Accueil » Infographie » Comment savoir si mes pommettes sont suffisamment définies ?
Dans l’esthétique du visage, peu d’éléments jouent un rôle aussi central et structurant que les pommettes. Symboles d’élégance, de jeunesse et de vitalité, elles contribuent à l’équilibre des traits, à l’harmonie des volumes et à la perception générale de la beauté du visage. Mais comment savoir si vos pommettes sont suffisamment définies ? Quelles sont les caractéristiques d’une projection idéale ? Et que faire si cette zone semble plate, affaissée ou peu visible ?
Dans cet article, nous vous proposons une analyse claire et fondée sur des critères objectifs, pour évaluer la définition de vos pommettes et envisager, le cas échéant, des solutions adaptées et sur-mesure.
Les pommettes forment la base du tiers moyen du visage. Elles soutiennent les tissus mous, influencent la forme du regard, et jouent un rôle déterminant dans la perception de l’ovale du visage. Bien projetées, elles créent une courbe élégante et lumineuse.
À l’inverse, des pommettes peu marquées ou affaissées peuvent donner un air fatigué, alourdir les traits et déséquilibrer le visage.
Le vieillissement naturel entraîne progressivement une fonte des volumes dans cette zone. La graisse malaire se résorbe, les tissus se relâchent, et l’os zygomatique peut se résorber. La perte de définition des pommettes s’accompagne souvent d’un relâchement cutané, de l’apparition de sillons nasogéniens marqués, et d’une perte de fermeté globale.
C’est pourquoi l’évaluation des pommettes ne peut se faire indépendamment du reste du visage. Il s’agit d’apprécier non seulement leur forme en tant que telle, mais aussi leur contribution à l’équilibre et à l’harmonie de l’ensemble.
Pour savoir si vos pommettes sont suffisamment définies, plusieurs critères visuels et morphologiques peuvent être analysés.
Les pommettes peu marquées peuvent être liées à plusieurs facteurs :
Avant toute décision esthétique, il est fondamental d’identifier la cause précise du manque de définition. Ce diagnostic global du visage est réalisé lors de la première consultation.
L’observation du visage au repos, face à un miroir ou en photo, peut révéler un certain nombre d’indices suggérant un manque de définition des pommettes. Le signe le plus fréquent est l’impression d’un visage plat ou peu structuré au niveau de sa partie centrale. Lorsque les pommettes manquent de projection, le tiers moyen du visage perd en relief, donnant parfois une impression de traits peu définis ou de fatigue. Le regard peut paraître légèrement affaissé, comme privé du soutien naturel offert par des pommettes bien structurées. Ce manque de relief contribue souvent à accentuer les sillons nasogéniens, même chez les visages jeunes, donnant ainsi une impression de fatigue ou de vieillissement précoce.
Un autre signe révélateur est la perte de contraste lumineux sur la partie haute des joues, là où une pommette saillante capte habituellement la lumière et structure le visage.
Enfin, de nombreuses personnes décrivent une perte de netteté dans les contours du visage, un « flou » difficile à nommer, souvent lié à une pommette trop basse ou insuffisamment définie, ne jouant plus son rôle de soutien.
La manière dont les pommettes sont perçues peut varier considérablement selon l’éclairage, l’angle de prise de vue et même le type d’appareil utilisé. De nombreuses patientes expriment leur gêne après avoir constaté sur des photos que leur visage semble plat, élargi ou pas structuré, alors qu’elles n’ont pas cette impression devant le miroir. Ce phénomène est lié à la façon dont la lumière se répartit sur le visage. Lorsqu’elle est trop frontale ou diffuse, elle écrase les volumes et masque le relief naturel des pommettes. À l’inverse, un éclairage latéral ou oblique, utilisé en photographie professionnelle, met en valeur les saillies osseuses et les transitions entre les plans du visage. De même, l’usage excessif de filtres ou de lissage numérique sur les réseaux sociaux peut créer des attentes irréalistes. Il est donc essentiel d’évaluer la définition des pommettes dans différentes conditions, sans se fier exclusivement aux images numériques. Un médecin esthétique formé à l’analyse morphologique saura replacer ces perceptions dans un cadre objectif et réaliste.
La définition des pommettes n’est pas immuable. Elle se modifie progressivement au fil du temps, sous l’effet de mécanismes physiologiques liés au vieillissement du visage. Dès la trentaine, les structures profondes de soutien commencent à se transformer. Le tissu adipeux situé en profondeur, qui donne du volume aux pommettes, tend à diminuer, tandis que les ligaments perdent peu à peu leur tonicité.
Parallèlement, l’os zygomatique lui-même subit une légère résorption, réduisant la projection naturelle de cette région. Ce glissement lent des volumes vers le bas modifie l’équilibre du visage : les pommettes paraissent plus plates, le regard plus creusé, et la partie inférieure du visage semble plus lourde.
Il ne s’agit pas nécessairement d’un relâchement cutané évident, mais plutôt d’un déplacement subtil des volumes vers les zones inférieures. Ce phénomène explique pourquoi certaines personnes, pourtant minces et en bonne santé, constatent vers 40 ou 50 ans une perte de définition qu’elles n’avaient jamais remarquée auparavant.
La configuration des pommettes varie naturellement en fonction de la forme du visage. Toutes les morphologies ne présentent pas, au repos, la même projection malaire, ni le même équilibre des volumes. Certains visages, en raison de leur structure osseuse, sont plus susceptibles de manquer de définition dans cette zone. C’est souvent le cas des visages qualifiés de « longs » ou « rectangulaires », où la verticalité prédomine sur la largeur. Dans ces cas, les pommettes peuvent apparaître plus basses, moins saillantes, et la structure latérale du visage demeure discrète. Ce manque de projection peut diminuer l’expressivité du regard et affecter l’harmonie du tiers moyen. Les visages ronds, bien que pleins et symétriques, peuvent également présenter un manque de relief au niveau des pommettes. L’absence de creux et de saillies confère alors un aspect plus uniforme, parfois perçu comme fade ou sans structure. Certaines morphologies d’origine asiatique ou nordique montrent également des particularités : les pommettes y sont souvent naturellement plus basses ou moins projetées, sans que cela n’affecte l’équilibre global du visage. Ces variations mettent en évidence l’importance d’une analyse personnalisée. Une pommette peu marquée n’a pas les mêmes implications esthétiques selon qu’elle se situe dans un visage ovale, carré ou triangulaire. Comprendre cette interaction entre les volumes et la morphologie globale est crucial : c’est cette vision d’ensemble, à la fois anatomique et esthétique, qui oriente le diagnostic établi par le médecin lors de l’évaluation du tiers moyen du visage.
Lorsqu’il examine un visage, le regard d’un médecin esthétique va bien au-delà de ce que le patient peut observer lui-même. Formé à l’analyse morphologique, le médecin détecte des déséquilibres subtils, souvent invisibles à l’œil non averti.
Il observe la continuité des lignes du visage, l’orientation des volumes, et les ruptures dans la façon dont la lumière diffuse sur la peau. Par exemple, une pommette peu marquée peut interrompre la « ligne de lumière » qui s’étire naturellement du coin externe de l’œil jusqu’à la tempe.
Le médecin évalue aussi les proportions entre la hauteur du tiers moyen du visage et sa largeur, ainsi que l’alignement vertical entre les pommettes et la mâchoire. Il repère les asymétries légères, les creux qui s’installent trop tôt ou les transitions trop marquées entre les différentes zones du visage.
Grâce à cette lecture fine, il établit un diagnostic objectif, plus précis que la simple impression eue devant le miroir. Ce regard professionnel permet d’anticiper les signes du vieillissement, de restaurer l’équilibre du visage en toute discrétion, et d’éviter des gestes inutiles.
La perception idéale des pommettes n’est pas universelle. Elle varie selon le sexe, l’origine ethnique et les références esthétiques propres à chaque culture.
Chez la femme, des pommettes hautes, légèrement arrondies, projetées vers l’avant et vers l’extérieur sont souvent associées à la jeunesse et à la féminité. Chez l’homme, on privilégie généralement une pommette plus discrète, plus anguleuse, qui souligne la structure du visage sans créer de rondeur excessive.
Sur le plan ethnique, certaines populations présentent naturellement des pommettes très marquées, comme c’est parfois le cas en Europe de l’Est, en Amérique latine ou en Asie centrale. À l’inverse, d’autres ethnies —africaines, asiatiques ou nord-européennes — présentent des pommettes plus basses ou moins saillantes, sans que cela nuise à l’équilibre du visage.
C’est pourquoi il est essentiel, lors d’une évaluation esthétique, de prendre en compte les caractéristiques propres à chaque patient. Un bon médecin ne cherche pas à imposer un modèle unique, mais à mettre en valeur les reliefs naturels du visage, dans le respect de son identité et de ses spécificités anatomiques.
Il n’existe pas de “règle” universelle. La définition des pommettes doit toujours être jugée par rapport à votre visage, votre âge, vos attentes. Cependant, certaines situations peuvent justifier une correction par injection :
Une correction discrète par injections d’acide hyaluronique permet de restaurer ou créer une définition harmonieuse, tout en conservant la mobilité et l’authenticité des expressions.
Article rédigé par le Dr Romano Valeria
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