L’occidentalisation de l’œil consiste principalement à modifier subtilement les contours et les proportions de la paupière et du pli de l’œil, afin de créer un regard plus ouvert et d’ajouter de la profondeur au regard. La demande donc, n’est pas d’avoir un œil caucasien.
Ce type de traitement est très demandé par des patients d’origine asiatique qui souhaitent une modification discrète sans avoir recours à la chirurgie.
La correction non chirurgicale de l’œil asiatique, souvent appelée occidentalisation de l’œil, est une solution de plus en plus recherchée pour obtenir un regard plus ouvert et défini sans subir une intervention chirurgicale. Grâce aux injections de toxine botulique*, d’acide hyaluronique et au lifting non chirurgical, il est désormais
possible de modifier subtilement la forme des yeux, rehausser la paupière et accentuer le pli palpébral. L’ approche esthétique moderne permet une transformation douce et naturelle, adaptée aux spécificités du visage asiatique, sans risques ni temps de récupération.
Les différences anatomiques entre l’œil caucasien et l’œil asiatique sont celles qui concernent les paupières, le pli palpébral et la disposition des tissus autour de l’orbite.
Paupière supérieure asiatique : chez les caucasiens, le pli palpébral supérieur est généralement bien défini et situé à environ 8 à 12 mm au-dessus de la ligne des cils, ce qui crée un relief plus accentué de la paupière. Chez les asiatiques, ce pli est souvent moins visible, voire absent, donnant à la paupière un aspect plus lisse.
La paupière supérieure asiatique est caractérisée par : une quantité de graisse orbitaire plus abondante ; un septum qui s’insère très bas, avec l’aponévrose du releveur, sous le rebord supérieur du tarse. Il n’y a pas d’attaches entre les expansions de l’aponévrose du releveur et la peau ; une peau palpébrale très élastique ; une fente palpébrale qui paraît rétrécie ; un pli palpébral supérieur peu marqué voire absent et qui est situé très bas, près de la ligne des cils.
Épicanthus : la conjugaison de la laxité cutanée et la position basse (ou l’absence) du pli palpébral supérieur créent un repli cutané canthal médial, l’épicanthus. Il existe quatre stades d’épicanthus suivant l’importance du repli de peau prétarsale au niveau du canthus.
Paupière inférieure asiatique : l’insertion du septum est haute, près de la ligne ciliaire ; le muscle palpébral est moins épais à ce niveau ; les poches graisseuses apparaissent précocement, mais sont stables dans le temps.
On distingue différents types de plis palpébraux supérieurs :
Absence de pli palpébral supérieur : monopaupière
Il n’existe pas de pli qui divise la paupière supérieure en deux.
Pli palpébral supérieur dégressif avec évasement latéral
La partie externe de la paupière en dessous du pli est plus large que l’interne.
Plis palpébraux supérieurs multiples
Il existe plusieurs plis palpébraux qui divisent la paupière supérieure.
Pli palpébral supérieur parallèle
Le pli est parallèle au rebord ciliaire, la partie interne de la paupière en dessous du pli a la même largeur que l’externe.
Pli palpébral supérieur partiel
Le pli palpébral supérieur n’est pas présent sur toute la longueur de la paupière supérieure.
Pli palpébral supérieur dégressif
Le pli palpébral supérieur devient plus étroit au niveau du canthus interne de l’œil.
En médecine à visée esthétique, plusieurs techniques permettent de réaliser cette transformation de manière douce et non invasive.
Il est important de consulter un médecin expérimenté qui sera en mesure de réaliser ces traitements avec une maîtrise des techniques et une compréhension des subtilités morphologiques des visages asiatiques. En choisissant un médecin expérimenté, vous bénéficiez d’un conseil personnalisé et d’un traitement sur-mesure, pour des résultats naturels et harmonieux.
L’occidentalisation du regard par des techniques de médecine esthétique convient particulièrement aux personnes d’origine asiatique qui souhaitent agrandir et ouvrir le regard, tout en préservant leur identité et leur singularité. Ce traitement est idéal pour ceux qui cherchent une alternative à la chirurgie et qui souhaitent des modifications progressives et temporaires.
La toxine botulique* permet de détendre certains muscles autour de l’œil, ce qui redéfinit la forme des paupières et ouvre le regard en douceur. La toxine botulique* est utilisée pour relever la queue du sourcil ou le sourcil dans sa globalité, pour un regard plus ouvert et structuré.
(*) La toxine botulique est indiquée pour l’amélioration temporaire de l’apparence des rides verticales modérées à sévères entre les sourcils, visibles lorsque l’on fronce les sourcils au maximum (rides du lion) et/ou des rides latérales modérées à sévères (pattes d’oie) visibles lors d’un sourire maximal lorsqu’elles provoquent une détresse psychologique importante chez les patients adultes.
Le lifting du sourcil et l’occidentalisation de l’œil asiatique ne sont pas une indication de la toxine botulique, mais le traitement des rides de la patte d’oie et du lion crée un effet de lifting du sourcil et d’occidentalisation de l’œil.
Utilisé pour combler ou modifier certaines zones de l’œil, l’acide hyaluronique permet de redéfinir le contour des paupières supérieures.
Il peut également être injecté au niveau de l’arcade sourcilière pour ajouter un léger volume et donner de la profondeur au regard.
Ce produit permet également de traiter le vieillissement de l’œil asiatique. Avec le temps la paupière supérieure asiatique se creuse (œil creux), comme toute paupière. La perte de plénitude est traitée par injection d’acide hyaluronique. À l’aide d’une canule, l’acide hyaluronique est injecté au niveau du rebord orbitaire pour remplacer la graisse qui a fondu.
Le résultat est immédiat et dure environ deux ans. Les suites sont légères, marquées par des hématomes (rares) et un œdème local.
les techniques médicales offrent plusieurs avantages :
• Résultats naturels : ces traitements permettent d’obtenir un résultat subtil et modulable, respectant la morphologie et les proportions du visage.
• Procédures non invasives : ces techniques sont moins invasives que les interventions chirurgicales et elles ne causent pas d’éviction sociale.
• Personnalisation : chaque traitement est adapté au patient pour atteindre les objectifs souhaités, tout en conservant l’harmonie naturelle du visage.
À Genève, les actes médicaux visant à occidentaliser le regard asiatique peuvent inclure l’utilisation ciblée de toxine botulique ou d’acide hyaluronique, selon les objectifs esthétiques définis en consultation. Le tarif des injections d’acide hyaluronique est de 650 CHF par seringue. Les prix des injections de toxine botulique varient en fonction du nombre de zones traitées et du sexe du patient.
Pour les femmes
Pour les hommes
Le plan de traitement est établi sur mesure, selon la morphologie de la zone orbitaire, la tonicité des muscles périoculaires et les attentes du patient.
L’acide hyaluronique est injecté avec précision dans la paupière supérieure pour créer ou accentuer le pli palpébral. Il redonne du volume, ouvre le regard et imite l’effet d’une double paupière, sans chirurgie.
Les techniques non chirurgicales sont sans cicatrice, réversibles, avec une récupération rapide. Elles offrent un résultat naturel, progressif et personnalisé, sans les risques liés à une opération.
Non, ces techniques sont peu douloureuses. Une crème anesthésiante est appliquée avant les injections, assurant un confort optimal durant la séance.
