pour un résultat optimal et parfaitement adapté à votre morphologie, il est essentiel de consulter un médecin expérimenté à Genève.

Photo docteur Valeria Romano à Genève

Article rédigé par le Dr Romano Valeria

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