Les cheveux sont un symbole de séduction, de santé et de vitalité. Chaque individu possède en moyenne entre 80 000 et 160 000 cheveux, qui se renouvellent naturellement sur un cycle de 3 à 5 ans. Il est normal d’en perdre 50 à 100 par jour. Lorsque cette chute s’accentue et que la repousse ne compense plus la perte, on parle alors d’alopécie.
L’alopécie, qu’elle affecte les femmes ou les hommes, est un problème capillaire fréquent qui a souvent un impact sur la qualité de vie.
La forme la plus courante est l’alopécie androgénétique, qui est causée principalement par des facteurs hormonaux et génétiques.
Pour réduire durablement la chute de cheveux, des traitements ont
été élaborés en complément d’une éventuelle prise de médicaments, Minoxidil et Finastéride.
Le PRP cheveux, le LED cheveux et la mésothérapie capillaire sont des méthodes qui améliorent la densité des cheveux et en stimulent la repousse.
Le cycle du cheveu se compose de trois phases : la phase de croissance ou anagène (85% des cheveux se trouvent dans cette phase), la phase de stabilisation ou catagène (entre 1 et 2% des cheveux se trouvent dans cette phase), la phase de chute ou télogène (15% des cheveux se trouvent dans cette phase).
Lors d’un examen dermatologique du cuir chevelu, l’analyse de ces phases est important pour l’identification d’une éventuelle cause.
L’alopécie peut être aiguë (si sa durée est inférieure à trois mois) ou chronique (si sa durée est supérieure à trois mois), diffuse ou localisée.
Les causes d’alopécie aiguë sont : le stress, une perte de poids rapide, une intervention chirurgicale, une infection ou une hémorragie aiguë, le post partum.
Les causes d’alopécie chronique sont : les carences (notamment la carence en fer), les troubles endocriniens, l‘alopécie de traction, les insuffisances d’organe, notamment l’insuffisance rénale.
La cause la plus fréquente d’alopécie est l’alopécie androgénétique.
Certaines contraceptions ont des effets bénéfiques sur la chevelure, d’autres la fragilisent et peuvent être responsables d’alopécie.
Les hormones sont importants pour l’état de santé des cheveux. Ils influencent leur brillance, leur robustesse et leur tendance à devenir secs et ternes. Les variations hormonales peuvent causer une chute de cheveux hormonale.
La contraception hormonale a un impact direct sur l’apparence des cheveux. La composition et le dosage en hormones dépendent du type de pilule. C’est pourquoi certaines pilules oestroprogestatives améliorent la qualité des cheveux, tandis que les pilules progestatives seules peuvent entraîner leur détérioration.
L’alopécie peut être d’origine héréditaire. La forme la plus courante est l’alopécie androgénétique, qui touche majoritairement les hommes. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, elle n’est pas uniquement liée au vieillissement et peut apparaître dès l’âge de 20 ans. Chez les hommes, ce type d’alopécie commence généralement par une perte de cheveux au niveau de la ligne frontale et des tempes.
Le facteur héréditaire joue un rôle prépondérant dans l’alopécie androgénétique. Cependant, les hormones, notamment les androgènes, sont également impliquées. Les récepteurs aux androgènes présents dans la papille dermique du cheveu perturbent le cycle pilaire : la croissance des cheveux est accélérée et les cheveux deviennent de plus en plus fins avant de tomber définitivement.
La perte de cheveux à la ménopause est principalement due aux changements hormonaux qui se produisent pendant cette période. À la ménopause, les niveaux d’œstrogènes et de progestérone diminuent, l’équilibre hormonal en est perturbé. La baisse des hormones féminines entraîne une augmentation relative des androgènes, les hormones masculines, ce qui peut avoir un impact sur les follicules pileux.
Les androgènes, en fait, réduisent la taille des follicules pileux, ralentissent la croissance des cheveux et accélèrent leur chute.
D’autres facteurs tels que le stress, les carences nutritionnelles et certains médicaments peuvent contribuer à la perte de cheveux à la ménopause.
La chute de cheveux après la grossesse, également appelée chute de cheveux post-partum, est un phénomène courant. Environ un tiers des femmes peuvent être touchées. Ce type de chute de cheveux est hormonale, déclenchée par les changements hormonaux qui surviennent après l’accouchement.
Pendant la grossesse, les futures mamans observent souvent une amélioration de la qualité des cheveux qui deviennent plus brillants, soyeux et poussent mieux sous l’effet de l’augmentation du taux d’œstrogènes.
Après l’accouchement, la baisse rapide de cet hormone provoque une chute de cheveux qui peut être impressionnante, ce qui peut donner l’impression de perdre des poignées de cheveux.
Plusieurs autres facteurs peuvent aggraver la chute de cheveux après l’accouchement : la perte de poids rapide, les carences nutritionnelles, notamment en fer, le stress et la fatigue.
L’alopécie cicatricielle est une forme d’alopécie localisée qui malheureusement est définitive.
Elle peut être provoquée par une inflammation du cuir chevelu ou causée par un traumatisme, une brûlure, une radiothérapie du cuir chevelu.
Cette chute des cheveux, également connue sous le nom d’ effluvium télogène post-partum, est causée par un stress physique ou émotionnel intense.
En période de stress, un plus grande pourcentage de cheveux entre prématurément dans la phase de repos (télogène) et tombe après quelques mois.
Le phénomène est souvent temporaire et réversible une fois le facteur de stress éliminé.
L’alopécie de traction est un type d’alopécie causée par une tension répétée et excessive sur les follicules pileux.
Elle est souvent la conséquence de coiffures serrées telles que tresses, chignons et queues de cheval.
Cette tension constante endommage les follicules, entraînant une perte de cheveux progressive.
Les premiers signes de l’alopécie de traction sont l’amincissement des cheveux et le recul de la ligne frontale. Pour prévenir et traiter cette condition, il est recommandé de réduire la tension sur les cheveux en évitant les coiffures serrées.
La cause la plus fréquente d’alopécie est l’alopécie androgénétique d’origine génétique où la chute est due à l’influence des androgènes.
Ce type d’alopécie peut toucher l’homme à partir de 18 ans et la femme dès la trentaine.
On parlera d’alopécie chez l’homme et d’alopécie chez la femme.
Deux échelles représentent les stades d’évolution du phénomène, l’échelle de Hamilton pour l’homme et l’échelle de Ludwig pour la femme.
La seule véritable prévention consiste à traiter la cause de la chute. Toutefois, certains gestes permettent d’améliorer la santé des cheveux :
La chute de cheveux, chez la femme comme chez l’homme, constitue un motif fréquent de consultation.
Bien qu’il existe des traitements pour réduire durablement la chute de cheveux, la repousse est aléatoire et jamais spectaculaire.
Certaines techniques médicales, utilisées seules ou en combinaison, permettant aux patients de retrouver une chevelure plus dense, plus forte et plus saine.
Avant d’envisager tout traitement, il est essentiel d’identifier et de corriger une éventuelle cause d’alopécie.
Sur le plan esthétique, la méthode de référence est représentée par les injections de PRP, en particulier le PRP cheveux.
Aucune préparation particulière n’est requise avant la séance. Le docteur Romano commence par analyser le cuir chevelu afin d’identifier les zones les plus fragilisées, même si l’ensemble du cuir chevelu sera traité.
Une prise de sang est réalisée, puis le tube est centrifugé pendant environ six minutes pour séparer le plasma riche en plaquettes (PRP) des autres composants sanguins. Le PRP, concentré en facteurs de croissance, est ensuite prélevé et injecté dans le cuir chevelu selon une technique de mésothérapie, à l’aide d’un pistolet, rendant la séance quasiment indolore.
Il n’y a pas de suites particulières et la reprise des activités quotidiennes est immédiate. En revanche, il est déconseillé de prendre des anti-inflammatoires ou des corticoïdes dans les 48 heures suivant la séance.
Le protocole d’attaque comprend trois séances espacées de trois mois. Par la suite, une séance d’entretien annuelle est recommandée.
La mésothérapie cheveux consiste à injecter directement dans le cuir chevelu un mélange de vitamines, minéraux, acides aminés et autres nutriments essentiels. Ces actifs stimulent les follicules pileux, améliorent localement la circulation sanguine et favorisent la régénération cellulaire. Elle contribue également à ralentir la chute de cheveux en renforçant les follicules et en prolongeant leur phase de croissance. Les séances sont bien tolérées lorsqu’elles sont réalisées au pistolet ; l’injection manuelle est plus douloureuse et moins efficace.
Après la séance, il est recommandé d’éviter le shampooing jusqu’au lendemain, ainsi que toute activité entraînant une transpiration importante au niveau du cuir chevelu le jour même.
Le protocole comprend une phase d’attaque et une phase d’entretien. La phase d’attaque prévoit six séances espacées de deux semaines, puis trois séances à un mois d’intervalle. La phase d’entretien consiste ensuite en une séance tous les trois à six mois.
La thérapie par LED (diodes électroluminescentes) est une technique innovante et non invasive pour traiter l’alopécie, dont les résultats sont prometteurs. Cette méthode utilise des longueurs d’onde spécifiques pour stimuler les follicules pileux et favoriser la repousse des cheveux.
La lumière LED améliore la circulation sanguine ce qui augmente l’apport de nutriments essentiels aux niveau des follicules des cheveux. Elle aide également à réduire l’inflammation et le stress oxydatif, deux facteurs souvent associés à la chute de cheveux. Le traitement par LED est indolore et ne nécessite pas de temps de récupération.
Ce traitement peut être réalisé seul ou en complément à la mésothérapie et aux séances de PRP.
Une vingtaine de séances sont nécessaires.
Les résultats commencent à être visibles environ trois mois après le début du traitement, car le cycle capillaire est long. Leur importance varie selon la réponse individuelle et la méthode utilisée.
La LED améliore la circulation sanguine du cuir chevelu, réduit l’inflammation et le stress oxydatif, et stimule les follicules pileux. Elle peut augmenter légèrement la densité et la qualité des cheveux, mais la repousse reste très limitée.
La mésothérapie renforce les follicules et prolonge leur phase de croissance grâce à l’apport direct de nutriments essentiels. Elle améliore la qualité du cheveu, qui devient plus épais et plus résistant. Elle réduit également la chute, mais le taux de repousse reste faible.
Le PRP stimule la régénération tissulaire et améliore la santé des follicules grâce aux facteurs de croissance. Il réduit la chute, favorise l’épaississement des cheveux existants et peut déclencher de nouveaux cycles de repousse, avec un taux de repousse variable selon les patients.
À Genève, les traitements médicaux contre la chute de cheveux sont proposés à des tarifs qui varient selon la technique utilisée. Le PRP (Plasma Riche en Plaquettes), souvent indiqué pour son action ciblée sur la densité capillaire, est facturé 600 CHF par séance. Le protocole de mésothérapie capillaire, également appelé mésocheveux, est proposé à 200 CHF la séance. Ces prix s’appliquent à chaque session, et le nombre de séances nécessaires dépend du type de perte de cheveux, du terrain de chaque patient et de la stratégie thérapeutique adoptée.
Les patients rapportent une nette amélioration de la qualité et de la densité de leurs cheveux, accompagnée d’un regain de confiance en eux. Ils apprécient le caractère non invasif des traitements et l’absence d’éviction sociale. Beaucoup soulignent que la combinaison de plusieurs techniques donne de meilleurs résultats, à condition d’être réguliers dans le suivi. Néanmoins, comme pour tout traitement médical, la réponse varie selon les personnes, d’où la nécessité d’une évaluation personnalisée par un médecin.
Le meilleur traitement sera décidé en fonction de la cause de l’alopécie, de sa gravité et du genre du patient. Une consultation avec un spécialiste permettra de déterminer le traitement le plus adapté.
Oui, les cheveux peuvent repousser après 60 ans, bien que la densité et la vitesse de repousse soient réduites. Des traitements tels que le PRP, la mésothérapie, et la thérapie par LED en stimulent la repousse.
Pour les femmes, des produits contenant du Minoxidil sont souvent recommandés. Des solutions naturelles comme les huiles essentielles et des compléments alimentaires sont d’appoint.
Oui, les cheveux peuvent repousser après une alopécie, surtout si elle est traitée rapidement et efficacement, mais il ne peut pas y avoir de repousse en cas d’alopécie cicatricielle.
Des plantes comme le saw palmetto (palmier nain) sont parfois utilisées comme alternatives naturelles au minoxidil pour freiner la chute des cheveux. Le minoxidil reste plus efficace qu’une plante.
L’alopécie androgénétique peut être freinée par des traitements tels que le Minoxidil, le Finastéride (chez l’homme), la thérapie par LED, la mésothérapie et le PRP. Un mode de vie sain et une alimentation équilibrée sont également importants.
Il est possible d’utiliser des solutions cosmétiques telles que les poudres capillaires, les perruques, les extensions de cheveux ou des coiffures spécifiques.
Certaines formes d’alopécie, l’alopécie cicatricielle par exemple, sont irréversibles. Cependant, d’autres types, comme l’alopécie androgénétique ou l’alopécie areata, peuvent être traitées.
La chute de cheveux pendant la ménopause peut être freinée par des traitements hormonaux, des compléments alimentaires riches en vitamines et minéraux, ainsi que des traitements topiques comme le Minoxidil.
Pour freiner l’alopécie, il faut suivre un traitement adapté : Minoxidil, PRP et mésothérapie. Un mode de vie sain, une alimentation équilibrée et la réduction du stress sont également bénéfiques.
Oui, il est cliniquement prouvé que le Minoxidil est efficace pour traiter la chute de cheveux et pour en stimuler la repousse.
Les possibles effets secondaires du Minoxidil sont : les irritations du cuir chevelu, les démangeaisons, l’apparition de poils sur le visage et les mains et rarement des palpitations.
L’huile essentielle de romarin est reconnu pour ses propriétés stimulantes sur la repousse des cheveux. L’huile essentielle de menthe poivrée et l’huile de lavande sont également bénéfiques.
Pour épaissir les cheveux fins à la ménopause la mésothérapie, le PRP et le Minoxidil sont efficaces. Une alimentation riche en protéines et vitamines est recommandée.
Un bilan sanguin pour la perte de cheveux doit inclure les dosages de fer, de ferritine, de vitamine D, de vitamine B12, de zinc, des hormones thyroïdiennes et des androgènes.
Quand la perte journalière de cheveux dépasse la perte physiologique, c’est-à-dire 50-100 cheveux par jour, il est temps de consulter un médecin. Les signes qui peuvent inquiéter sont la perte de densité capillaire, les plaques de calvitie, les démangeaisons ou les irritations du cuir chevelu.
Certaines habitudes sont bénéfiques pour le cuir chevelu, mais elles ne peuvent pas traiter l’alopécie : massages du cuir chevelu, application de huiles essentielles sur le scalp, compléments alimentaires, alimentation saine.
Alimentation : aliments riches en protéines, vitamines (biotine, vitamines A, C, D, E) et minéraux (fer, zinc, sélénium) et une bonne hydratation.
Soins capillaires : utilisation de produits capillaires doux sans sulfates, parabènes ni silicones. Éviter l’utilisation excessive de chaleur (sèche-cheveux, fers à lisser) et les coiffures trop serrées.
Traitements médicaux si prescription médicale : Minoxidil et Finastéride.
Remèdes naturels : huiles essentielles comme l’huile de romarin.
Compléments alimentaires contenant de la biotine et des vitamines.
PRP cheveux, mésothérapie cheveux, LED.
Gestion du stress.
