La ride du lion, ou ride de la glabelle, est une ride d’expression située entre les deux sourcils. Elle est causée par la contraction répétée des muscles corrugateurs et procerus, particulièrement actifs lors des émotions négatives comme la colère, le stress ou la concentration intense. Très fréquente, elle peut apparaître précocement, dès la trentaine, et donne au visage une expression dure, fermée ou fatiguée.
Parmi les traitements disponibles, les injections de toxine botulique (Botox®) s’imposent comme une solution de référence. Mais à quoi s’attendre concrètement en termes de résultats ? Que montrent les photos avant-après ? À quel moment l’effet est-il visible, et est-il naturel ? Cet article répond à ces questions en s’appuyant sur l’expérience clinique et les retours objectifs des patients.
Chez la majorité des patients, la ride du lion apparaît d’abord de façon intermittente, uniquement lors de certaines expressions du visage. Il s’agit alors d’une ride dite dynamique, visible uniquement lors de la contraction musculaire. Mais avec le temps et la répétition des contractions, cette ride peut se creuser et être visible même au repos, devenant une ride statique.
Les photographies « avant » injection montrent généralement :
Le traitement à ce stade peut prévenir l’aggravation et corriger la ride si elle n’est pas encore trop profonde.
Les clichés « après » injection — généralement réalisés deux semaines plus tard — montrent une transformation nette mais subtile, qui repose essentiellement sur le relâchement musculaire ciblé. La toxine botulique agit en bloquant temporairement la transmission nerveuse au niveau des muscles responsables de la ride, sans altérer les autres expressions du visage.
Dans les jours suivant l’injection, la ride du lion s’atténue progressivement. Quand le résultat est optimal, deux semaines après l’injection, on observe :
Le contraste avant-après est souvent frappant, surtout chez les patients très expressifs.
La toxine botulique n’agit pas immédiatement : il faut en moyenne 3 à 5 jours pour observer les premières améliorations, avec un effet optimal entre le 10ᵉ et le 15ᵉ jour. C’est à ce moment qu’il est pertinent de réaliser un cliché comparatif ou de prévoir une consultation de contrôle.
Les photographies avant/après réalisées à J+15 mettent généralement en évidence une correction nette de la ride. L’évolution, suffisamment progressive, préserve la mobilité et évite tout aspect figé ou artificiel. Cette installation douce du résultat permet son intégration naturelle dans les expressions du patient.
Pour évaluer correctement les résultats d’un traitement par Botox sur la ride du lion, il est indispensable que les clichés avant et après soient réalisés dans des conditions identiques : même lumière, même cadrage, sans maquillage et sans expression volontaire.
Cette standardisation photographique est essentielle pour objectiver l’évolution. En consultation, elle permet également au patient de visualiser plus clairement le bénéfice réel du traitement, parfois plus évident sur l’image qu’au miroir. Une photo comparant la contraction volontaire des sourcils avant et après injection illustre de façon très parlante l’effet d’inhibition musculaire obtenu.
Lorsque la ride du lion est très profonde, notamment chez les patients de plus de 45 ans ou très expressifs, le Botox seul ne suffit pas toujours. Le relâchement musculaire obtenu permet d’arrêter l’aggravation, mais la cassure cutanée peut persister au repos.
Dans ces cas, un protocole combiné est proposé : une première injection de toxine botulique pour inhiber la contraction, suivie, 10 à 15 jours plus tard, d’une injection d’acide hyaluronique très fluide, pour combler la cassure.
Les photographies avant-après dans ce type de protocole sont particulièrement démonstratives : le pli vertical est effacé, la glabelle est lissée, mais l’expression du visage reste naturelle. Ce traitement en deux temps donne souvent un taux de satisfaction très élevé.
Mais au-delà de l’image, un élément revient fréquemment dans les témoignages des patients : la sensation de détente musculaire ressentie au niveau du front et de la glabelle. Beaucoup décrivent un « apaisement intérieur », une impression de calme difficile à objectiver mais déterminante pour leur confort après injection.
Cette dimension subjective, invisible sur les photos, contribue largement au haut niveau de satisfaction mis en évidence dans les études cliniques et les enquêtes de suivi.
Sur les clichés réalisés trois mois après la séance, on observe généralement une bonne persistance du résultat, même si une légère activité musculaire peut réapparaître. À partir du quatrième ou du cinquième mois, la ride dynamique tend à se reformer lors de la contraction. Ce retour progressif, jamais brutal, permet d’anticiper sereinement la séance d’entretien, le plus souvent programmée autour du cinquième ou du sixième mois.
Avec le temps et la répétition des séances, les photographies « avant » témoignent d’une amélioration progressive : les rides y apparaissent moins marquées, car la contraction musculaire s’affaiblit durablement. Le Botox n’a pas qu’un effet immédiat : il contribue également à prévenir l’aggravation et la réapparition d’une ride du lion profonde.
Plusieurs études publiées dans des revues de dermatologie esthétique et de médecine à visée esthétique ont évalué de façon objective les résultats des injections de Botox dans la glabelle à l’aide d’échelles visuelles validées, telles que la Facial Wrinkle Scale ou la Glabellar Line Severity Scale (GLSS). Ces études confirment que dans plus de 80 % des cas, les scores de sévérité de la ride du lion diminuent d’au moins deux grades sur l’échelle clinique dès la deuxième semaine suivant l’injection.
Les photographies standardisées avant-après prises dans le cadre de ces essais montrent des résultats cohérents avec ceux observés en pratique : amélioration visible de la ride, amélioration de la dynamique du regard, disparition des crispations faciales involontaires. Ces données viennent objectiver ce que les clichés grand public montrent de façon plus intuitive : une correction nette mais naturelle.
Article rédigé par le Dr Romano Valeria
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