Actes de médecine à visée esthétique à Genève

EST-CE QUE L’ACIDE HYALURONIQUE PEUT RESTER À VIE?

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Injections d’acide hyaluronique à Genève

Lors d’une première consultation en médecine à visée esthétique, une question revient souvent : la crainte que l’acide hyaluronique ne disparaisse jamais. Il n’est pas rare que certains patients imaginent que le produit puisse s’accumuler dans les tissus, persister indéfiniment ou même se transformer avec le temps.
En réalité, l’acide hyaluronique injecté ne reste pas à vie. Il s’agit d’une molécule naturellement présente dans l’organisme, parfaitement biodégradable et progressivement éliminée par voie métabolique.
Un produit de qualité, utilisé dans les bonnes indications, avec une technique adaptée, se résorbe en douceur, sans laisser de trace ni altérer les tissus.

L’acide hyaluronique

L’acide hyaluronique est une substance naturellement présente dans l’organisme. Avant d’être utilisé en médecine à visée esthétique, il constitue l’un des principaux composants du derme. Produit par les fibroblastes, il joue un rôle essentiel dans l’hydratation, la souplesse et la fermeté de la peau.
Avec le temps, sa production diminue progressivement, entraînant une perte de volume, l’apparition de rides et une déshydratation cutanée. Les injections d’acide hyaluronique visent simplement à rétablir cette substance que la peau fabrique naturellement. Il ne s’agit donc pas d’un corps étranger, mais d’un élément déjà connu et reconnu par l’organisme. Cette parfaite biocompatibilité explique la bonne tolérance du produit et sa dégradation naturelle au fil du temps.
L’acide hyaluronique injecté n’est pas permanent : il est biodégradable et progressivement décomposé par les enzymes du corps, notamment la hyaluronidase. Ce processus assure une élimination complète du produit, sans résidus ni accumulation. En dehors de situations exceptionnelles — produit inadapté ou injection mal réalisée — il ne reste jamais à vie dans les tissus et s’élimine en toute sécurité.

Quelle est la durée de vie d’une injection ?

La durée d’action d’une injection d’acide hyaluronique varie selon plusieurs facteurs, mais dans tous les cas, le produit finit par disparaître. Il n’est jamais permanent, et ne reste jamais “à vie”.

Le type de produit utilisé : plus un gel est dense (fortement réticulé), plus il mettra de temps à se résorber. Les produits volumateurs utilisés pour les pommettes ou le menton peuvent durer jusqu’à 18 mois.
Les gels plus souples, injectés dans les lèvres ou les ridules, tiennent généralement entre 6 et 9 mois.
En moyenne, les résultats durent entre 6 et 9 mois pour des zones comme les lèvres, les cernes ou les traitements par Skinboosters. Les effets durent entre 12 et 18 mois au niveau des pommettes, du menton ou de l’ovale du visage. Enfin, les résultats des injections réalisées au niveau du corps ( fesses ou hip dips) avec des produits spécifiques comme HYAcorp, peuvent durer entre 18 et 24 mois.
La zone traitée : la zone injectée a un rôle important dans la tenue du produit. Au niveau de zones très mobiles, comme les lèvres, ou celles où la peau est particulièrement fine, comme les cernes, la résorption de l’acide hyaluronique est plus rapide. Le résultat peut donc s’estomper plus rapidement que dans d’autres zones du visage.
Le métabolisme du patient : certaines personnes, notamment très sportives ou jeunes, dégradent plus rapidement l’acide hyaluronique.

Peut-il arriver que le produit persiste au-delà de la durée prévue ?

Dans de rares cas, certains patients signalent des effets visibles plusieurs mois après la durée théorique du résultat. Cela peut s’expliquer par :

Une intégration prolongée dans les tissus : dans certains cas, si la peau est peu mobile, le gel peut rester plus longtemps en place car il s’intègre lentement et en profondeur.
Un gel injecté en quantité importante dans une zone profonde et peu sollicitée par les mouvements, comme les pommettes ou le menton, peut mettre davantage de temps à se résorber complètement.
Une inflammation locale légère et silencieuse qui ralentit la dégradation.

Mais ces situations ne signifient pas que l’acide hyaluronique est “bloqué” dans les tissus. Il reste résorbable, simplement qu’il l’est plus lentement que prévu.

Y a-t-il des risques d’accumulation avec des injections répétées ?

Il n’existe pas de risque d’accumulation lorsque les injections sont bien conduites et suffisamment espacées. Le respect du plan de traitement, le choix des quantités adaptées et la précision du geste garantissent une évolution harmonieuse dans le temps. Grâce à la résorption naturelle de l’acide hyaluronique, chaque séance permet simplement de restaurer ce qui a été progressivement perdu, sans surcharge ni excès.
Lorsqu’un suivi raisonné est observé — en moyenne une séance tous les dix à quatorze mois selon les zones — le visage conserve son équilibre et sa naturalité. Les effets inesthétiques ne proviennent pas de l’acide hyaluronique en lui-même, mais d’un excès de volume, d’une mauvaise technique d’injection ou d’une indication mal posée.

Existe-t-il des produits non résorbables ?

Il existe effectivement des produits de comblement non résorbables, mais ils ne sont plus utilisés en médecine à visée esthétique. Dans les années 1990 et 2000, certains polymères synthétiques ou silicones injectables étaient employés pour leurs effets durables. Cependant, leurs complications à long terme — migration du produit, inflammation chronique ou induration — ont conduit à leur abandon définitif.
Aujourd’hui, l’acide hyaluronique est privilégié pour sa sécurité et sa souplesse d’utilisation. Entièrement résorbable, il offre un résultat naturel, modulable et réversible. L’usage de produits non résorbables est désormais interdit en pratique médicale esthétique.

Pourquoi certains pensent-ils que le produit reste à vie ?

La croyance selon laquelle l’acide hyaluronique resterait à vie provient souvent d’une confusion ou d’expériences mal interprétées. Certaines personnes peuvent avoir la sensation d’un léger volume résiduel, même lorsque le produit commence à se résorber naturellement. Plus rarement, une petite inflammation persistante peut donner l’impression que le produit est toujours présent.
Il arrive également que cette idée soit liée à la confusion avec d’anciens produits de comblement non résorbables, tels que les polymères permanents ou le silicone injectable, qui étaient autrefois utilisés mais sont désormais interdits.
Les acides hyaluroniques employés aujourd’hui par les médecins sont tous résorbables, sûrs et certifiés, garantissant une parfaite intégration dans les tissus et une élimination naturelle par l’organisme.

Que faire si une injection dure trop longtemps ou provoque un effet indésirable ?

En cas de résultat persistant ou d’effet indésirable, il n’y a généralement pas lieu de s’inquiéter. L’acide hyaluronique peut être dissous à tout moment grâce à la hyaluronidase, une enzyme capable de le dégrader rapidement et en toute sécurité. Ce geste, rapide et indolore, est réalisé en cabinet médical.
Le docteur Romano ne réalise pas l’injection de hyaluronidase.
Cette possibilité de correction constitue l’un des grands avantages de l’acide hyaluronique : elle permet d’ajuster ou de neutraliser le résultat si nécessaire, offrant ainsi un traitement entièrement réversible et parfaitement maîtrisé.

En résumé : l’acide hyaluronique ne reste pas à vie

L’acide hyaluronique est une molécule naturellement présente dans l’organisme et entièrement résorbable. Une fois injecté, il est progressivement dégradé puis éliminé par voie naturelle, sur une période pouvant aller de quelques mois à un an et demi selon la zone traitée, le type de gel et le métabolisme du patient.
Lorsqu’il est utilisé avec rigueur et à intervalles adaptés, il ne s’accumule pas dans les tissus. Si nécessaire, son effet peut être corrigé ou annulé à tout moment grâce à l’hyaluronidase, une enzyme spécifique qui le dissout en toute sécurité.
L’idée que l’acide hyaluronique puisse rester à vie est donc infondée. Ce traitement se distingue justement par sa réversibilité, sa sécurité d’emploi et la finesse de ses résultats, qui en font une référence en médecine à visée esthétique.

Article rédigé par le Dr Romano Valeria

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