Accueil » Infographie » Comment faire tenir plus longtemps une injection des pommettes ?
Les injections d’acide hyaluronique dans les pommettes permettent de restaurer les volumes du visage, de soutenir les tissus, et d’améliorer l’harmonie du tiers moyen du visage sans chirurgie. Bien réalisées, elles offrent un résultat naturel, immédiatement visible et réversible. Toutefois, comme tout traitement de médecine esthétique, les effets de l’injection ne durent pas indéfiniment.
L’une des préoccupations les plus fréquentes des patient(e)s est la suivante : comment faire durer les résultats plus longtemps ? Existe-t-il des moyens concrets de prolonger l’effet volumateur et structurant de l’injection ? Cette page vise à apporter une réponse claire et fondée sur des données objectives, à une question légitime.
La durée d’une injection d’acide hyaluronique dépend d’une série de paramètres biologiques, techniques et comportementaux. Il est essentiel de comprendre que cette longévité ne repose pas sur un facteur unique, mais sur un ensemble de conditions qui agissent en synergie. Un médecin expérimenté s’attache à les anticiper dès la première consultation, afin d’optimiser la stabilité et la tenue du résultat dans le temps.
Un facteur souvent sous-estimé dans la durabilité des injections est l’hygiène de vie du patient. Plusieurs habitudes peuvent favoriser une résorption accélérée de l’acide hyaluronique :
À l’inverse, une hygiène de vie saine – repos suffisant, hydratation régulière, alimentation équilibrée et soins cosmétiques adaptés – permet de préserver l’élasticité des tissus et de maintenir le produit plus longtemps en place.
Prendre soin de sa peau permet d’optimiser la longévité d’un traitement. Il est recommandé d’adopter une routine adaptée après les injections :
Le médecin peut également conseiller des soins complémentaires en cabinet (LED, mésothérapie, skinboosters) qui prolongent la tonicité de la peau et soutiennent les volumes injectés.
Prolonger les résultats d’une injection des pommettes passe aussi par un entretien régulier, mesuré et médicalement encadré. Un plan de suivi peut inclure une évaluation annuelle pour ajuster subtilement les volumes si nécessaire, sans attendre une perte totale d’effet.
Les retouches dites « préventives », réalisées à petite dose, permettent de maintenir l’équilibre du visage et de renforcer l’intégration du produit dans les tissus. Cette stratégie évite les variations brutales du visage, tout en préservant la légèreté du résultat.
Un bon médecin ne propose pas des injections répétées à intervalles fixes, mais une évaluation personnalisée, adaptée au rythme naturel du visage de chaque patient.
Enfin, il faut rappeler que le choix du médecin est déterminant. Un médecin expérimenté, formé à l’anatomie du visage et aux techniques d’injection avancées, saura définir un plan de traitement cohérent, utiliser le produit le plus adapté, adapter le geste à chaque morphologie de visage, et surtout garantir un suivi à long terme.
À Genève, ville d’excellence médicale, cette exigence de qualité est non seulement attendue, mais essentielle. La durabilité d’un traitement ne dépend pas uniquement de la molécule injectée, mais de la manière dont elle est pensée, réalisée et accompagnée.
La période qui suit immédiatement une injection d’acide hyaluronique dans les pommettes est décisive pour la stabilité du résultat. Certains gestes simples, mais mal adaptés, peuvent altérer la bonne intégration du produit dans les tissus ou accélérer sa résorption.
Il est vivement recommandé de ne pas masser, presser ou manipuler la zone injectée pendant les premières 24 à 48 heures. Même si l’injection ne laisse que très peu de marques visibles, le produit est encore en phase de stabilisation. Une pression excessive ou répétée peut modifier sa répartition dans les tissus profonds, perturber sa symétrie, ou provoquer un déplacement du produit.
De la même manière, il convient d’éviter les expositions prolongées à la chaleur – sauna, hammam, soins du visage à vapeur – qui augmentent la vasodilatation locale et peuvent accélérer la résorption du gel. Les activités sportives intenses sont également déconseillées dans les heures suivant l’injection. Elles augmentent la température corporelle, la pression sanguine et la transpiration, autant de facteurs qui perturbent la fixation du produit dans les tissus.
Enfin, certains médicaments ou compléments alimentaires fluidifiants – comme l’aspirine, les anti-inflammatoires, la vitamine E ou le gingko biloba – peuvent majorer le risque d’ecchymoses, ce qui complique l’intégration du produit. Il est donc important d’informer son médecin de toute prise médicamenteuse en cours, et de suivre rigoureusement les consignes post-acte remises après l’injection.
En respectant ces précautions simples mais essentielles, le patient favorise une intégration optimale du produit et maximise la tenue dans le temps de l’effet esthétique recherché.
La tenue d’une injection des pommettes ne dépend pas uniquement du produit utilisé ou du geste du médecin. La nature et l’état de la peau jouent un rôle clé dans la stabilité du résultat. Il s’agit d’un facteur souvent sous-estimé par les patients, mais fondamental dans une approche globale.
Une peau fine, relâchée ou atone, dont la densité dermique est réduite, aura plus de mal à contenir le volume injecté de manière stable. Le produit peut se déplacer plus facilement. À l’inverse, une peau épaisse, tonique et bien hydratée constitue un environnement idéal pour ancrer le gel dans les tissus, limiter sa dégradation et en prolonger les effets.
Par ailleurs, une peau très sèche, déshydratée ou endommagée par des expositions solaires répétées, présente une barrière cutanée affaiblie et un renouvellement cellulaire ralenti. Ce contexte défavorable accélère la dégradation du gel.
C’est pourquoi la prise en charge globale de la peau – avant, pendant et après l’injection – est un levier essentiel pour prolonger la durabilité du traitement. Le recours à des soins cosmétiques adaptés, à base d’agents hydratants, antioxydants et réparateurs, permet de renforcer les tissus de soutien.
Un médecin expérimenté ne se contente pas d’injecter un volume : il évalue la qualité de la peau dans son ensemble, pour proposer un protocole de soin adapté à chaque typologie cutanée, dans une logique de résultat durable et harmonieux.
Il est important de distinguer la première injection des pommettes d’un protocole d’entretien. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la première injection n’est pas toujours celle qui dure le plus longtemps. Elle constitue souvent la première étape d’une stratégie évolutive, destinée à restaurer des volumes perdus ou à créer une structure qui n’existait pas naturellement.
Lors de cette première séance, le médecin adopte généralement une approche prudente et mesurée. Il évite de corriger de manière excessive, privilégie un volume modéré, et laisse au visage le temps de s’adapter à ce nouvel équilibre. Une seconde séance à quelques semaines, dite « d’ajustement », permet de compléter ou de rééquilibrer le résultat avec finesse.
Avec le temps, les tissus deviennent plus réceptifs : ils « apprennent » à accueillir le produit, la peau s’adapte, la structure malaire gagne en stabilité. Lors des séances suivantes, les retouches peuvent être plus légères, plus espacées, et souvent plus durables. Le produit s’intègre mieux.
Ce processus progressif est essentiel à la qualité du résultat.
Faire durer une injection, c’est aussi l’inscrire dans une stratégie sur-mesure, pensée à long terme.
Avant même de procéder à une injection des pommettes, le médecin doit poser un diagnostic esthétique complet. C’est la qualité de cette analyse initiale qui conditionne la pertinence du geste, la justesse des volumes injectés, et donc la tenue du résultat dans le temps.
Un bon diagnostic repose sur une évaluation fine des volumes présents, des asymétries naturelles, de la tonicité ligamentaire et de la position des tissus mous. Il prend en compte les éléments suivants : la projection naturelle de l’os zygomatique ; le rapport entre le tiers moyen et les autres tiers du visage ; l’impact du vieillissement ou de l’amaigrissement sur le visage ; la mobilité du visage.
En identifiant avec précision les zones à restaurer – ou au contraire, à ne pas traiter – le médecin évite les excès, les déséquilibres ou les pertes de volume. Il oriente également le choix du produit en fonction de la profondeur d’injection requise, du type de soutien à apporter, et de la stabilité souhaitée.
Un diagnostic approximatif peut entraîner une correction excessive ou une mauvaise indication, qui raccourcit la durée du résultat et nuit à l’harmonie du visage.
Article rédigé par le Dr Romano Valeria
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