Accueil » Infographie » Quelles sont les causes des cernes sous les yeux ?
Les cernes sous les yeux constituent l’un des motifs de consultation les plus fréquents en médecine esthétique. Leur présence modifie l’expression du regard, qu’ils assombrissent ou creusent, et contribue souvent à une apparence fatiguée, même en l’absence de véritable fatigue physique. S’ils sont parfois transitoires, les cernes deviennent chez certaines personnes un élément permanent du visage, perçu comme inesthétique ou vieillissant. Comprendre leurs origines est essentiel pour établir un diagnostic précis et proposer un traitement adapté.
Le contour de l’œil est une région particulièrement délicate. La peau qui le recouvre est l’une des plus fines du corps humain, trois à cinq fois plus fine que celle du reste du visage. Elle contient peu de glandes sébacées, peu de fibres de collagène, et bénéficie d’une vascularisation limitée. Cette structure rend la zone péri-orbitaire vulnérable à de nombreux désordres esthétiques : relâchement cutané, creusement, pigmentation ou congestion veineuse. Elle est également soumise à une activité musculaire constante, car elle participe à l’expression du visage. Tous ces facteurs réunis contribuent à l’apparition des cernes avec le temps.
Il est indispensable de distinguer les types de cernes, car chacun d’eux correspond à une origine différente et à une prise en charge spécifique.
Les cernes creux résultent d’une perte de volume, souvent liée au vieillissement, à une fonte graisseuse ou à une prédisposition génétique. Ils se manifestent par une ombre marquée sous l’œil, qui donne au regard un aspect fatigué.
Les cernes pigmentaires se caractérisent par une coloration brunâtre. Ce type de cerne est plus fréquent en cas de peau mate ou foncée, et peut apparaître dès l’enfance. Il est généralement d’origine génétique, mais peut être aggravé par des facteurs externes comme l’exposition solaire.
Les cernes vasculaires sont dus à un déficit de la microcirculation veineuse et lymphatique. La peau fine laisse transparaître les vaisseaux sous-jacents, qui apparaissent bleutés, violacés ou gris. Le manque de sommeil, le stress ou certains médicaments peuvent accentuer ce phénomène.
Il est fréquent de rencontrer des formes mixtes, combinant pigmentation, creusement et composante vasculaire. Dans ces cas, une analyse approfondie du contour de l’œil permet de déterminer la cause dominante et d’orienter le traitement.
Les cernes sont le résultat visible d’un déséquilibre structurel, pigmentaire ou circulatoire de la zone péri-orbitaire. Plusieurs facteurs peuvent entrer en jeu, seuls ou combinés.
Avant toute intervention, un examen clinique approfondi est indispensable. L’identification précise du type de cerne, de sa cause principale et de son évolution dans le temps permet de choisir le traitement le plus adapté.
Il ne faut pas toujours traiter les cernes Certains cernes sont discrets, stables, et n’altèrent pas le regard. Toutefois, lorsqu’ils deviennent un motif de gêne, il est possible d’envisager un traitement. Il existe aujourd’hui des solutions efficaces, sûres qui ne causent pas d’éviction sociale et sont adaptées à chaque type de cerne.
Approches thérapeutiques
Si les cernes font l’objet de tant d’attention, ce n’est pas uniquement en raison de leur aspect peu esthétique. Ils touchent à la représentation sociale et psychologique du regard. Dans notre société, un regard marqué est souvent perçu comme le reflet d’un mode de vie déséquilibré, d’un état de fatigue chronique, voire d’un certain laisser-aller. Cette interprétation peut générer une gêne, voire un mal-être, chez des patients pourtant en bonne santé et en pleine forme.
Le regard joue un rôle central dans l’interaction sociale. Il exprime l’éveil, la vitalité, la disponibilité. À l’inverse, un cerne prononcé peut, malgré soi, projeter une image de lassitude ou d’épuisement. C’est d’autant plus vrai à l’ère du télétravail et des visioconférences, où le visage — et en particulier les yeux — sont constamment exposés à l’écran.
Comprendre cette dimension sociale et émotionnelle du cerne permet d’envisager son traitement non pas comme une démarche superficielle, mais comme un acte de rééquilibrage esthétique et identitaire, respectueux du naturel et du vécu du patient.
Il n’existe pas d’âge standard pour commencer à traiter les cernes. Tout dépend de leur nature, de leur évolution et de la gêne qu’ils provoquent. Chez certains patients, les cernes sont présents dès l’adolescence, en raison d’une prédisposition génétique. Chez d’autres, ils apparaissent plus tardivement, souvent autour de la trentaine ou de la quarantaine, sous l’effet combiné du vieillissement cutané et de l’hygiène de vie.
Le moment opportun pour intervenir est généralement celui où le cerne modifie durablement le visage, en particulier lorsqu’il donne un air fatigué, triste ou creusé, même au repos. À ce stade, une approche médicale douce et ciblée peut être proposée, en prévention ou en correction : mésothérapie, peeling ou injection d’acide hyaluronique.
Intervenir tôt permet de corriger sans transformer, et d’anticiper l’évolution du vieillissement du visage.
Les cernes sont une problématique esthétique fréquente, dont les causes sont multiples. Une approche médicale sérieuse, fondée sur un diagnostic précis, permet de proposer des traitements ciblés et efficaces, respectueux de l’équilibre du visage. À Genève, les techniques de médecine esthétique sont des solutions performantes pour restaurer un regard lumineux, sans recourir à la chirurgie ni altérer l’expression naturelle du visage.
Article rédigé par le Dr Romano Valeria
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