En médecine esthétique, les praticiens peuvent procéder à des injections de toxine botulique (botox) ou d’acide hyaluronique. De nombreux patients s’interrogent sur la différence entre ces deux méthodes. En réalité, les caractéristiques et les applications des deux produits sont bien différentes. La toxine botulique est préconisée pour « défroisser » les rides en réduisant la tonicité de certains muscles, alors que l’acide hyaluronique est un produit de comblement, permettant de gommer visiblement les rides, mais aussi de créer des volumes. Souvent confondus, ces deux produits sont bien distincts, mais peuvent toutefois s’avérer complémentaires.
La confusion entre les deux produits utilisés en médecine esthétique est fréquente. Cette méprise résulte de la similitude du mode d’application, à savoir l’injection. La toxine botulique – couramment appelé botox – et l’acide hyaluronique sont des produits tous deux utilisés en médecine esthétique, pour procéder à un rajeunissement facial, sans chirurgie, autrement dit à un lifting médical. Autre point commun : le bénéfice des injections reste temporaire. Pour le botox, un résultat durable exige de renouveler les injections à environ 6 mois d’intervalle. Les effets des injections d’acide hyaluronique varient en fonction de la zone traitée (soumise à de fortes tensions ou non) et du type d’acide utilisé (fortement réticulé ou non). Ces effets sont visibles sur une période comprise entre 12 à 18 mois.
L’action du botox sur la peau n’est pas identique à celle de l’acide hyaluronique. Ainsi, la toxine botulique a un effet myorelaxant et va donc neutraliser la contraction des nerfs responsables des rides d’expression comme la ride inter-sourcilière (ride du lion). Le botox induit donc un léger effet paralysant sur les muscles, d’où l’aspect quelque peu figé souvent décrié, lorsque la quantité injectée fut excessive. L’acide hyaluronique permet d’atténuer les rides, par une action de comblement au niveau des sillons. Parallèlement, l’acide hyaluronique est préconisé pour créer ou recréer des volumes, par exemple sculpter et dessiner des pommettes, lorsque le médecin constate une fonte de la graisse malaire.
Si le terme « acide » peut en effrayer certains, l’acide hyaluronique est en réalité une substance totalement biodégradable et biocompatible. L’acide hyaluronique (AH) est d’ailleurs naturellement présent dans l’organisme. Cette molécule se retrouve au niveau du derme, du liquide synovial des articulations, mais aussi de l’humeur de l’œil. Jouant un rôle clé dans le processus de cicatrisation et de protection contre les rayons ultraviolets émis par le soleil, l’acide hyaluronique est reconnu pour capter et retenir l’eau dans les tissus, permettant de réhydrater la peau en profondeur. Avec l’âge, la peau perd en tonicité et en souplesse, car la production de collagène et d’acide hyaluronique diminue. Les cellules de l’épiderme se régénèrent moins vite, les tissus se relâchent, les rides et ridules apparaissent.
Or, en plus de ses propriétés hydratantes, l’acide hyaluronique constitue un excellent produit de comblement. Injectée en sous-cutané, cette substance retend et repulpe la peau et permet par exemple d’atténuer visiblement les rides modifiant l’expression du visage, comme les sillons naso-géniens ou encore les plis d’amertume. Avantage notable : comme il est naturel, l’acide hyaluronique est extrêmement bien toléré par les patients et les effets secondaires des injections demeurent rares et limités. En quelques années, l’acide hyaluronique est devenu le produit phare de la médecine esthétique et anti-âge. N’impliquant pas d’acte chirurgical, la méthode d’injection d’acide hyaluronique à Genève et ailleurs, est réalisée en cabinet.
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