QUEL EST L’ÂGE IDÉAL POUR UN LIFTING DU VISAGE ?

Lifting médical à Genève

Le vieillissement du visage est un phénomène naturel, progressif, et propre à chacun. Il ne survient pas au même rythme ni avec la même intensité selon les individus. La génétique, l’environnement, le mode de vie et l’exposition au stress ou au soleil influencent directement l’apparition des premiers signes de relâchement cutané.
Dans ce contexte, beaucoup de patients s’interrogent : à quel moment est-il pertinent de recourir à un lifting du visage ? Existe-t-il un âge idéal, ou faut-il plutôt s’appuyer sur une évaluation personnalisée de l’état de la peau et des volumes ?
Faut-il attendre une nouvelle décennie, ou intervenir dès les premiers signes visibles ? Et surtout, faut-il subir un lifting chirurgical eu un lifting médical ?
>Le docteur Romano, n’étant pas chirurgienne, réalise exclusivement le lifting médical par injection d’acide hyaluronique, Sculptra et laser.

Sommaire

Le vieillissement du visage

Avant d’évoquer l’âge « idéal » pour un lifting du visage, il est fondamental de comprendre les modifications d’un visage qui vieillit. Le vieillissement du visage ne se résume pas à l’apparition des rides. Il s’accompagne d’une modification profonde des structures anatomiques, à plusieurs niveaux :

  • Le squelette facial perd du volume, notamment au niveau des maxillaires et des orbites.
  • Les coussinets graisseux glissent, changent de position ou s’atrophient.
  • Le derme s’affine, perd son élasticité et sa capacité de tension.
  • Les ligaments suspenseurs se relâchent, entraînant un affaissement visible.
  • La peau devient plus fine, plus sèche, moins dense.

Ce processus débute souvent dès la trentaine, mais il devient visiblement perceptible entre 40 et 50 ans, avec des manifestations telles que la perte de définition de l’ovale du visage, l’accentuation des plis nasogéniens, l’apparition des bajoues ou du relâchement du cou.

Le lifting du visage : définition et objectifs

Il existe aujourd’hui deux grandes approches du lifting du visage.
Le lifting chirurgical, qui consiste à remettre en tension les tissus profonds et à retirer l’excès cutané par voie chirurgicale. Il s’agit d’un geste structurant, durable, mais invasif, réalisé sous anesthésie.
Le lifting médical, non chirurgical, qui utilise des injections d’acide hyaluronique, des inducteurs de collagène ou des techniques de stimulation (radiofréquence, lasers), pour restaurer les volumes et redessiner les contours sans incision.
Dans les deux cas, l’objectif est identique : corriger les effets du relâchement, restaurer l’harmonie du visage, redéfinir l’ovale, tout en préservant l’expression et la personnalité du patient.

L’âge idéal pour un lifting 

Il n’existe pas d’âge universellement idéal pour un lifting du visage. Ce serait une erreur de fixer une norme rigide, tant les cas individuels sont variés. Une femme de 45 ans peut présenter un relâchement avancé nécessitant un lifting, tandis qu’une autre à 55 ans conserve une tonicité remarquable et n’aura besoin que de traitements d’entretien.
En pratique, ce n’est pas l’âge civil qui guide la décision, mais l’âge biologique du visage, c’est-à-dire son degré réel de vieillissement. Le médecin s’appuie sur une évaluation précise : état du derme et de l’hypoderme, présence d’un affaissement modéré ou marqué, relâchement du cou, perte de définition de la ligne mandibulaire, modification des volumes du visage (pommettes, tempes, cernes).
L’âge idéal est donc celui où les premiers signes du vieillissement sont suffisamment présents pour justifier une intervention, mais encore modérés, permettant d’agir de manière ciblée, légère et discrète, sans recourir à des gestes plus invasifs ou visibles.

Le lifting médical : pour quels âges, et dans quel but ?

Le lifting médical est souvent indiqué entre 35 et 50 ans, en prévention ou en correction modérée du relâchement. Son intérêt réside dans sa capacité à freiner l’évolution du vieillissement, en agissant en douceur sur les structures profondes.
Chez un patient de 38 ou 40 ans présentant un ovale qui commence à perdre sa définition ou un aplatissement des pommettes, le lifting médical peut restaurer le soutien du visage sans modifier son expression. Il ne s’agit pas de rajeunir artificiellement, mais de préserver l’équilibre du visage pendant encore plusieurs années.
Plus on agit tôt — mais avec mesure — plus on évite les ruptures esthétiques qui conduisent, à terme, à des actes plus invasifs. C’est une médecine de prévention et d’accompagnement.

Le lifting chirurgical : souvent entre 50 et 65 ans

Lorsque le relâchement devient plus marqué, avec un excès de peau visible, des bajoues prononcées ou un cou très affaissé, les techniques médicales atteignent leurs limites. C’est dans ces situations que le lifting chirurgical, lorsqu’il est bien réalisé, prend tout son sens. Il permet de redonner des contours nets au visage, sans figer les expressions.
L’âge moyen des patients qui recourent à un lifting chirurgical se situe entre 50 et 65 ans. C’est généralement à ce moment que les signes du vieillissement s’accentuent, mais que la peau conserve encore une élasticité suffisante pour garantir un bon résultat. Attendre trop longtemps peut en revanche s’avérer moins favorable : après 70 ans, la qualité cutanée est souvent trop altérée pour un résultat optimal et la récupération post-opératoire devient plus lente.
Il est toutefois important de rappeler que l’âge n’est pas une contre-indication en soi. Ce qui compte avant tout, c’est l’état de santé général du patient, la tonicité de sa peau et ses attentes personnelles.

Pourquoi il ne faut pas attendre « trop tard » pour envisager un lifting ?

Il est fréquent d’entendre des patients dire qu’ils préfèrent « attendre encore un peu » avant de recourir à un lifting, par crainte d’un geste perçu comme prématuré ou trop radical. Pourtant, attendre que les signes du relâchement soient très marqués peut, paradoxalement, réduire la qualité du résultat.
Avec le temps, la peau perd non seulement de son élasticité, mais aussi de sa capacité à se détendre harmonieusement. Lorsque les tissus sont trop distendus, qu’il existe un excès cutané important ou une fonte des volumes avancée, même un lifting chirurgical bien réalisé peut montrer ses limites. Le résultat risque alors d’être moins naturel et la durée du bénéfice plus courte.
En revanche, lorsqu’un lifting est réalisé au moment où les premiers signes de relâchement s’installent, la peau réagit mieux, la correction nécessaire est moindre, et le résultat est souvent plus harmonieux. Il ne s’agit pas d’agir trop tôt, mais de ne pas attendre l’épuisement du capital tissulaire. Comme souvent en médecine à visée esthétique, la prévention douce est plus efficace que la correction tardive.

Peut-on faire un lifting du visage à 40 ans ? Et est-ce trop tôt ?

La quarantaine marque souvent un tournant, mais elle n’exclut pas, dans certains cas précis, le recours à un lifting, y compris chirurgical. Ces situations restent peu fréquentes, sans pour autant être exceptionnelles. Il existe en effet des profils de patients chez qui le vieillissement du visage s’installe plus tôt, de façon accélérée ou déséquilibrée.
C’est notamment le cas de personnes ayant perdu beaucoup de poids en peu de temps, de celles dont le visage est très fin avec une peau délicate et peu élastique, ou encore de patients dont l’hérédité favorise un relâchement prématuré. Dans ces circonstances, l’ovale se relâche dès 38 ou 40 ans, les bajoues apparaissent, le cou perd en tonicité, et cela malgré une bonne hygiène de vie.
Pour ces patients, un mini-lifting chirurgical ou un lifting médical, bien réalisé, peut être envisagé. L’objectif est alors d’apporter une correction légère, ciblée et respectueuse de l’identité du visage. Ce n’est donc pas l’âge qui prime, mais l’adéquation entre l’état du visage et les solutions thérapeutiques disponibles. Intervenir tôt, avec justesse et discrétion, permet souvent de retarder le recours à des traitements plus lourds par la suite.

L’âge psychologique vs l’âge physiologique pour un lifting

Le vieillissement du visage ne se résume pas à ce que l’on perçoit dans un miroir ni à ce que relève l’examen médical. Bien souvent, c’est le patient lui-même qui ressent un décalage : l’énergie intérieure, la vitalité, ne semblent plus en accord avec l’image que reflète son visage.
Cette impression concerne particulièrement les personnes actives, investies dans leur vie professionnelle ou personnelle, qui constatent que leur apparence ne traduit plus leur dynamisme. Un visage marqué par la fatigue, l’affaissement ou la tristesse, alors que l’on se sent en pleine forme, peut devenir source de malaise. Cette prise de conscience apparaît fréquemment autour de 45 ans, parfois plus tôt, et peut générer un inconfort social comme émotionnel.
Dans ce contexte, le lifting — médical ou chirurgical — dépasse le simple cadre d’un acte esthétique. Il répond à une demande plus intime : rétablir la cohérence entre ce que l’on est et ce que l’on montre. Cette recherche d’équilibre peut justifier une intervention relativement précoce, même si les signes visibles de relâchement restent modérés. L’enjeu n’est pas d’effacer les années, mais de redonner au visage son harmonie.

Comment savoir que c’est le bon moment ? Les signes cliniques 

Pour beaucoup de patients, la question n’est pas tant « à quel âge faire un lifting ? », mais « comment savoir que le moment est venu ? ». Certains signes objectifs révèlent en effet que le visage entre dans une phase de relâchement notable, pouvant justifier le recours à un lifting.

  • Perte marquée de définition de l’ovale du visage.
  • Apparition de bajoues, même discrètes.
  • Relâchement de la peau du cou, parfois associé à des cordes platysmales.
  • Affaissement des pommettes, avec glissement vers les sillons nasogéniens.
  • Creusement des tempes ou des cernes, témoin d’une fonte des volumes.
  • Expression du visage altérée, un air fatigué ou triste.

Ces signes ne doivent pas forcément être très marqués pour justifier une intervention. C’est leur association, leur évolution dans le temps et leur impact sur l’image de soi qui orienteront la décision. Le rôle du médecin est d’effectuer une évaluation globale, d’expliquer les options, et d’indiquer si le lifting — médical ou chirurgical — est pertinent à ce stade, ou s’il est préférable d’attendre.

Photo docteur Valeria Romano à Genève

Article rédigé par le Dr Romano Valeria

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